Maha-ha viiiiie... › humeurs

Ruminations et maugréements.

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dimanche 17 mai 2009

À quelque-chose, malheur est bon

Très longtemps, je n'ai pas compris les baisses de moral induites par la météo, jusqu'à ces derniers mois où, fragilisé, je m'y suis découvert très sensible, et aujourd'hui il a fait beau.

Il aura suffi d'un peu de soleil sur les Flandres, de quelques personnes que j'aime, d'une Enchianteresse qui a insisté pour me déranger dans mon humeur maussade et asociale pour que vole en éclats mon mal-être d'hier et que je me sente bien.

Je n'ai pas d'animosité envers ces humeurs là quand elles me prennent : j'ai de la douleur en moi, elle doit sortir. Il y a loin, j'ai lu un bouquin de SF dont le prétexte était que le cerveau étirait à l'infini les derniers instants de conscience de quelqu'un mourant dans d'atroces souffrances pour étirer la douleur et la rendre supportable. J'y pense beaucoup ces derniers temps parce que je sens en moi un mécanisme proche : la douleur est là, elle doit sortir, et plus le débit est fort, plus il emporte tout sur son passage. Plus il est faible, et plus l'écoulement est long.

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samedi 16 mai 2009

ça me passera

Temps pourri. souvenirs qui puent. copains pas dispos. boite de cachets vide. humeur exécrable. moral à l'ouest.

Je hais Lille.

dimanche 5 avril 2009

Je m'y ressourçais

En ce moment, pour telle ou telle raison, je suis plongé dans certains souvenirs qui contiennent une grosse part de désagréable, mais c'est bien, parce qu'à force de les avoir devant les yeux, ça tue petit à petit leur charge émotionnelle.

Par contre, Lille, je ne l'ai pas souvent devant les yeux. Et je ne supporte plus de me promener dans ses rues. Tout ça est encore trop rattaché à. On m'a pourri mon refuge.

samedi 28 mars 2009

Transition

Dans mon rêve de cette nuit, c'était elle d'avant qui me racontait sa vie de maintenant. Et j'arrivais presque à faire semblant que ce n'était pas douloureux.

Mes vacances de la semaine passée, pleines d'itinérance et de découvertes, ressemblaient beaucoup aux vacances que nous passions ensemble, avant. Et j'ai eu des bouffées d'elle. J'étais avec une amie et la découverte à deux, c'est bien, mais je crois que l'amour me manque. Elle les aurait aimées en tous cas ; sur bien des points nous nous ressemblions.

Des amis, de la bière, de la fumée et du bruit ; Des discussions idiotes ou sur le sens de la vie ; Plusieurs lieux en quelques courtes heures : la soirée d'avant-hier me ressemblait. Elle n'aurait pas aimé ça et serait partie se coucher tôt ; nous n'avons jamais eu le même rapport au plaisir.

Ça avance. je crois que j'ai quitté le chronique pour le résiduel.

mardi 3 mars 2009

7 ans

J'ai toujours été très sensible à la symbolique des dates et des anniversaires. Et tous ces anniversaires rapprochés en rapport avec le problème qui me préoccupe depuis des mois, c'était un peu beaucoup pour mon moral.

J'ai toujours été très sensible à la symbolique des dates et des anniversaires. La dernière fois que j'ai pris une dizaine au compteur, j'ai appréhendé ça pendant des semaines, si pas des mois. Tellement en fait qu'une fois l'échéance arrivée, je n'en avais plus rien à foutre.

Depuis un peu plus d'une semaine, je me fais ma propre version d'Un jour sans fin : chaque nuit, dans mes rêves, elle me quitte d'une façon différente. Je viens de passer une semaine de merde comme ça ne m'était plus arrivé depuis un certain temps. (enfin, pas tant que ça, pour être honnête.) L'appréhension du dernier anniversaire de la série peut-être. Mais vraiment semaine de merde,j'ai eu l'impression que le coup était en train de sortir.

J'ai toujours été très sensible à la symbolique des dates et des anniversaires. Mais il se passe un truc un peu étrange; Ça changera sans doute dans une paire de jours, mais pour le moment, je ne comprends pas trop.

Aujourd'hui, c'est le septième anniversaire de notre premier baiser.

