Dispersion

Puis la souffrance cessa de faire bloc et se fissura en mille petites pensées ; c'est toujours à ce moment, lorsque, après le choix, la souffrance s'allège et se disperse, qu'elle devient le plus douloureuse.
Eric Emmanuel Schmitt - La Part de l'Autre

Commentaires

1. Le jeudi 22 janvier 2009, 12:58 par Emma

Vouiii, ça s'appelle un processus de deuil. On digère les petits cailloux issus du gros bloc de béton (rappelle-toi, le "monolithe") les uns après les autres. ça peut prendre du temps et beaucoup d'énergie mais pendant ce temps, on assimile un peu de leur ciment pour se construire. C'est beau la vie :-)

2. Le jeudi 22 janvier 2009, 17:57 par LeChieur

Ah non, zut, pas toi ! Pas Éric-Emmanuel Schmitt, quand même !!!

Je te préviens, si tu cites du Anna Gavalda, je ne te cause même plus.

3. Le jeudi 22 janvier 2009, 18:04 par xave

Cette phrase aurait été écrite par Dan Brown, ça aurait été pareil. Je vois juste une phrase qui résonne bien avec ce que je traverse.

(Après, je sais bien que c'est sans doute de la littérature populaire, facile à lire, de pur divertissement. Remarque, je n'ai, sans doute, pas lu assez de "Grande Littérature" pour être qualifié pour en parler. (*kof*))

4. Le jeudi 22 janvier 2009, 19:52 par Emma

Non mais ça alors, comme c'est vulgaire ce name dropping destiné à rameuter du lectorat sur ce blog via Gogole !

... Je parie que vous ne les avez pas même pas lus en plus.

(Guillaume Musso)
(Ah ah)

5. Le jeudi 22 janvier 2009, 20:04 par xave

Du name dropping avec Dan Brown ? Emma, ne dis pas n'importe quoi : je tiens à la qualité de mon lectorat.

6. Le jeudi 22 janvier 2009, 20:08 par samantdi

Man dieu, j'allais écrire la même chose que le Chieur, heureusement que je me suis retenue !

Mon souvenir de la douleur (faites qu'elle ne revienne pas avant mes 110 ans, parce que je me rappelle bien...) ce serait plutôt un vide qui aspire, vertigineux et ensuite une bombe atomique dans la tête. En ce sens, je comprends ce qu'il veut dire par son image de la fragmentation en mille petits morceaux, mille pensées aussi envahissantes et insidieuses que de la poussière d'amiante dans les bronches.

Mais qu'est-ce que le choix vient faire là-dedans ? S'il reste un choix, alors la douleur est déjà vaincue, non ?

Sinon, pour changer les idées, cette description me fait aussi penser à un bon éternuement.

La bise (je pense à toi tous les jours, en plus, à cause de mon voisin banjerine dream - il chante maintenant - en plus ! Je me dis : quitte à supporter un joueur de banjo, si au moins c'était le xave...)

7. Le samedi 24 janvier 2009, 09:52 par LeChieur

Bien vu, le private joke sur la littérature populaire. Mais Schmitt, ce n'est pas de la littérature populaire pour divertir les gens, c'est de la littérature démago pour faire du fric, c'est pas pareil.

8. Le lundi 26 janvier 2009, 21:06 par PT

LeChieur...:
Tiens, j'avoue être surprise. Je lis la Part de l'autre, et s'il y a quelques longueurs, je ne trouve pas ça mauvais du tout ! Contrairement à Marc Lévy ou Anna Gavalda : testés et désapprouvés. Quels bouquins de lui sont si nuls ? Et pourquoi ?

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