Liberté et grands espaces
Par Découvrir - Lien permanent
Il y a quelque temps, quand je n'allais pas très fort, je me suis mis à dormir avec un petit carnet à proximité, histoire de noter mes rêves, étant dans une période où je m'en souvenais plus que d'habitude. Malheureusement, si je m'en souvenais plus que d'habitude, c'est qu'ils étaient plutôt (très) mauvais, et j'ai arrêté assez vite. Cette petite gymnastique matinale m'a amené à remarquer que je me souvenais finalement souvent de mes rêves au réveil, ils disparaissent juste dans la minute qui suit. Il suffit pour les conserver de faire un effort conscient de transfert dans une mémoire un peu moins volatile (ce qui reste une gymnastique, je crois bien que c'est la conscience qui les efface, justement.)
Cette nuit, j'ai deux rêves au moins qui me sont restés (oui, je me suis réveillé en pleine nuit.) Bien que fort différents, les deux m'offraient les mêmes plaisirs : liberté et grands espaces. Des rêves qui ne donnaient envie que d'une chose : faire une cure de vert très large, d'aller se promener dans un coin où les paysages sont grandioses, où les gens sont rares, mais sympas et où l'air est rempli de plus d'oxygène que d'hydrocarbures. Si en plus ça peut être dépaysant et loin, c'est encore mieux ; Quelque chose comme la Nouvelle Zélande, disons.
Ah ben ça tombe vachement bien : dans une semaine, nous serons dans l'avion, à destination d'Auckland, avant un périple de plusieurs milliers de kilomètres qui va nous mener du nord au sud et nous faire traverser des paysages tels qu'on en voit rarement à Paris ou Bruxelles.
Nous sommes en train de nous occuper des derniers préparatifs et nous sommes plutôt impatients de nous mettre en route. En ce qui me concerne, je pense même n'avoir jamais autant attendu le départ. D'abord parce que j'ai vraiment besoin de vacances, ensuite surtout parce que pour la première fois, je n'ai aucune appréhension avant de partir, puisque lors des voyages précédents, j'avais toujours la crainte, immergé dans une culture radicalement différente de la mienne, de faire un faux pas (sauf le Québec, mais l'appréhension était autre : c'était mes premières vacances loin ainsi que les premières avec Julie.)
Là, je n'attends que du plaisir, et vivement que ça commence.
Commentaires
C'est vert et grand, mais niveau musique, c'est un peu le désert, si j'en crois la vilaine pub ci-dessus... :-P
Ecoutes pas le monsieur du dessus, ça fait envie quelque soit la musique ! Même pas besoin de 'zik d'abord \o/
Bon voyage !
Franck> Pas d'inquiétude, il y a belle lurette que je ne l'écoute plus, le monsieur du dessus. Et puis entre nous, un gars qui préfère Vegas, on ne va pas faire trop de cas de son avis en matière de destinations lointaines, hein ?
Petit veinard!!!Je sais pas comment c'est là bas, mais partir, ça fait du bien pour se recaler la cervelle.Bon voyage à vous deux.
Pfff… Même pas mal.
Enfin si un peu quand même.bon voyage zab et julie
caro
Faire la promotion du grand air et des grand espaces, puis prendre un transport aérien hyper-polluant pendant une quinzaine d'heure, puis faire dans ces mêmes grands espaces des milliers de kilomètres (certainement pas en vélo), voilà qui est paradoxal. Moins que le conseil des ministres en Corse, mais quand même.
t'as raison, la prochaine fois, j'y vais à la nage.