Exposé : Je me suis donc cassé le poignet, j'ai chopé un très vilain virus et mes interactions sociales sont réduites à la portion congrue depuis deux mois. On ajoute là dessus deux ou trois problèmes qui s'attaquent plutôt au dedans de la tête au moment où celle-ci est, disons, moins protégée que d'habitude, et me voilà dans un état que je n'ai pas connu depuis une autre vie : Une paranoïa que j'ai du mal à faire taire (alors qu'il le faut, pas seulement pour moi, mais surtout parce que je sais par expérience que ça peut me faire devenir un très gros con vis-à-vis de mes proches) et sur le buffet, prêts à prendre, des médicaments dont je me suis tenu éloigné depuis des lustres, mais que j'ai du aller réclamer après avoir fait ma première crise d'angoisse depuis des années.
Et je voudrais être capable d'écarter la prochaine sans ces merdes chimiques, mais la parano refuse de fermer sa gueule.