pensées irréfléchies

Réflexions diverses et variées sans rapport direct avec moi, partant sans intérêt.

Fil des billets

mercredi 27 février 2008

le bonheur


(Écoutez ce morceau !)

'Cause I don't know what to do
Everything's gone blue:
Mind and body and soul,
And I'm feeling so alone...
But you love me, don't you ?

Findlay Brown

Au cours des dernières discussions que j'ai eues avec Julie, j'ai compris certaines choses sur moi, par la vertu du vieux principe qui veut qu'on apprenne des choses sur soi-même en les formulant presque par hasard au milieu d'une discussion où on jette des idées en vrac.

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vendredi 22 février 2008

Obéir à ce qui n'existe pas

Je me suis souvent demandé ce qu'il se passait dans la tête d'un schizophrène sain, quelqu'un qui se sait malade, qui sait que les voix qu'il entend dans sa tête n'ont pas d'existence réelle et qui pourtant se laisse guider par elles. J'ai toujours pensé que ça devait être fortement désagréable, mais enfin, il n'est pas difficile de faire la différence entre ce qui est réel et ce qui ne l'est pas : Je sais parfaitement distinguer, heureusement, un flash d'information réel d'un flash d'information dans un film.

Alors quoi ?

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mardi 8 janvier 2008

Qu'il est laid

Je ne sais pas si je vais aller voir le dernier flim de Will Smith. D'après l'affiche que j'ai vue, il y est assez laid.

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jeudi 25 octobre 2007

Les rues de Bruxelles

Il y a des années, dans une rue de mon petit patelin en France, la chaussée s'est effondrée sur une soixantaine de centimètres, j'avais trouvé ça impressionnant : Comment une chaussée peut-elle s'effondrer sur elle-même ? J'ai eu l'impression d'habiter un patelin où les infrastructures étaient totalement pourries.

Hier, l'avenue Louise, une des très grosses avenues de Bruxelles, juste à côté de chez moi, a été fermée toute la journée, le temps qu'on récupère les morceaux d'une grue qui menaçait de s'effondrer suite à un effondrement de chaussée autrement plus conséquent. Il y a quelques années, ce sont à quelques jours d'intervalle les rues de la Loi et Belliard -deux accès majeurs pour respectivement entrer et sortir de Bruxelles - qui s'effondraient sur elles mêmes pour deux raisons totalement différentes, laissant des trous profonds de sept et douze mètres tout de même. Du coup, le trou qui est un jour apparu brutalement sous mes fenêtres était ridicule, ce n'était qu'un effondrement de chaussée ridicule dans une ville qui en a visiblement une grande tradition.

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mercredi 24 octobre 2007

Penis enlargement

(Si avec des titres comme ça je ne fais pas du hit, Coco ...)

Collé sur un 4x4, Bruxelles, octobre 2007.


Collé sur un 4x4, Bruxelles, octobre 2007.

Affichette trouvée hier dans la rue, visiblement déscotchée d'une (grosse) voiture :

A penis enlargement would be more climate-friendly that this show-off car!
Too egoistic to protect our common climate?

Si vous ne savez pas quoi coller au cul des 4x4, ne vous gênez pas. (Et bravo à l'artiste.)

jeudi 13 septembre 2007

tas de petits conforts quotidiens

On ne fait pas vraiment attention en temps normal, mais avoir deux mains, c'est quand même fort pratique. Je me suis rendu compte que quand on vit seul, en être réduit à n'utiliser que sa main gauche (gauchers, inversez,) ça se révélait super chiant à peu près toutes les trois minutes.

D'abord, il y a ce qu'on peut faire d'une main, mais pas de la mauvaise : écrire, évidemment. J'ai du me battre avec la paperasse avec deux emmerdements majeurs : Ne pas pouvoir signer et ne pas pouvoir rédiger une adresse sur une enveloppe. Ensuite, tout ce qu'on peut faire d'une main, mais qui devient délicat de la mauvaise : se laver les dents ou se raser par exemple. Ou alors utiliser les serrures, avec ma tendance imbécile à faire symétriquement les choses en passant d'une main à l'autre, j'ai essayé de fermer beaucoup de portes que je voulais emprunter ces derniers temps.

