Métaphore

1. Par Emma, le 20/01/2009 à 15:02

ça non, c'est effectivement pas comme ça que ça marche. Parce que quand quelqu'un a l'honnêteté d'avouer qu'il n'aime plus, avec tous les risques que ça comporte, il n'y a plus de raison de chercher à s'en faire aimer encore et encore, en poursuivant une "amitié" (quel dévoiement pour ce joli mot...), qui est un banal tamis, un manque de courage (je ne jette pas la pierre, on en est tous là : ces blessures sont parmi les plus archaïques et donc les plus difficiles à affronter...).
Il y a juste à chercher sa place en soi pour soi, à comprendre pourquoi ça fait aussi mal et pourquoi on s'acharne surtout. Se rendre compte qu'on peut faire autrement, choisir une autre voie, que la souffrance - dont on finit par se rendre compte que l'on se l'inflige soi-même et que l'on s'y cramponne fermement, par peur du vide ou de l'inconnu par exemple - n'est pas la seule alternative.
Et au fur et à mesure de ce chemin de croix, lorsque la vitalité reconquiert du terrain, que notre part de vie chasse la part de morbidité, les petits bouts morts de la peau de l'autre se décollent tous seuls... A l'issue, on se tourne naturellement vers ceux qui sont prêts à vous faire une véritable place. Il n'y a rien à forcer, rien à décider ; sauf de vivre plutôt que de mourir et d'être son meilleur ami (oui, c'est une sacrée décision ! ).

Quoi, il est pas bien mon résumé ?