Et je n'en ai pas grand chose à foutre.

mercredi 11 février 2009

Alors bon

Après grande discussion avec la Dame des Questions ce soir, il semblerait que je vais moins bien que je ne le voudrais croire.

C'est long à venir, hein ?

les promesses non tenues

Ma mésaventure de pizza n'a l'air de rien comme ça, mais elle participe beaucoup de la baisse de mon moral ces derniers jours : Des tas de petites emmerdes, pas des masses de petits plaisirs et surtout une promesse non tenue.

Je ne sais pas si vous vous souvenez de la fois où je n'ai pas reçu mon piano et du coup que ça a donné à mon moral dans les semaines qui ont suivi. Ça peut paraître idiot, mais il y a un fond là dessous. Un traumatisme d'enfance.

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vendredi 6 février 2009

Point de côté

Comme souvent ces derniers temps, j'ai relativement bien dormi (entendre comme une masse.) Encore réveillé ce matin brûlé de l'intérieur par des sentiments négatifs et totalement primitifs. D'après tout le monde et la Dame des Questions, c'est normal, il faut que ça sorte. D'après moi, je déteste quand les belles pensées réfléchies de mon cerveau de sapiens sont balayées par les bouffées haineuses du cerveau reptilien. Je ne veux pas et ne peux pas me permettre ça en ce moment, mais qu'y faire à part simplement les analyser pour les replacer en perspective ?

Il faut que ça sorte. J'ai besoin, peut-être, d'un exutoire physique. Il parait que c'est à ce niveau que j'ai des blocages : Je suis, physiquement, toujours sous contrôle, je ne laisse rien sortir. Alors quoi ? Du sport ? Quel horreur. Du sexe peut-être ? De la basse ? Pas du piano, celui là n'est pas physique, c'est une méditation, et en ce moment, quand je vide la tête un peu trop, j'ai les sentiments qui reviennent, c'est mal.

J'ai compris récemment que j'avais énormément avancé au printemps dernier quand j'ai pris trois semaines d'arrêts sous anxios à haute dose : le cerveau était éteint, seuls les sentiments sortaient. Ça a été difficile, mais qui sait combien de temps je les aurais retenus sans ça ? Même motif pour ma grippe récente : cerveau éteint, ressenti très fort. Pris de l'avance.

Mais quand même, ça fatigue le cœur. En ce moment, le cerveau cherche à avancer, le cœur se traîne derrière avec un point de côté.

dimanche 25 janvier 2009

trisheureux

- J'ai des tas de petites bouffées de nostalgie sur des détails depuis tout à l'heure. Ce n’est ... pas douloureux, c'est triste.
-C’est ton passé qui s'accepte comme tel.
-C’était bien quand même, tu sais ? On s'est aimés.
-Je sais. C’est triste mais c'est beau aussi.
-Un jour, on était au Québec, devant un des plus beaux paysages du monde, elle m'a regardé et elle a dit on dirait qu'on est heureux, hein ? ça a été un des plus jolis moments de toute ma vie.
-C'est joli, oui.
-J’aimais bien quand elle mettait son nez dans mon cou en se serrant contre moi, quand elle me faisait sentir qu'elle était en sécurité dans mes bras. J’ai plein d'images comme ça depuis tout à l'heure, c'est la première fois que ça m'arrive.
-Que ça revienne ?
-Que ça revienne comme ça, avec une tendresse triste.
-Vraiment ? Tu ne souffrais pas d'avoir perdu ça ? Tu n'avais vraiment pas fait ton deuil, toi, c'est impressionnant.
-Non, je souffrais d'avoir perdu l'avenir.
-Oui je vois, les deux sont à faire, on commence par souffrir du présent. Mais tu sais, je t'ai dit, après ces souvenirs-là sont moins tristes et plus tendres. Il reste toujours une mélancolie que ça ne soit plus, que ça soit loin, mais "putain j'ai eu ça !" ça rend heureux.
-Je suis tristheureux.
-La mélancolie, non ?
-Oui.
-Moi j'aime bien, c'est doux quand même. C’est calme.
- Je ne connais pas.
-Ah ? C'est génial le nombre de trucs que tu découvres. Tu avances vite, on dirait un bébé :p
-Je vais marcher ?
-Mais oui !! Il faudra qu'on te tienne la main d'abord, mais après tu y arriveras très vite tout seul.

vendredi 23 janvier 2009

L'homme stochastique

L'homme stochastique, c'est le titre d'un bouquin de Silverberg, où le héros apprend à voir l'avenir; Non pas par la magie, mais par une prospective poussée à l'extrême.

