Métaphore

Il fait froid dehors

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Besoin de comprendre

Je dois aller mieux pour l'instant : j'ai moins envie d'écrire.

Ça ne veut pas dire que je vais bien, qu'on le note. Mais sur la sinusoïdale de mon moral, je suis plutôt dans un haut depuis quelques jours, même si sur les harmoniques, je suis dans un bas. C'est pas grave, les harmoniques, c'est plus petit.

De la difficulté d'écrire

Je me retrouve une fois de plus à essayer de rattraper mon retard dans pas mal de domaines : des tas de trucs au boulot, des factures, des papiers, des révisions, du classement, du rangement, et toute cette sorte de choses. Et une fois de plus, il y a certaines choses qui passent en bas de la liste, qui toutes concernent l'écriture. D'abord il y a ces mails qui traînent au fond de la boite, et qui sont tous d'une certaine importance, à défaut d'être urgents : leur point commun est d'attendre une réponse qui tient sur plus de quelques lignes, et donc il faut que je prenne le temps de m'asseoir, de ne rien faire d'autre, et de rédiger. Du coup hop, les voilas qui prennent la poussière (les destinataires en attente se reconnaîtront facilement, hein Amélie ?)

Ensuite, évidemment, il y a ce site, que vous tous, mes plus grand fans (oui, tous les trois) scrutez avec impatience en attendant que je veuille bien y balancer quelque mots. Vous croyez que c'est facile ?

Accumulation de rien

En ce moment, dans le moteur de ce site, de plus en plus d'articles pas finis. Comme je vous le disais en substance il n'y a pas longtemps : Rah bordel, chus pas inspiré ! D'ailleurs, je disais (où je m'étais contenté de le penser ? il faudra que je me relise) aussi que j'avais du mal à justifier ce que j'écrivais à mes propres yeux quand tant d'autres écrivent tellement mieux que moi. Alors ce n'est pas d'avoir des remontrances sur ce que j'écris comme c'est arrivé la semaine dernière qui va me rendre l'envie d'écrire.

Attention, je ne suis pas en train de dire qu'il faut m'aimer sinon je me casse, ça serait bien naze. Il s'agit juste de mes réflexions à moi, personnelles, que j'écris ici parce que vous m'y avez encouragé (nyark nyark.)

Alors comme je n'ai rien à dire, je vais vous raconter un truc que je viens d'apprendre (et honte sur moi, je ne sais même plus où) et qui m'amuse.

Ceci n'est pas un blog

Je ne suis pas plus intéressant qu'un autre. Enfin, si : pour moi. Mais pour vous ?

Petit rappel historique, pour ceux qui n'auraient pas suivi : Quand j'ai démarré ce site, il y a huit ans de ça, c'était juste un site perso qui mettait en avant les dernières nouvelles, afin de tenir au courant les copains que ça intéressait. Ceci afin de proposer un site régulièrement mis à jour, histoire d'éviter qu'il ne meure de dessèchement, sort qu'avaient connu certains de mes sites précédents. Très vite, les autres morceaux du site sont tombés et n'est plus resté que cette collection d'éditos, soigneusement archivés.

Après quelques années à être tranquille dans mon coin, voilà que brutalement, tout ça s'appelle un blog et que c'est à la mode.

Fichtre.

C'est aujourd'hui qu'il faut péter les dents à ceux qui écrivent "c'est aujourd'hui"

Il y a des petites choses qui n'ont l'air de rien mais dont on ne peut plus supporter la présence une fois qu'on les a notées, particulièrement dans les tics de langage. Il y a les évidents en fait et sempiternels Tu vois ? mais ceux là ont pour eux d'être évidents : c'est du caca dans la bouche des gens, mais on le sait. Ça ne sert à rien, mais on est au courant. Et puis après tous, les gens parlent mal, c'est bien connu.

Mais il y a des gens qui parlent devant tout le monde, et là c'est encore plus stressant. À chaque fois que ma télé (rarement la mienne, remarquez, la mienne ne passe généralement que les Simpson et des dvds savamment choisis) m'éructe un au jour d'aujourd'hui, j'ai l'impression d'entendre une craie grincer sur un tableau noir et je ne rêve que d'écraser la tête de l'importun que les ondes ont relayé entre deux fesses d'obèse.

Notes à mes commentateurs

D'accord, ça fait un peu pédant de parler de mes commentateurs, je n'ai pas la notoriété de certains de mes copains, mais soit, là n'est pas le propos.

Je voulais juste signaler que j'en ai ma claque d'accepter au prétexte de la liberté d'expression des commentaires qui me fatiguent. A partir de maintenant, je vais simplement supprimer ceux que je n'ai pas envie de voir. Est-ce à dire qu'il sera impossible de n'être pas d'accord avec moi en ces pages ? Non point : Ne soyez pas d'accord, ça m'arrange, il y a de quoi discuter, par contre, évitez absolument :

les manuscrits de l'artiste : notes du japon

Lors d'une conversation avec une fée de mes amies, je me suis vu demander mon mode de fonctionnement quant à l'écriture de mes comptes-rendus de vacances. N'ayant pas pour le moment d'autre idée pour repousser cette écriture proprement dite, je vous fais profiter de ma réponse.

