Merci
Par Petits bonheurs - Lien permanent
Des amis ou des fidèles.
Et quand je pense à eux, tu sais, je me retiens
De pas trouver la vie trop belle...
Arnaud Fleurent-Didier
Il y a quelques jours, une commentatrice fort bavarde ces derniers temps indiquait pour une fois le lien vers son site. Étant un garçon curieux, j'y suis allé faire un tour et j'ai jeté un coup d'oreille aux chansons en écoute : c'était joli, c'était frais, c'était paisible, le choix des chansons me parlait, et j'ai pleuré.
J'ai pleuré parce que je suis dans une période un peu à vif et qu'il n'y a plus beaucoup de barrières à mes sentiments, et parce qu'une pensée s'est précisée à ce moment là qui se mettait en place depuis quelques jours :
J'ai de la chance.
Je ressens à quel point j'ai de la chance quand je regarde les gens autour de moi, les gens qui me soutiennent et les gens qui viennent vers moi. La fille que j'ai aimée me l'avait dit un jour : tes amis sont tous des artistes.
Je vous regarde et elle avait raison. J'ai autour de moi des musiciens, des auteurs, des comédiens, des peintres, des créateurs de toute sorte. Ceux même d'entre vous qui pourraient penser ne pas rentrer dans cette catégorie, vous avez une intelligence dans les relations humaines, une capacité d'écoute et d'empathie qui me fascine tous les jours, et surtout en ce moment. Certains d'entre vous ont vraiment du talent, d'autres ont simplement cette capacité à s'émerveiller, à ressentir des joies profondes ou des douleurs féroces, sans être jamais passé par la case Tu es adulte, maintenant, tiens-toi bien.
Votre enthousiasme me porte.
Quelquefois/souvent/toute ma vie jusqu'à il n'y a pas si longtemps, j'ai l'impression de ne rien valoir, mais vous me prouvez mon erreur en étant simplement là. Le nombre et la valeurs des gens qui m'entourent m'emplit d'une immense chaleur.
Je veux être à la hauteur; Je veux mériter tout ce que vous me donnez. Je veux être des vôtres.
Vous êtes des belles personnes.
Je vous aime.
Commentaires
Sacré xave !
Guéris vite.
On a ce qu'on mérite...
(oui, je me suis trompée de note)
c'est toujours un peu difficile pour moi de dire un truc quand tu parles à *tes amis*
mais tant pis.
reviens manger des pâtes quand tu veux, mais viens un peu plus tôt histoire que y'ait zéro scrupules à utiliser le piano.
Aaaah ben voilà !! C'est toujours la même chose !! Si on m'avait dit que j'allais faire la une des journaux aujourd'hui, je me serais un peu coiffée ! J'aurais mis une robe ! J'aurais redessiné ce trait au crayon gris sous mes yeux, qui a migré vers mon cou au fur et à mesure des averses lacrymales de cette journée !
Mais on ne me dit jamais rien, évidemment !!
Ah merci.
Vraiment.
Sadique, va.
***
Oui, merci à toi, Xave. Merci et pardon. On ne se "connaît" qu'à distance mais je rejoins PT, avec la formulation qui sied à ce type de contact : on n'a que ce qu'on suscite.
Pardon d'avoir pris de la place ces derniers temps, pardon d'avoir été impudique, pardon de t'avoir remué et bousculé à distance, pardon d'avoir calqué un peu (trop) de moi sur toi, et surtout, surtout, pardon de t'avoir fait pleurer avec mes chansonnettes qui étaient pourtant destinées à te faire marrer, merde alors !
Un grand merci pour ce clin d'oeil qui me touche beaucoup, toute "non-amie" que je suis. Tu vois, c'était mon tour aujourd'hui de me prendre une gamelle monumentale. Une telle gamelle que le "monsieur des questions"© que je voyais coïncidemment m'a tendu une ordonnance en partant, une ordonnance nimbée de précautions oratoires adhésives, à la mesure de ma défiance. Que je l'ai prise du bout des doigts avec énormément de réticence et de circonspection. Que je suis sortie incrédule de ce que je venais d'entendre me concernant. Que je suis allée à la pharmacie comme on se jette dans le vide, en se bouchant les yeux et les oreilles pour ne plus rien sentir (ah ah) et advienne que pourra. Que je rentre le cerveau fumant ne sachant plus si je devais céder ou non. Et que je tombe sur ce billet.