Quand il regarde l'avenir, il peut y voir des prévisions contradictoires, mais plus elles sont probables, plus il les voit nettement.

Je regarde mon avenir et je vois des chemins plus probables que d'autres. J'ai de la chance, ce sont ceux que je préfère. Mais ce ne sont que des hypothèses.

J'avance.

Ce soir, j'ai le blues.

lundi 19 janvier 2009

sentiment du moment

poignardé dans le dos

dimanche 18 janvier 2009

hyperstimulabilité de merde.

deux heures de route, six litres de bière, je ne compte même plus les xanax, et même pas réussi à dépasser cinq heures de sommeil; putain de cerveau qui ne me laisse pas un seul instant de répit. on va repasser au 6mg, et à l'herbe; autant se donner toutes les chances.

lundi 22 décembre 2008

EEG overload

Toujours en train d'essayer de comprendre. Refait la chronologie. Frappé hier par une évidence. Chimie à la rescousse. Potentialisons les récepteurs GABA.

samedi 6 décembre 2008

Tic-tac

Le jour décroît ; la nuit augmente ; souviens-toi !
Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide.

Envie de rien.

Regarder la pendule.

Attendre que le temps passe.

The sun is the same in the relative way, but youre older,
Shorter of breath and one day closer to death.

J'aurai(s) aimé...

vendredi 5 décembre 2008

Ressort détendu

Quand je suis arrivé au magasin pour prendre livraison du piano, ils étaient tout contrits que je n'ai pas reçu leur dernier message, celui où ils m'expliquaient qu'il y avait eu une erreur de gestion de stock et qu'en réalité il n'était pas encore là (mais qu'ils espèrent le recevoir avant Noël.)

Ça fait des années que j'en ai envie, je ne suis pas à trois semaines près. Mais une fois que s'est volatilisée la fête que je m'en faisais, la fatigue nerveuse de ces derniers jours en a profité pour me tomber dessus. Me promener dans les rues illuminées de Lille où j'ai tant de souvenirs communs avec celle avec qui j'aimerais encore tant profiter de l'ambiance des fêtes n'a évidemment rien arrangé.

Je me sens vidé.

J'en ai marre.

mercredi 3 décembre 2008

C'est nul d'avoir raison

Sans faire exprès, je te ferai du mal...
Stupeflip

Par affinages successifs, disais-je, j'ai découvert ma plus grande peur : celle de faire mal.

Je savais que ça arriverait. C'est arrivé.

Non, décidément, pas prêt.

lundi 1 décembre 2008

Il y a un an (bis)

Il y a un an, elle passait le week-end chez moi pour la dernière fois. Et pour la première fois depuis, je recevais pour le week-end. Mais son fantôme prend encore plus de place quand je ne suis pas seul (et qu'il a de la compagnie.)

vendredi 28 novembre 2008

Sale nuit

Yesterday, all my troubles seemed so far away
Now it looks as though they're here to stay
Oh I believe in yesterday...

Retour brutal de la mauvaise nuit, des cauchemars et des larmes.

Suddenly, I'm not half the man I used to be
There's a shadow hanging over me
Oh yesterday came suddenly

Retour brutal des calculs qui m'expliquent que pour ma vie, il est trop tard. Il sera trop tard quand j'en serai capable.

Now I need a place to hide away.

mardi 25 novembre 2008

re-plop

Tiens, je découvre qu'il y a un nouveau tome du Retour à la Terre de Larcenet et Ferri. Ça va être le premier à propos duquel je ne pourrai pas échanger mes impressions avec elle.

dimanche 9 novembre 2008

Monolithe

J'ai bâti mille raisons pour dire que. J'ai tout déconstruit et sur les ruines, j'en ai fait mille autres pour dire le contraire. De travail sur moi en dame des questions, j'ai balayé les unes et les autres.

Aujourd'hui, il y a encore du boulot, mais le terrain commence à être dégagé. Reste, au centre de la plaine et qui ne me laisse aucune prise, un monolithe, inamovible.

Elle me manque.

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