Métaphore

Il fait froid dehors

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Trop bon, trop con

Il y a un point que je dois absolument noter pour l'avenir, c'est qu'il faut que je sois un peu moins poire. J'ai eu dans ma vie deux histoires amoureuses plus importantes encore que les autres. Ces deux fois là au moins, j'ai tenté d'être le plus proche possible de ce que j'imagine devoir être l'homme idéal.

pas de Coué

C'est une méthode Coué qui porte en elle les germes de son propre échec : chaque pas en avant est une déchirure, qui m'éloigne un peu plus de tout ce que je ne peux me résoudre à quitter. Toute volonté de ma part d'avancer et d'aller vers un mieux m'enfonce un peu plus. Je pense qu'il ne me reste que le temps, mais qu'est-ce qu'il est lent depuis quelques mois.

Les oscillations se font de plus en plus fortes : Je crois que je pourrais dans la même phrase vous convaincre que personne au monde ne la vaut et en dire pis que pendre. A dix heures, je vais relativement bien, à midi, je suis en pleurs, à quinze heures j'ai un mieux, à dix huit, j'étouffe, je me couche de bonne humeur, je me réveille en pleurant. Je suis épuisé.

Je suis écrasé par toutes ce que nous ne découvrirons pas ensemble, par tout ce que nous ne ferons plus ensemble.

J'aimerais bien que ça s'arrête.

Sourire envolé

un grand sourire, en petit

Je me rendais compte ce matin qu'une des victimes de toute cette histoire, c'est mon sourire. J'avais l'habitude d'être un garçon souriant dans la vie de tous les jours, c'était l'expression par défaut de mon visage, disons. Aujourd'hui, l'expression par défaut, elle est plutôt vide et si encore certains muscles refusent la plupart du temps de rester au repos, ce ne sont pas ceux qui relèvent le coin des lèvres, mais ceux qui plissent le front.

Heureusement, je suis toujours capable de sourire, voire de rire, lorsque que je suis avec des personnes pour lesquelles j'ai de la sympathie. C'est juste ça : je ne suis, par défaut, plus souriant.

Mon sourire est mort d'avoir vu disparaître le sien.

déjà vu

Pour l'avoir déjà vécu à maintes reprises, j'en aurais pu tirer leçon : il n'est rien de tel que l'affirmation péremptoire d'un mieux pour offrir un socle à une bonne petite rechute de derrière les fagots. J'en suis là depuis hier matin, quand une petite contrariété a été une goutte de trop et que j'ai une fois de plus lâché nerveusement. Je l'ai dit, je l'ai répété : un jour, j'irai mieux. Mais bordel de merde, c'est quand ?

L'envie d'en moins parler

J'ai été fort impudique, ces derniers mois, ça m'était d'une certaine façon nécessaire : j'avais besoin de jeter les mots sur le clavier, j'avais besoin de sortir de ma tête cette tempête perpétuelle, histoire d'éviter l'explosion. Nombre d'idées ont tourné en rond, à vide, de plus en plus vite, jusqu'à ce qu'en les fixant en mots je sois capable de les reposer sur la bonne étagère, ou pour le moins dans le bon bac de classement.

Jalousie

Elle et moi avions un contrat moral très libre, c'est un pré-requis quand on a une relation à des centaines de kilomètres de distance. Elle a sa vie, j'ai la mienne, et notre bonheur, c'était de nous retrouver pour faire des choses ensemble.

tergiversations

Une partie du temps, j'ai envie d'avancer. J'ai envie d'aller voir si le sourire de telle demoiselle que je croise a vraiment les vertus apaisantes que je lui soupçonne. L'autre partie, je me dis À quoi bon ? Bien sûr, ça fait des années que je sais que le monde est plein d'autres filles, et que je les aime toutes. C'est juste qu'il n'y en a qu'une qui a su me plaire de plus en plus pendant des années.

06 mai : juste un cauchemar

Cette nuit, je me suis réveillé alors que j'étais en train de cauchemarder. Évidemment, c'est flou comme tout rêve une fois que l'on s'est réveillé, mais le fond est resté très net : J'étais en train de passer du temps avec Julie, nous étions séparés mais ça se passait bien. Jusqu'au moment ou un gars rentre et vient directement l'embrasser, ce qui me faisait comprendre qu'elle avait omis de m'annoncer un détail et provoquait mon implosion.

Amputé

Trois mois déjà qu'elle m'a quitté. Un que nous ne nous sommes plus vus. La conversation qui a entériné la cessation de tout contact mise à part, à peu près autant de temps que nous ne nous sommes pas parlés, de quelque manière que ce soit.

Moi et ma grande gueule ...

Parmi les fonctionnalités qu'on trouve dans ce nouveau moteur de site, il y a les mots-clefs[1]. Du coup, je suis en train de repasser sur des centaines de billets pour y mettre les mots-clefs adéquats. Et je tombe sur quoi ? Le jour il y a plus d'un an où j'annonçais notre futur voyage en Nouvelle-Zélande :

Voilà. Trois semaines à l'autre bout du monde, rien qu'à deux, entre les moutons... Après ça, à mon avis, soit nous nous séparons, soit nous nous marions. :)

J'ai l'impression que ce smiley est en train de se foutre de ma gueule.

