Il y a quelque temps, quand je n'allais pas très fort, je me suis mis à dormir avec un petit carnet à proximité, histoire de noter mes rêves, étant dans une période où je m'en souvenais plus que d'habitude. Malheureusement, si je m'en souvenais plus que d'habitude, c'est qu'ils étaient plutôt (très) mauvais, et j'ai arrêté assez vite. Cette petite gymnastique matinale m'a amené à remarquer que je me souvenais finalement souvent de mes rêves au réveil, ils disparaissent juste dans la minute qui suit. Il suffit pour les conserver de faire un effort conscient de transfert dans une mémoire un peu moins volatile (ce qui reste une gymnastique, je crois bien que c'est la conscience qui les efface, justement.)
Cette nuit, j'ai deux rêves au moins qui me sont restés (oui, je me suis réveillé en pleine nuit.) Bien que fort différents, les deux m'offraient les mêmes plaisirs : liberté et grands espaces. Des rêves qui ne donnaient envie que d'une chose : faire une cure de vert très large, d'aller se promener dans un coin où les paysages sont grandioses, où les gens sont rares, mais sympas et où l'air est rempli de plus d'oxygène que d'hydrocarbures. Si en plus ça peut être dépaysant et loin, c'est encore mieux ; Quelque chose comme la Nouvelle Zélande, disons.