Métaphore

Il fait froid dehors

Archives septembre 2007

Bilan annuel en retard

Je m'aperçois avec force retard que j'ai oublié cette année le rituel du dital d'anniversaire de ce site. Étant donné que ça répond aisément à la question Mais de quoi vais-je parler ?, je m'y mets illico. Quant à l'autre question : Comment vais-je en parler ?, la réponse est facile à trouver aussi, puisque je vais en profiter pour répondre en retard à une chaîne que m'avait lancée Franck à un moment où j'avais autre chose en tête. (et pour fêter ça, on ressort les vieux habits !)

L'idée est donc d'énoncer cinq raisons à l'existence de ce carnet. Allons-y.

dernier concert avant l'autoroute

Samedi soir, c'est le dernier concert d'Alwijn dans sa formation (presque) d'origine puisque nous perdons notre batteur. Venez !

la goutte au nez

Paris, juillet 2006.
Paris, juillet 2006.

Ça commence à faire beaucoup

Avertissement : Ce qui suit est un exposé, absolument pas une plainte.

Si vous m'avez lu, vous savez que ces derniers temps, j'ai eu un ou deux petits problèmes. Bon, ce n'est pas grave, ça arrive d'avoir des problèmes, on sert les dents et on passe à travers. C'est juste que ça a été un peu difficile parce qu'il y a eu plusieurs choses d'un coup. Si rien de plus ne me tombe dessus, je pense que la tendance est à l'amélioration.

J'ai passé une très mauvaise nuit de jeudi à vendredi, avec cauchemars inclus. De façon générale, je n'ai pas eu une très bonne semaine et je l'ai finie un peu fatigué, j. J'étais bien content de pouvoir un peu décompresser, j'ai commencé vendredi par aller passer la soirée avec des copains que j'aime bien. C'est là que mon batteur préféré (avec qui je joue depuis huit ans et avec qui j'ai un plaisir énorme à jouer) m'a annoncé qu'il quittait le groupe, ce qui met donc celui-ci en parenthèse pour un bout de temps, si pas définitivement d'ailleurs. J'ai accusé le coup. La nuit qui a suivi, j'ai encore fait une série de cauchemars, et puis je me suis réveillé, et puis je me suis rendormi, et puis j'ai fait une deuxième série de cauchemars.

Merci la Banque Postale ...

En photographiant la Terre vue du ciel, j'ai compris que ce travail devait porter au plus grand nombre le message que j'ai reçu pendant toutes ces années : la Terre et fragile.
Yann Arthus-Bertrand

La citation ci-dessus vient de mon dernier relevé de compte. Ah, ils ont la place de l'écrire, avec leur nouveau format beaucoup plus grand que l'ancien : une feuille A4 pour une seule opération ! Hé, bande de cons, préserver la terre qui est fragile, ça en passerait pas aussi par éviter des abus de gaspillage pareils ?

Yang

C'est marrant comme il suffit d'expliquer que tout va bien pour que ça s'arrête.

Nouvelles du front (le mien)

Ça va ... plutôt mieux. Physiquement, d'abord, si les douleurs au poignet sont toujours là, surtout le matin, je récupère une certaine dextérité et par contrecoup sans doute, il y a belle lurette que je n'avais pas joué autant d'orgue et de guitare. J'ai d'ailleurs l'impression de progresser sur ces instruments plus que je ne l'avais fait depuis longtemps. (Mais bordel, ça va faire un mois ce week-end que je suis déplâtré, quand est-ce que je vais vraiment tout récupérer ?)

Mentalement ensuite, les nuages noirs d'il y a trois semaines s'éloignent, même si le temps au beau fixe n'est pas encore d'actualité.

petite victoire

Je me suis rendu compte hier que j'arrivais (en grimaçant) de nouveau à fermer le poing. C'est un petit pas, mais il va dans la bonne direction.

Été indien

Paris, juillet 2007.
Paris, juillet 2007.

petites vacances

Quelques jours sans trop vous embêter : mon modem est mort. Je serai donc jusqu'à nouvel ordre absent de 18h à 9h...

tas de petits conforts quotidiens

On ne fait pas vraiment attention en temps normal, mais avoir deux mains, c'est quand même fort pratique. Je me suis rendu compte que quand on vit seul, en être réduit à n'utiliser que sa main gauche (gauchers, inversez,) ça se révélait super chiant à peu près toutes les trois minutes.

D'abord, il y a ce qu'on peut faire d'une main, mais pas de la mauvaise : écrire, évidemment. J'ai du me battre avec la paperasse avec deux emmerdements majeurs : Ne pas pouvoir signer et ne pas pouvoir rédiger une adresse sur une enveloppe. Ensuite, tout ce qu'on peut faire d'une main, mais qui devient délicat de la mauvaise : se laver les dents ou se raser par exemple. Ou alors utiliser les serrures, avec ma tendance imbécile à faire symétriquement les choses en passant d'une main à l'autre, j'ai essayé de fermer beaucoup de portes que je voulais emprunter ces derniers temps.

Et puis il y a le reste, le gros : tout ce qu'on fait habituellement à deux mains sans y penser, tant qu'on en a deux.

Retour à Bruxelles

Bruxelles est la capitale de la Région Bruxelles-Capitale, de la Flandre, de la Belgique, de l'Union Européenne et peut-être un jour du monde.
la Désencyclopédie

C'est absolument crétin : après avoir passé sept semaines à tourner en rond sans pouvoir rien faire, à être de plus en plus amorphe à force de me faire chier et de ne pas dormir, j'ai enfin pu me remettre petit à petit à écrire, à faire de la musique, et d'autres choses qui m'étaient interdites. Dit autrement : après sept semaines de merde, j'ai enfin pu recommencer à vivre et à profiter de mon temps libre. Bien entendu, c'est à ce moment là que je dois repartir bosser.