Quand je pars en vacances, j'emporte un carnet. Il n'a pas besoin d'être grand : préférant largement, lorsque je suis à l'autre bout de la planète, vivre des expériences plutôt que passer des heures à les consigner, mes notes sont synthétiques à l'extrême, de l'ordre de moins d'une dizaine de lignes de mots mis bout à bout pour chaque jour.

Une fois rentré, et dès que j'en trouve le temps, je tape ces quelques notes et je classe mes photos par jour. Puis, pour chaque jour, je relis les notes du jour, celles des jours suivants pour voir s'il n'y a rien à amener, j'essaie de me souvenir à quoi tout correspond, je regarde les photos pour m'imprégner de l'ambiance et éventuellement ajouter des choses qui ne sont pas dans les notes et puis je me lance. Parfois, sur certains points, histoire de ne pas raconter de conneries, je vais faire un tour sur Wikipedia (Wikipedia sait tout, Wikipedia voit tout) pour mettre à plat ce que j'ai emmagasiné de manière trop floue pour l'expliquer clairement (l'explication sur les alphabets japonais par exemple.)

Ça peut me prendre des heures : j'écris lentement, j'ai une faible capacité de concentration et j'ai d'autres trucs à faire. De plus, lorsque c'est terminé, il faut encore que je trie les photos du jour (il peut en avoir plusieurs dizaines) pour choisir celles qui ont un minimum d'intérêt, puis mettre en page le texte avec les images, ouf, c'est fini !

Je ne sais pas si c'est parce que je deviens de plus en plus verbeux, mais c'est de plus en plus lent : il y a deux ans, ça m'avait pris autant de jours à écrire que j'avais eu de jours de vacances, l'année dernière, j'avais un peu dépassé, ce coup-ci, je suis rentré depuis quinze jours et je n'ai raconté que deux jours et demi (le demi arrive, patience.)

Bon, tout ça pour dire que ça va prendre du temps, alors voilà mes notes pour patienter. Et puis histoire de ne plus vous faire croûler sous le volume, je vais peut-être commencer à raconter mes journées en plusieurs morceaux. Non, ne me remerciez pas, c'est plaisir.

désespoir

Le désespoir, lui-même, pour peu qu'il se prolonge, devient une sorte d'asile dans lequel on peut s'asseoir et reposer.
Sainte-Beuve

Une certaine continuité dans le désespoir peut engendrer la joie.
Albert Camus

J'aimerais terminer sur un message d'espoir. Je n'en ai pas. En échange, est-ce que deux messages de désespoir vous iraient ?
Woody Allen

Vous n'avez pas le beau rôle.

Je ne vais pas très bien, je suis un peu tout cassé dedans. Mais je sais encore un peu me tenir : Dans la vie de tous les jours, je fais montre ces temps-ci d'ironie, d'amertume désabusée et de résignation qui ne s'accepte pas. Voyez comme sont les choses : autour de moi des gens me trouvent en forme, voire drôle.

Et vous pourriez être auprès de moi en ces temps troublés, et je serais peut-être finalement un joyeux luron, qui sait ? Ah non, pas vous. Parce que vous êtes à l'intérieur du camp, et que tout ça, finalement, ce ne sont que des défenses entre mon état actuel et le monde extérieur. Vous êtes vous déjà senti très mal ? Vous en êtes vous ouverts à votre entourage (je parle de l'entourage, pas juste la meilleure copine, la sœur compréhensive et autres confidents) ? Ça fait mal, hein ?

Inspiration enfuie

Avant j'avais des idées...
Moi je

Avant, j'écrivais des chansons, c'était rigolo. C'était le but, d'ailleurs, d'être rigolo : J'étais un habitué des chansons bêtes. Le but, au départ, ce n'était pas d'être un grand auteur, mais de déconner avec les copains. Alors nous avons écrit des chansons.

Au départ, j'ai surtout balancé quelques accords sur des textes du Toune, et puis petit à petit, j'ai commencé à mettre quelques mots à moi dans ces textes, et même qu'un jour j'en ai écrit un complet tout seul !

désolé !

On ne va jamais si loin que lorsque l'on ne sait pas où l'on va.
Oliver Cromwell

Fichtre, réactions diverses à mon dernier dito... Des gens qui trouvent ça joli, des gens qui sont touchés, des gens qui se demandent pourquoi je pète un plomb et qui me demandent de me remettre à écrire normalement. Diantre, je n'ai jamais eu autant de réactions !

Je voudrais mettre une chose au point : contrairement à ce que certains ont pensé, il ne s'agissait pas du tout d'un piètre tentative de faire de la poésie, de l'art, de la littérature ou n'importe laquelle de ces choses dont je suis incapable. Disons que c'était une parabole : j'avais juste quelque chose à exprimer qui me paraissait ne pas devoir être dit directement. Aujourd'hui, je pense que seul les gens qui me connaissent bien ont compris ce qui me trotte dans la tête en ce moment et c'est bien. Je ne tiens pas non plus à m'étaler sur la place publique.