Notes

[1] Ne faites pas attention, c'est aussi du travail en cours. J'ai commencé par les billets les plus récents, donc forcément, les préoccupations récentes ressortent plus plus l'instant.

Fin

Il n'aura finalement servi à rien que je prévoie de derniers moments en commun pour, en quelque sorte, faire le plein avant la pénurie et vivre une dernière fois des choses ensemble pour se donner envie de se retrouver sur d'autres bases dès que nous en aurions été prêts : Sans nouvelles d'elle, notre dernier week-end était déjà tombé à l'eau. Ce sont maintenant quinze jours de vacances qui commencent ce soir dont je ne sais pas quoi faire, à part être vide : elle a finalement trouvé que mon idée de ne plus se voir pour pouvoir avancer était si bonne qu'elle en a avancé la date.

Équilibre

Dans un commentaire récent, Al'han me disait :

Mais putain, les gens comme toi, je me permets de faire une généralité, ils sont plein de ressources. Et je comprends pas que la Fille-qui-part puisse engendrer toute cette crasse dans les yeux et dans la tête. Parce que, OK, c'est déséquilibrant, et que t'es tombé.

Fin ? Sans doute.

D'après ce qui était prévu, ce week-end était notre dernière possibilité de passer du temps à deux avant de partir chacun de son côté. Comme je n'ai pas eu de nouvelles depuis qu'elle a eu quelque chose à me demander il y a dix jours, plutôt que de se faire ensemble une dernière balade, une dernière expo, un dernier ciné, je passe mon week-end seul. Les médicaments ne sont pas suffisants pour aller bien, mais ils m'empêchent tout de même de m'effondrer complètement.

pas prêt.

Avec toi, ça ne sera jamais évident, mais c'est évident que c'est avec toi.

C'est ce que je lui ai dit dans les premiers temps de notre relation. Pas une seule seconde je n'ai envisagé une relation simple et linéaire, nous avions trop de personnalité tous les deux pour que tout passe comme une lettre à la poste. Tant mieux d'ailleurs : la vie, c'est mieux avec du relief.

cœur à nu

les larmes ne veulent pas s'arrêter aujourd'hui.

je suis malheureux.

je me bats avec moi depuis longtemps écrire simplement ça : je suis malheureux.

les médecins savent

Il y a quelques jours, je me sentais mieux. Du coup, je me suis dit qu'il était intéressant de cesser de prendre ces cachets qui m'avaient été prescrits (oui, j'aime pas ingérer des concentrés de produits chimiques.) Il ne m'est pas venu à l'idée, bêtement, que si j'allais mieux, c'était en partie grâce à ces saloperies.

Ça a été magnifique : je me suis remis à partir en vrille comme si rien n'avait avancé.

C'est peu de dire que je commence à être fatigué. Je suis content d'être retourné au boulot, ça me permet de me changer les idées, de me concentrer sur quelque chose, et à vrai dire d'être un peu surpris : si on m'avait dit il y a quelques années que c'est au boulot que je trouverais un jour le plus de stabilité, j'aurais bien ri. Sauf que bon, c'est pas drôle.

Tout ça est un peu décousu, mais dans ma tête, ça l'est tout autant. Si j'en ai le courage, je vous dirai à quel point je me sens vieux.

Mauvaise période pour les décisions

Bon, je l'ai dit, je n'arrête pas de le dire depuis quelque temps, je ne suis pas dans une de mes meilleures périodes : On a donné un coup de pied dans la vase au fond de ma tête et je n'ai plus aucune visibilité. Du coup, ce n'est vraiment pas la bonne période pour prendre des décisions.

la musique qui fait mal à la tête

On pourrait croire à mes écrits récents que j'ai du mal à supporter ma rupture. Ce n'est pas exactement le cas, en tous cas pas directement ; Disons que la rupture n'est que la perte du dernier des points d'appui grâce auxquels j'avais réussi à me construire un équilibre ces dernières années.

Mais ce problème d'équilibre est bien plus profond que cette histoire là, je m'y débats depuis des lustres. Il est un indicateur de cette situation auquel je n'avais jamais pensé : la musique.

jour, nuit, jour, nuit

Ça va, ça va pas, ça va, ça va pas... Je continue à alterner les périodes où je me sens détendu et les périodes où mes nerfs me lâchent complètement[1]. Le passage du bien au pas bien peut se faire en quelques dizaines de minutes ; Dans l'autre sens, ça peut se faire brutalement : une image, un souvenir qui revient, une idée qui en amène un autre et je n'ai plus qu'à trouver un trou pour me cacher.

Sortir pour n'être pas seul et ne pas tourner en rond n'est pas même une solution : tout à l'heure, quelque part entre Éluard et Allais, un présentoir m'a lancé une phrase qui a tapé en plein milieu de la cible, et les clients de la librairie se sont demandé ce qui arrivait à ce taré en train de pleurer entre deux étagères.

Je suis épuisé.

Notes

[1] Je devrais sans doute me mettre à écouter de la musique contemporaine.

décision prise

C'est fait, ma décision est prise et communiquée : je me donne un mois pour passer encore un peu de temps avec elle. Et dans un mois, elle disparaît de ma vie. J'espère maintenant qu'elle saura faire quelques efforts pour ces derniers moments passés ensemble avant de tirer un trait définitif sur ces six dernières années.

Et après, vous serez gentils de me ramasser.

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