Et là non ; définitivement non, ça ne fait pas 2 ans et demi que je me bats autrement pour en arriver là. C'est à ça que je crois, à ce lien-là, à cette force-là. Mon ciment est du côté de l'humain, pas de la chimie.
Alors parce que tu viens de résoudre un conflit en quelques lignes, de me rendre un peu d'espoir alors que mon friendship power, dont c'est le boulot, est partie jouer les indiana jones de l'amour en Guyane française depuis 2 mois (va se faire engueuler celle-là quand elle va rentrer !!!) - un pays hospitalier où à la saison des pluies, selon le sens du vent, on a plus ou moins internet - encore MERCI.
Si tu vas prendre l'air de la Manche un de ces jours, arrête-toi dans la maudite Paris qu'on boive les bières que tu apportes au Normand, à sa santé et en l'honneur de la vie, tout simplement.
Bon, je crois que je n'ai pas été beaucoup moins impudique que les dernières fois, je n'ai pas très envie de relire du coup, alors je poste vite avant qu'on ne soit demain et que mon carrosse ne se transforme en citrouille :-)
Bon rétablissement !
(et pardon pour le congas en plastique sur Hotel California, je te jure que ce n'est pas mon idée, c'est le guitariste qui m'a forcée)
J'vais sembler bassement matérielle et intéressée, mais il faut que ce soit clair:
moi aussi je veux de la bonne bière !
Eh ben viens aussi !! Si y'en a pour un Normand, y'en a pour - allez, au bas mot - 10 parigots (histoire aussi que tout le monde ne poste pas le même commentaire...) - et un Belge ! Viens j'te dis !
Gru & Emma> Les gens J'ai choisi les termes pour ne pas m'arrêter à ce terme d'amis (dont la définition est floue et varie d'un individu à l'autre et suivant le temps qu'il fait.) Évidemment que vous êtes concernés.
Cui & Emma> Je vous signale qu'on trouve de très bonnes bières rue Quincampoix. Et non, je ne passe pas par Paris pour aller en Normandie, ça va pas la tête ? Je vais à Paris. Bientôt.
Il ne s'agit en aucun cas de voler au Chieur ce qui lui revient, et de toute façon je ne prendrais pas le risque de le spolier de sa mayonnaise belge.
Je passerais bien commande par contre, si jamais tu venais en voiture. Parce qu'ici, malheureusement, le choix est moindre et le prix excessif.
Je crois que je vais si je trouve l'énergie de bloguer, mettre en lien de chez moi vers chez toi ce billet. A part que la personne qui continue de me manquer faisait partie d'un même ensemble que celui que tu écris si juste (comme on chante juste), je ressens la même chose, mais l'aurais dit moins bien. Parce que les autres qu'elle sont restés, ceux qui comptaient, et que d'autres encore n'ont pas eu peur d'arriver malgré l'état qui m'étreignait et m'a reprise, parce qu'à nouveau mise en danger.
QUOI ?
Moi ? Un artiste…et beau ?
Plutôt crever !
Et tu es des miens, même si t'es pleurnichard avec tes histoires de c(œ)ul(r), et que lorsque ça arrive y'a plus rien autour. Ou si peu…
Je vais demander à la fille que t'as aimée, tiens, si j'suis un artiste.
Et si elle dit oui, je lui fous mon poing dans la gueule !
Moi aussi je t'aime bien copain !!!!
Sinon, j'étais pas venu sur ton bloug depuis longtemps.
Oh là lààààà…
Tu pourrais me déranger tout de même.
Vieille andouille.
Et comme quand je sors dans les rues, je le vois pas dans les vitrines, c'est dans le walkman d'un inconnu...
Oué, faudrait voir à pas spolier. Nanmého !
La première qui touche à MES bières, je l'oblige à manger un pot de MA mayonnaise avec. Et ce sont des pots de 1100 grammes, j'aime autant prévenir...
1100 grammes... c'est pas fait pour être mangés, c'est fait pour prendre un bain !!!