Métaphore

Il fait froid dehors

Archives octobre 2007

Liberté et grands espaces

Il y a quelque temps, quand je n'allais pas très fort, je me suis mis à dormir avec un petit carnet à proximité, histoire de noter mes rêves, étant dans une période où je m'en souvenais plus que d'habitude. Malheureusement, si je m'en souvenais plus que d'habitude, c'est qu'ils étaient plutôt (très) mauvais, et j'ai arrêté assez vite. Cette petite gymnastique matinale m'a amené à remarquer que je me souvenais finalement souvent de mes rêves au réveil, ils disparaissent juste dans la minute qui suit. Il suffit pour les conserver de faire un effort conscient de transfert dans une mémoire un peu moins volatile (ce qui reste une gymnastique, je crois bien que c'est la conscience qui les efface, justement.)

Cette nuit, j'ai deux rêves au moins qui me sont restés (oui, je me suis réveillé en pleine nuit.) Bien que fort différents, les deux m'offraient les mêmes plaisirs : liberté et grands espaces. Des rêves qui ne donnaient envie que d'une chose : faire une cure de vert très large, d'aller se promener dans un coin où les paysages sont grandioses, où les gens sont rares, mais sympas et où l'air est rempli de plus d'oxygène que d'hydrocarbures. Si en plus ça peut être dépaysant et loin, c'est encore mieux ; Quelque chose comme la Nouvelle Zélande, disons.

Ça vient, oui ?

Mais-euh ! Voilà quelques jours que Google a annoncé la disponibilité du IMAP dans GMail, et toujours rien sur mon compte.

Les rues de Bruxelles

Il y a des années, dans une rue de mon petit patelin en France, la chaussée s'est effondrée sur une soixantaine de centimètres, j'avais trouvé ça impressionnant : Comment une chaussée peut-elle s'effondrer sur elle-même ? J'ai eu l'impression d'habiter un patelin où les infrastructures étaient totalement pourries.

Hier, l'avenue Louise, une des très grosses avenues de Bruxelles, juste à côté de chez moi, a été fermée toute la journée, le temps qu'on récupère les morceaux d'une grue qui menaçait de s'effondrer suite à un effondrement de chaussée autrement plus conséquent. Il y a quelques années, ce sont à quelques jours d'intervalle les rues de la Loi et Belliard -deux accès majeurs pour respectivement entrer et sortir de Bruxelles - qui s'effondraient sur elles mêmes pour deux raisons totalement différentes, laissant des trous profonds de sept et douze mètres tout de même. Du coup, le trou qui est un jour apparu brutalement sous mes fenêtres était ridicule, ce n'était qu'un effondrement de chaussée ridicule dans une ville qui en a visiblement une grande tradition.

Penis enlargement

(Si avec des titres comme ça je ne fais pas du hit, Coco ...)

Collé sur un 4x4, Bruxelles, octobre 2007.


Collé sur un 4x4, Bruxelles, octobre 2007.

Affichette trouvée hier dans la rue, visiblement déscotchée d'une (grosse) voiture :

A penis enlargement would be more climate-friendly that this show-off car!
Too egoistic to protect our common climate?

Si vous ne savez pas quoi coller au cul des 4x4, ne vous gênez pas. (Et bravo à l'artiste.)

La technique, c'est épatant.

La SNCF vient de lancer infolignes.com, un site pour connaître les prévisions de trafic en cas de grève. Ça marche très bien. Sauf quand il y a une grève, bien sûr, puisqu'il s'écroule alors sous la charge.

rapport d'intrusion

Ainsi que vous l'aurez constaté (peut-être) ce site, avec quelques autres hébergés sur la même machine, a été inaccessible pendant un certain temps. C'est parce que j'ai trouvé un pirate en train de se promener dedans. Oh, ce n'était pas grand chose, mais j'ai préféré tout couper le temps d'évaluer les dégâts, et une fois que ça a été fait, par sûreté, j'ai réinstallé la machine.

Violet

Jardins de la Villette, Paris, juillet 2006.
Jardins de la Villette, Paris, juillet 2006.

me revoilou

Retour du site après deux jours d'absence, je réinstallais mon serveur, et ce n'est pas encore tout à fait fini. Je raconte demain (si j'ai le temps.)

Un Monet Dégradé au Musée d'Orsay

La gauche est montée au créneau. "Faut-il attendre que la célèbre Joconde soit, elle aussi, déchirée sur 10 centimètres avant que Mme Albanel se décide à faire vérifier l'état des serrures de ses musées ?", grince le député socialiste Patrick Bloche, dans un communiqué. (source: lemonde.fr)

Hé, connard, la Joconde, c'est pas une toile. Tu m'expliques comment tu déchires une planche (qui plus est sous verre blindé.)

J'ai décidément beaucoup de mal avec les déclarations opportunistes des politiques. Allez-y, continuez à aboyer en fonction des gros titres de TF1, ça va faire avancer le monde.

(Oui, je sais, j'appelle facilement les politiques et les journalistes connard, c'est parce que ça m'énerve !)

C'était bien

Donc voilà, samedi dernier, c'était le dernier concert d'Alwijn, et ça n'a techniquement pas été facile. Adrien jouait sur des claviers qu'il ne connaissait pas parce que ses claviers habituels n'étaient pas en état. Oh, à la base, ce n'est pas bien grave, puisque normalement, ils contrôlent un sampleur, qui est une grosse boite qui contient les sons qui sortiront finalement des enceintes. Sauf que le sampleur en question est tombé pendant les balances et que son disque dur est mort. Résultat : Exit les sons auxquels nous sommes habitués (genre le son de piano trafiqué qui fait toute l'intro d'Echoes), et exit aussi les bruits divers et variés qui étoffent et parfois guident les morceaux. Tant pis, impro.

De mon côté, c'était le baptême du feu de ma Guild, refaite récemment, et de ma jolie 6kgs, révisée également depuis mon achat. Cette dernière s'est révélée pendant les balances trop mal réglée pour être vraiment utilisable (trop fausse dès la septième case.) Tant pis, je n'aurais qu'à jouer sur l'autre. Sauf que quand je suis monté sur scène après la fin de la première partie (les Dentelles Nerveuses, c'est péchu, c'est carré, à conseiller !) j'ai branché ma basse, j'ai accordé ma corde de mi, j'ai accordé ma corde de la, et ... plus rien. Brutalement, plus moyen d'en sortir un son, morte. Bonheur.