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Arts et culture. Catégorie faiblement utilisée pour des raisons évidentes de déficiences artistiques et culturelles.

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samedi 16 juin 2007

Ah oui, tiens ...

Je n'avais jamais fait le lien entre le bronzage et le bronze. Ni entre les comprimés et le fait de comprimer des trucs.

samedi 2 juin 2007

Jeanne Cherhal - l'Eau

Je vous dis ça, c'est pour me débarrasser, mais j'ai vraiment aimé le dernier album de Jeanne Cheral.

Jeanne Cherhal, c'est comme Emma de Caunes ou Cécile de France : Je suis amoureux. Alors elle pourrait faire de la merde, je m'en foutrais, je l'aimerais quand même. Ceci dit, et c'est bien agréable de sa part, j'aime plutôt pas mal ce qu'elle fait. Pas que je sois forcément béât d'admiration, mais voilà, à la base, j'ai une certaine sympathie pour ce qu'elle fait. Je suis loin d'être le plus gros client de la nouvelle chanson française qui raconte comment elle va chercher le pain. Prenez Bénabar, il est fort sympathique, mais est-ce qu'il apporte à la chanson autant qu'un Gainsbourg ou autant qu'un Michel Delpech (je n'ai aucune antipathie envers Michel Delpech) ? - , mais j'avais bien apprécié son précédent album : elle sait écrire un texte.

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mercredi 30 mai 2007

Benoit Morel - Félin pour l'autre

Je vous dis ça, c'est pour me débarrasser mais j'ai écouté l'album solo de Benoit Morel.

Moi, Benoit Morel, je suis vraiment fan, j'ai dit et répété que quand on cherchait en France, de nos jours, des textes dans la lignée de ceux de Brassens, on ferait bien mieux d'aller écouter les siens plutôt que beaucoup d'autres prétendants auto ou média-proclamés. J'ai toujours été fan de la musique de la Tordue, mais ce sont ses textes qui pour moi en ont fait un groupe au dessus de beaucoup d'autres.

Et puis les membres de la Tordue se sont séparés et ont navigué en dehors des radars pendant un certain temps, jusqu'au jour où je suis tombé en face d'une affiche qui annonçait des concerts et un album solo de Benoit Morel. Pensez si j'étais intéressé. C'est bien simple, c'était le meilleur album de l'année avant même que je l'achète.

Et puis je l'ai acheté.

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mercredi 16 mai 2007

Mais pourquoi le dernier album de Bjork est-il si secoué ?

secouée bjork

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vendredi 4 mai 2007

Elle va revivre !

J'ai enfin confié ma vieille Guild B302 à un luthier qui va lui rendre la vie. Je suis impatient.

mercredi 2 mai 2007

Non aedificandi

Zone non aedificandi : Zone inconstructible. À Paris, au XIXème, c'est la zone militaire fortifiée, à savoir les remparts de Thiers[1] qui ne servaient plus à grand chose après la défaite de 70. Là va s'installer toute une population pauvre qui y construira des abris de fortune, des bidonvilles, dirions nous maintenant. On appellait ces gens des zoniers ou zonnards[2].

photo: Zoniers de la porte d'Ivry, Eugène Atget

La prochaine fois que votre mère rentrera dans votre chambre et décrétera que c'est vraiment trop la zone, vous pourrez lui clouer le bec grâce à votre culture sans bornes.

Notes

[1] Oui, le Sarkozy de l'époque, celui qui a réprimé la Commune dans le sang.

[2] Je vous conseille très fort les photos de Zoniers d'Atget (actuellement exposé à la BNF.)

mardi 20 février 2007

la Môme

Une fois n'est pas coutume, nous sommes allés voir un film dont on parle à la télé. J'en ai vu d'autres, remarquez bien. Par exemple, j'ai vu Titanic, j'ai vu un long dimanche de fiançailles ou j'ai vu Gangs of New-York. J'y ai même vaguement noté des gens qui se battaient, des histoires d'amour ou du jaune.

Mais surtout, j'y ai vu le Titanic, New-York au XVIIème siècle ou Paris au début du XXème. Le cinéma, maintenant, quand on y met des moyens, ça permet des faire des reconstitutions tout à fait sympathiques. Je n'ai pas vu Gangs of New-York quand il est sorti, mais quand j'ai commencé à m'intéresser un peu à l'histoire du patelin, il m'a paru évident que je devais le voir. Les reconstitutions de cinéma ne sont pas parfaites, non, mais elles sont une illustration extraordinaire quand elles sont faites correctement.

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vendredi 9 février 2007

Le plus grand Belge mort

C'est quand même un dur métier que d'être journaliste. Je pense à cet andouille l'autre jour sur France Inter qui disait à Bayrou qu'il ne pouvait pas ne pas se placer entre Sarkozy et Royal (Vous voterez pour qui au deuxième tour ?), il avait tout compris des positions de son invité, celui là. Je pense aussi à ce crétin sur France 5 qui recevait entre autres Albert Algoud, spécialiste reconnu de toutes choses tintinophilesques et qui lui soutenait que mais si, Hergé était un vieux réac un peu facho, que lui il savait.

