Guild B302
Je me suis très vite rendu compte que la Höfner manquait de polyvalence, et très vite, j'ai été ouvert à l'idée de posséder une deuxième basse. Le jour où un de mes copains, guitariste en manque de sous, m'a annoncé qu'il avait une basse qu'il cherchait à revendre, je suis tout de suite allé voir ce dont il s'agissait. L'engin me paraissant sympathique pour un prix qui ne l'était pas moins (900fr, flycase inclus) je me suis laissé tenter. De toutes façons, j'étais obligé : le flycase était entre autres décoré d'un autocollant vantant le Pink Floyd Coffeeshop à Amsterdam.
J'étais donc le nouveau propriétaire d'une Guild B302. Ce qu'on peut appeler une grosse américaine : 4 kilogs de bois massif, un manche collé, et le plu gros sustain que j'ai jamais vu sur un basse : on peut faire sonner une corde à vide, poser l'engin quelque part, aller pisser, boire un coup avec des potes, manger un couscous, peindre une nature morte ; Quand on revient, la corde sonne toujours.
Malheureusement, j'ai très peu joué avec elle. Je ne saurais plus donner de chronologie précise, mais j'étais encore débutant à l'époque, ce devait être au cours de ma première ou deuxième année, je n'y connaissais pas grand chose, et Je l'ai confiée pour remise en forme à un charlatan qui en a profité pour me prendre du fric et remplacer les micros d'origine par deux micros qu'il a récupérés je ne sais où et qu'il a collé comme une merde n'importe comment. Et moi je n'ai rien vu, que la difficulté de jouer longtemps en posant le pouce sur des vis de menuisier qui dépassaient.
De toutes façons, à cette époque là, j'ai simplement arrêté la basse pour plusieurs années, et je n'ai repris qu'après avoir acheté la Vantage, laissant la Guild prendre la poussière dans un coin. Et puis il y a un an, j'ai décidé de la ressortir pour un concert et j'ai pris un pied monstrueux (et un mal de dos extraordinaire.) Du coup je l'ai reprise pour un second concert et ... ça n'a pas très bien fonctionné. Je me suis rendu compte qu'elle avait un vrai potentiel mais qu'elle n'était pas fiable, je l'ai donc confié à des luthiers qui me l'ont ressuscitée.
Bien entendu, juste après l'avoir récupérée, je me suis cassé le poignet.
J'attends maintenant avec impatience notre prochain concert (le 29) pour faire parler la bête.
Publié le 06/09/07, dans la rubrique lez'Arts.
(lire d'autres billets sur : basse instruments )
Commentaires
1. Par zak, le 06/09/2007 à 23:24
2. Par zak, le 06/09/2007 à 23:38
3. Par pat, le 13/02/2008 à 16:04