Bruxelles n'a pas changé en mon absence. J'ai même, encore plus tristement, l'impression de l'avoir quittée il y a une semaine, sauf que je n'ai pas pu profiter des mois d'été et du rythme ralenti de la ville, alors que j'aime ça. Je suis en train de me remettre dans le bain du boulot et les flics du coin continuent à se comporter comme si on était à l'orée d'une guerre thermonucléaire globale.

Bref, rien n'a changé.

(Ah si : mon modem est mort. Disparition totale d'Internet entre 9h et 18h jusqu'à nouvel ordre donc.)

Almirez Jazz bass

J'ai donc fait la braderie de Lille le week-end dernier, comme tous les ans. Et comme tous les ans, flâner dans la cohue ne m'intéresse guère, donc Julie et moi y sommes allés très tôt samedi, histoire de pouvoir arpenter le plus de rues possibles avant que la foule ne devienne trop compacte. Elle regardait les meubles, je regardais les instruments, et ce n'est pas totalement incompatible : à la Braderie, il y a trois vendeurs potentiels pour les instruments de musique : le gars qui s'y connaît, le gars qui n'y connaît rien, et le gars qui vend des meubles.

Guild B302

Je me suis très vite rendu compte que la Höfner manquait de polyvalence, et très vite, j'ai été ouvert à l'idée de posséder une deuxième basse. Le jour où un de mes copains, guitariste en manque de sous, m'a annoncé qu'il avait une basse qu'il cherchait à revendre, je suis tout de suite allé voir ce dont il s'agissait. L'engin me paraissant sympathique pour un prix qui ne l'était pas moins (900fr, flycase inclus) je me suis laissé tenter. De toutes façons, j'étais obligé : le flycase était entre autres décoré d'un autocollant vantant le Pink Floyd Coffeeshop à Amsterdam.

Des basses

Pour ceux qui auraient du mal à cliquer sur le lien Archives, une petite liste des articles sur mes basses :

La série est maintenant terminée. Quand j'aurai le courage (car il en faut) je vous en ferai une sur mes guitares.

Stagg AB203CE-SB

Bon, celle là, ce n'est pas la femme de ma vie. Il y avait belle lurette que j'avais envie d'une basse acoustique et je me suis juste laissé tenter le jour où j'en ai trouvé une à moins de 150€. Pour ce prix là, il ne faut pas s'attendre à recevoir une Takamine TB10.

Vantage 725B

J'ai toujours eu plutôt tendance à profiter des occasions ponctuelles d'agrandir ma collection plutôt que de mettre de côté pour m'acheter des instruments à mettre sous clefs tellement ils coûtent cher. Ça m'a permis à plusieurs reprises de fréquenter des marques qui laisseront peu de traces dans la légende. Parmi ces marques, il y en a une qui a ma sympathie : Vantage. Les divers instruments de la marque que j'ai eu l'occasion d'utiliser étaient tous honnêtes, de bonne qualité et utilisables un peu plus loin que pour les premiers pas (je connais d'autres marques que je conseille pour les grands débutants qui veulent un premier instrument à faible prix tant qu'ils ne sont pas sûrs de leur vocation. Mais si la vocation se confirme, leur premier réflexe sera d'acheter ensuite une vraie guitare.)

Des Vantage, aujourd'hui, j'en ai trois, dont une basse. Son petit nom, c'est la 725b.

Höfner 500/1

J'en étais donc à pencher tout doucement vers la guitare, parce que si le son de la basse me plaisait, je trouvais l'instrument inesthétique. Pour être plus exact, il existait bien une basse que je trouvais belle, mais c'était un instrument très particulier qui, pensais-je, ne se trouvait plus que d'occasion après des recherches réservées au professionnels, à des prix eux aussi réservés aux professionnels.

Et voilà qu'un soir de juin (je devais m'inscrire aux Ateliers Rock en septembre) alors que j'étais en route pour une soirée biture dans une cave d'une maison désaffectée du vieux Lille, je passe devant la vitrine d'un magasin de musique. Et dans cette vitrine trônait, radieuse, la basse qui me faisait rêver. Et j'ai su qu'un jour elle serait mienne !

Musique !

Quand j'étais petit, en plus de n'être pas grand, j'ai pris des cours de musique. De piano plus exactement... Enfin, de piano : suivant les bonnes vieilles méthodes, j'ai commencé par une année de solfège sans toucher aucun instrument, j'ai donc réagi comme la plupart des mômes à qui on impose ce cursus : j'ai détesté ça.

Et tout à fait logiquement, puisque je détestais ça, j'étais nul. Mais pas nul pour rire, vraiment nul ; entouré de gamins de mon âge qui détestaient ça autant que moi, je mettais la plus mauvaise volonté du monde pour apprendre à lire mes partitions, ce qui m'a valu très vite d'être entouré de gamins plus jeunes que moi et d'ajouter à cette honte là celle de les voir se débrouiller bien mieux que je n'aurais imaginé le faire. Le résultat a été assez fascinant, puisqu'après avoir eu de justesse ma première année la première année, j'ai fait deux fois la deuxième année, trois fois la troisième année et que j'ai arrêté de justesse dès que j'en ai eu l'autorisation parentale au moment où s'annonçait une quatrième troisième année qui aurait brisé cette belle progression.

La meilleure thérapie

Voilà une braderie de passée et pour une fois, j'ai trouvé quoi faire de mes sous (j'en cause dans la semaine.) Je passais juste vous dire que, rapport à l'efficacité des médicaments, il vaut mieux faire des crises d'anxiété que des migraines, les remèdes sont bien plus efficaces.