Nan mais il avait sûrement raison, qu'est-ce qu'ils y connaissent, les spécialistes ? Ils présentent une émission, eux ? Non ? Bon alors ?

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dimanche 4 février 2007

Trognon

Vous croyez que trognon[1], c'est bêtement l'abréviation de trop mignon ?

Notes

[1] Dans Gnéééééé, gnil est trognon !, pas dans Je l'ai possédé jusqu'au trognon, ce gros naze.

jeudi 18 janvier 2007

le maillon fort

Est-ce que les publicitaires qui utilisent l'expression le maillon fort ont la moindre idée de ce que représente l'image du maillon faible ?

Cons.

lundi 8 janvier 2007

C'est aujourd'hui qu'il faut péter les dents à ceux qui écrivent "c'est aujourd'hui"

Il y a des petites choses qui n'ont l'air de rien mais dont on ne peut plus supporter la présence une fois qu'on les a notées, particulièrement dans les tics de langage. Il y a les évidents en fait et sempiternels Tu vois ? mais ceux là ont pour eux d'être évidents : c'est du caca dans la bouche des gens, mais on le sait. Ça ne sert à rien, mais on est au courant. Et puis après tous, les gens parlent mal, c'est bien connu.

Mais il y a des gens qui parlent devant tout le monde, et là c'est encore plus stressant. À chaque fois que ma télé (rarement la mienne, remarquez, la mienne ne passe généralement que les Simpson et des dvds savamment choisis) m'éructe un au jour d'aujourd'hui, j'ai l'impression d'entendre une craie grincer sur un tableau noir et je ne rêve que d'écraser la tête de l'importun que les ondes ont relayé entre deux fesses d'obèse.

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vendredi 24 novembre 2006

Déjeuner.

Un qui m'a frappé il n'y a pas longtemps (et dont je suis en train de parler dans un autre texte, c'est pour ça que.) : Aviez-vous remarqué que le déjeuner, c'était exactement la même chose que le breakfast. - Jeûner" ; arrêter de jeûner. et "Breaking the Fast ; Casser le jeûne. Ah oui, il ne s'agit en aucun cas du fast de rapidité.

Par ailleurs, pour ceux qui se poseraient des question : le déjeuner, c'est bien, à l'origine, le premier repas de la journée. On le retrouve encore en Belgique où les trois repas de la journée sont le déjeuner, le dîner et le souper. Le petit déjeuner, c'est -si j'ose dire- un francisisme qui nous vient de Louis XIV, cette grosse larve : quand il se levait à midi et prenait son déjeuner, la Cour le prenait avec lui. Sauf que la Cour, elle était déjà debout depuis des heures et elle avait faim, d'où l'idée d'un déjeuner avant le déjeuner royal : le petit déjeuner.

lundi 2 octobre 2006

Une soirée avec les Épis Noirs : de retour au Paradis.

Ah mais ta vie, Jocaste, c'est une autre histoire ... C'est complexe !
Créon.

C'est tellement pratique d'avoir quelqu'un de responsable au dessus de soi qui n'existe pas.
le même.

J'ai eu la chance le week-end dernier de retourner voir une représentation de Bienvenue au Paradis des Épis Noirs, spectacle dont j'avais déjà parlé il y a jolie lurette (déjà un an et demi ? Pfiou, ça file, le temps !), et j'ai pris une décision : il me faudra dorénavant aller voir chacun de leurs nouveaux spectacles au moins deux fois : la première dans les premières semaines, la seconde alors qu'il aura bien vécu et se sera affiné.

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mercredi 13 septembre 2006

le meilleur groupe du monde

Ainsi que le savent les lecteurs fidèles - ou les lecteurs volages tombés sur le bon texte - je fais de la musique, je fais partie d'un groupe. Je joue de la guitare, je joue des claviers, je joue du ukulélé, et je sais à peu près où poser mes mains et comment sortir des notes d'une flûte traversière, d'un accordéon, d'un saz ou de n'importe quoi qui me tombe dans les mains : quand on connaît un minimum de théorie et qu'on a posé ses mains sur des tas d'instruments, l'instrument nouveau qui apparaît à toujours des similitudes avec l'un ou l'autre.

Mais si vous me demandez ce que je fais, la réponse de base sera toujours la même : je suis bassiste. J'aime ça, j'ai commencé par là, je finirai par là. La basse, c'est un instrument très particulier : une blague récurrente à son propos est que c'est l'instrument que l'on n'entend que lorsqu'il s'arrête, ce qui n'est pas faux : personne ne prête attention à ce truc qui joue derrière les autres. Sauf que ce truc derrière les autres, ça a beaucoup plus d'influence sur le groupe qu'on ne l'imagine : un bassiste copain avec son batteur peut diriger assez facilement les morceaux, ça fait un peu éminence grise, homme de l'ombre, et ce n'est pas du tout désagréable.