Et puis il y a le reste, le gros : tout ce qu'on fait habituellement à deux mains sans y penser, tant qu'on en a deux.

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mardi 21 août 2007

Incertitude

Quant à l'incertitude, il y trouvait son compte également car l'incertitude est la face cachée du bonheur. Être sûr de l'amour de l'autre, c'est déjà le perdre.
(René Fallet)

dimanche 3 juin 2007

Tout va bien... Mais un truc quand même...

Je dis ça, c'est pour me débarrasser, mais Hellgy faisait un lien, il y a un certain temps (et j'ai commencé à écrire ceci juste quelques jours après), vers l'un ou l'autre test pour évaluer son niveau de stress. Je n'avais pas réfléchi à la question depuis longtemps, mais force m'a été de me rendre compte au vu des résultats que j'allais fort bien. Et ce n'est pas vraiment étonnant : je suis heureux. Je suis raide dingue d'une fille absolument épatante qui a la bonne idée de me trouver à son goût, j'ai un boulot que j'adore et des conditions idéales pour le pratiquer, j'ai des copains qui ont su dépasser mon début d'autisme pour devenir des amis, je passe mon temps à sauter entre deux villes que j'aime, j'ai la chance d'être physiquement en très bon état (je ne tombe pas souvent en panne) et il y a belle lurette que je n'ai pas de fin de mois difficile. Tout va bien.

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vendredi 1 juin 2007

Je vous dis que je l'ai vu

Je dis ça, c'est pour m'en débarrasser, mais comme je l'ai déjà dit : je n'ai pratiquement pas de souvenirs d'enfance. À l'inverse, j'ai une cervelle idiote qui retient n'importe quelle connerie pourvu qu'il y ai une mélodie dedans. Ce qui permet à mes collègues de me prendre pour un fou quand je me mets à chanter un cantique que j'ai entendu à la messe quand j'avais dix ans. Ça les amuse aussi beaucoup de chanter trois mots sur autant de notes pour me lancer sur un chanson idiote des années quatre-vingt (mais ne l'étaient-elles pas toutes, à l'époque ?)

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mercredi 30 mai 2007

La vaisselle, c'est pour les gonzesses...

... ou alors pour les mecs de moins d'un mètre quatre-vingt, je me bousille le dos à chaque fois, à rester tordu au dessus de l'évier comme ça.

Je vous dis ça, c'est pour me débarasser.

Bon, c'est le bordel ici, on va faire un peu de ménage. N'ayez pas peur si vous voyez débarquer ici même ces prochains jours des trucs sans intérêts et/ou finis à la va-vite, j'ai décidé de me débarrasser de mes billets hors ligne. Je pourrais les garder pour des jours où je serais en panne d'inspiration, mais comme ils étaient restés hors ligne parce que justement ils ne m'inspiraient pas suffisamment, ça serait idiot.

Donc rendez-vous ici même pour des trucs qui ne servent à rien.

vendredi 25 mai 2007

Zazie est comme tout le monde, mais en plus riche.

L'autre jour à la télé, j'ai vu un mini reportage sur l'enregistrement du nouveau clip de Zazie, qui se passait dans un supermarché, histoire de montrer qu'elle est comme tout le monde. À cette occasion, on la voyait s'esbaudir en découvrant ces choses mi minichariot, mi voiture d'enfant qu'on trouve de nos jours dans les supermarchés, émerveillée de voir ce qu'on fait de bien de nos jours.

Comme tout le monde peut-être, mais à mon avis, ça fait une paye qu'elle n'a pas vu un supermarché de près quand même.

mercredi 28 mars 2007

Un petit vrac ?

J'ai du boulot. Plein. Par dessus la tête. J'adore ça, mais ça me laisse peu de temps libre, ça aurait même tendance à me prendre mes soirées et mes week-ends. Notez que je ne suis pas obligé, mais ça me trotte tout le temps dans la tête. Si vous me voyez moins bouger, c'est donc normal. Mais pendant ce temps là, je n'ai pas le temps de réviser pour mes exams.

J'ai un souvenir d'enfance qui me taraude depuis des années, évidemment, il y a une mélodie. C'est insupportable, tuez moi !

Je suis en train de faire un peu de rangement, pendant ce temps là, je regarde la nouvelle star. Si. Je suis décevant, hein ? Je trouve ça absolument fascinant : au départ, je regarde parce que je suis un trou du cul comme tout le monde et que j'aime me moquer des nazes (et fichtre, il y en a !) et voilà qu'il y a des bizarres qui savent chanter. Ce n'est pas du tout désagréable de voir qu'en plein milieu des démonstrateurs vocaux insupportables, il y a des gens qui ont de la sensibilité et ... ben du talent. C'est même plutôt rassurant pour la musique.

On a décalé la journée. Du coup, je vois mon appart au soleil : il faut que je fasse les poussières.

Les belges m'inquiètent. Je n'ai rien contre les belgicismes, mais merde, ce n'est pas une excuse pour les fautes de français. Et là, vous allez me dire que les français en font aussi. C'est vrai, mais en France, c'est limité aux conversations ou aux présentateurs de journaux télé, on y prétend encore qu'il est important de bien parler. Ici, on dirait que ce n'est même plus important et on y subit régulièrement les réclames[1] remplies de fautes au sujet desquelles personne ne s'inquiète. Ça me déprime, tiens !

Ce week-end, il y a Julie qui vient me rendre visite. Moi, j'aime bien les filles, c'est vachement bien, les filles. Mais je ne sais pas si je vais l'ai déjà dit : Je n'échangerai jamais une Julie contre deux barils d'autres filles. Elle n'est pas remplaçable, elle est unique, elle est mieux. Elle est même mieux qu'elle, parce qu'elle est de mieux en mieux. Je suis amoureux.

Julie, c'est la mieux.

Notes

[1] Non, je n'appelle pas ça des pubs.

vendredi 16 mars 2007

De la difficulté d'écrire

Je me retrouve une fois de plus à essayer de rattraper mon retard dans pas mal de domaines : des tas de trucs au boulot, des factures, des papiers, des révisions, du classement, du rangement, et toute cette sorte de choses. Et une fois de plus, il y a certaines choses qui passent en bas de la liste, qui toutes concernent l'écriture. D'abord il y a ces mails qui traînent au fond de la boite, et qui sont tous d'une certaine importance, à défaut d'être urgents : leur point commun est d'attendre une réponse qui tient sur plus de quelques lignes, et donc il faut que je prenne le temps de m'asseoir, de ne rien faire d'autre, et de rédiger. Du coup hop, les voilas qui prennent la poussière (les destinataires en attente se reconnaîtront facilement, hein Amélie ?)

Ensuite, évidemment, il y a ce site, que vous tous, mes plus grand fans (oui, tous les trois) scrutez avec impatience en attendant que je veuille bien y balancer quelque mots. Vous croyez que c'est facile ?

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lundi 19 février 2007

Brève de métro

Elle s'assoie en face de moi, elle porte le tchador. De son sac, elle sort et commence à lire le dernier Pétillon : l'Affaire du Voile.

(Pour marie, qui m'a fait découvrir les Brèves de métro et que je remercie parce que, sans vouloir la perdre, je ne savais trop que faire de cette image là.)

vendredi 16 février 2007

Accumulation de rien

En ce moment, dans le moteur de ce site, de plus en plus d'articles pas finis. Comme je vous le disais en substance il n'y a pas longtemps : Rah bordel, chus pas inspiré ! D'ailleurs, je disais (où je m'étais contenté de le penser ? il faudra que je me relise) aussi que j'avais du mal à justifier ce que j'écrivais à mes propres yeux quand tant d'autres écrivent tellement mieux que moi. Alors ce n'est pas d'avoir des remontrances sur ce que j'écris comme c'est arrivé la semaine dernière qui va me rendre l'envie d'écrire.