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mercredi 9 août 2006

David Gilmour en concert, au Grand-Rex, à l'Olympia et au théâtre antique de Vienne.

Allez, finalement, vous l'avez bien deviné : c'est Gilmour que je suis allé voir, et plutôt deux fois qu'une.

Dans le petit monde des fans, on se tient au courant, on savait donc depuis longtemps que son album allait sortir et qu'il allait partir en tournée. Quelques jours avant que les places n'entrent en vente, on a appris les dates et les lieux. On savait qu'il fallait se tenir à l'affut, parce qu'il n'avait pas l'intention de faire la tournée des stades, mais bien de se produire dans des salles à taille humaine. Ça veut dire beaucoup de choses, ça veut dire entre autres qu'il n'y aurait pas de places pour tout le monde.

J'étais donc le nez dans le guidon pour acheter mes places dès qu'elles seraient disponibles. J'avais regardé les dates : En France, il ne jouait que deux soirs, tous les deux à Paris : au Grand Rex d'abord, puis le lendemain à l'Olympia. Pour moi, ça a été vite réfléchi : ça serait l'Olympia, parce que c'est l'Olympia, merde !

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jeudi 3 août 2006

Pink Floyd (et assimilés) sur scène.

J'ai découvert Pink Floyd (et en règle générale la musique) en 1985, ce qui était un très mauvaise année : le groupe, après un dernier album que beaucoup ont jugé décevant, ou en tout cas indigne des monuments qu'ils avaient produits par le passé, était considéré comme mort. Je le découvrais donc sur le tard, sur le trop tard, et j'allais me résoudre à adorer un dieu empaillé, j'avais raté le monument sur scène (car d'une part oui, je suis un adorateur inconditionnel, c'est quand même pratique d'être fan du meilleur groupe du monde. Et d'autre part, mes lectures m'ont vite appris que le Floyd sur scène ne ressemblait à rien d'autre et que ne connaître d'eux que leur œuvre enregistré n'était qu'approcher ce qui les rendait uniques.)

Et puis finalement, j'ai eu plutôt de la chance, pour quelqu'un qui s'était résolu à ne jamais les voir en concert : quelques mois plus tard, les magazines faisaient état de rumeurs qui annonçait un nouvel album malgré le départ de l'auteur compositeur principal du groupe, puis les rumeurs se faisaient annonces officielles, et la tournée allait suivre. Au fil des années, j'ai eu l'occasion de les applaudir en 1988 à Montpellier, en 1989 à Bercy, en 1995 à Montpellier encore, et la même année à Werchter.

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mardi 18 juillet 2006

Tentation

Au soir de mes vingt ans, j'irai dans le quartier
Agacé par les poux, t'admirer toute nue :
Alors je humerai les fleurs que vous vantiez
Je laisserai le vent me chatouiller l'anus
Je ne dirai nul mot, je te hurlerai "viens !",
Mais l'amour infini battra le macadam
J'irai par les chemins comme un bohémien
Par Jupiter, - usé comme un chameau sans âme.

Arthur Rimbaud, poème inédit.

mardi 11 juillet 2006

meeeeeeeeeeeeeerde !

Syd Barrett est mort.

vendredi 16 juin 2006

le Cirque des Mirages à la Cigale

photo: yanowski Or ça donc, il y a peu, invitée par Julie, j'ai fait l'aller-retour sur Paris pour aller à la Cigale voir avec elle le Cirque des Mirages sur scène. J'avais déjà parlé d'eux lorsque j'ai découvert leur premier album, en bien, parce que c'est bien. Et j'étais fort curieux de les voir en chair et en os, tant ce disque, enregistré en public, transpirait la scène et le contact avec le public.

C'était plus qu'à la hauteur de mes espérances : les planches sont vraiment leur élément. La Cigale est un théâtre, mais ils en font un cabaret, quelque part à mi-chemin entre la fin du dix-neuvième et les années 30. Tout ce qui m'avait paru emprunté à l'écoute du disque est ici tout à fait à sa place, justifié : il s'agit de la part du chanteur d'une performance d'acteur, il devient chacun des personnages des histoires qu'il nous raconte, un bateleur, un cosaque, un gangster, un poète maudit ... Chaque chanson est un nouveau monde, une nouvelle histoire, et une nouvelle occasion pour le public de prendre son pied.

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mercredi 24 mai 2006

"N'y va pas, c'est chiant."

En gros, c'est la même histoire qu'Indiana Jones, sauf que là, ils se prennent au sérieux...

Julie, après une projection privée du Da Vinci Code[1] Ça sera sans aucun doute la critique la plus pertinente qu'aura ce film.

Notes

[1] Ah ben ouais, elle n'allait pas payer non plus.

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