Attention, je ne suis pas en train de dire qu'il faut m'aimer sinon je me casse, ça serait bien naze. Il s'agit juste de mes réflexions à moi, personnelles, que j'écris ici parce que vous m'y avez encouragé (nyark nyark.)

Alors comme je n'ai rien à dire, je vais vous raconter un truc que je viens d'apprendre (et honte sur moi, je ne sais même plus où) et qui m'amuse.

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vendredi 26 janvier 2007

Ceci n'est pas un blog

Je ne suis pas plus intéressant qu'un autre. Enfin, si : pour moi. Mais pour vous ?

Petit rappel historique, pour ceux qui n'auraient pas suivi : Quand j'ai démarré ce site, il y a huit ans de ça, c'était juste un site perso qui mettait en avant les dernières nouvelles, afin de tenir au courant les copains que ça intéressait. Ceci afin de proposer un site régulièrement mis à jour, histoire d'éviter qu'il ne meure de dessèchement, sort qu'avaient connu certains de mes sites précédents. Très vite, les autres morceaux du site sont tombés et n'est plus resté que cette collection d'éditos, soigneusement archivés.

Après quelques années à être tranquille dans mon coin, voilà que brutalement, tout ça s'appelle un blog et que c'est à la mode.

Fichtre.

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jeudi 18 janvier 2007

Cinq choses

Allez va, c'est pas tous les jours qu'on participe à une chaîne, mais là, ça m'est envoyé par mon copain le gros nââze, à qui je ne peux rien refuser. D'ailleurs si, je peux, mais là, je suis d'humeur. Voici donc cinq choses que vous ne savez pas de moi, et tant qu'à faire, on va repartir loin :

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lundi 15 janvier 2007

Souvenirs d'enfance

J'ai un déficit en souvenirs d'enfance, et ça n'a même pas été évident de m'en rendre compte. Un jour, il y a une douzaine d'années, mon amoureuse de l'époque m'a demandé des précisions sur certains comportements que j'avais eu petit et que ma mère lui avait racontés. Il s'agissait de comportements tout sauf anectodiques ou triviaux, et pourtant, je n'en avais pas le moindre souvenir.

C'est à partir de cette discussion que j'ai commencé à réfléchir à ce problème là. Il m'a fallu plusieurs années (bon, j'ai été distrait entre temps) pour que la conclusion s'impose à moi : je n'avais pas de souvenirs d'enfance. Ce qui m'avait empêché de m'en rendre compte jusque là était une imitation : oui, je me souvenais d'images de quand j'étais petit, je n'avais juste jamais remarqué qu'il s'agissait presque toujours de photos que j'avais vues ou revues plus tard. Mes souvenirs d'enfance étaient des photos revues à l'adolescence. En fouillant, mes premiers vrais souvenirs semblaient remonter à mes onze ou douze ans.

Non, ce n'est pas vrai : j'ai un souvenir plus ancien très net : un cauchemar. Un rêve ou je me levais avant tout le monde le matin de Noël. J'allais au toilettes avant d'aller voir mes cadeaux, mais au lieu d'un comportement normal de la chasse d'eau, l'eau était aspirée brutalement dans un gargouillis affreux. Ensuite, une fois arrivé près du sapin, je voyais la couverture écossaise à franges sur laquelle il était posé, histoire d'en recueillir les épines, tenter de ramper vers moi, retenue seulement par le poids du conifère en question.

Voilà, c'est mon premier souvenir net.

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jeudi 28 décembre 2006

À bas les blouglapins !

En raison d'un arrêt de travail d'une certaine catégorie de la blougobulle, Kozeries en dilettante, la Boîte à Images et Métaphore, il fait froid dehors interrompent la publication de leurs billets pendant une durée de 24h[1].

interlude

Notes

[1] Ou plus, moi aussi, c'est selon mon humeur.

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