Métaphore

Il fait froid dehors

humeurs

Ruminations et maugréements.

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Hyperesthésie

Quand vous êtes tristes, je suis malheureux.

Quand vous êtes joyeux, je suis heureux.

Vous vous intéressez, je me passionne. Vous êtes polis, je m'en contrefous.

Je vois de la beauté où vos yeux ne se posent même pas.

Votre gêne, c'est ma douleur. Votre sourire, c'est mon rire.

Je hais quand vous désapprouvez, j'aime quand vous appréciez.

Vous voyez et je regarde.

Vous êtes. Je vais.

Mes douleurs contiennent plus de bonheur que vos joies.

the sound of silence

Qui me connaît l'aura compris : le relatif silence qui s'est emparé des lieux est le signe indéniable que je vais bien, mieux.

Relatif puisque j'écris encore un mot tous les quelques jours, mais par rapport à la fréquence de ces derniers mois, c'est absolument ridicule. Et c'est tant mieux, pour moi. J'ai encore des tempêtes dans la tête, mais elles sont différentes : Est-ce que je ne vais pas trop bien ?

J'ai envie d'apprécier le beau temps qui s'offre à moi. J'ai envie qu'il ne soit pas gâché par ma méfiance.

J'ai envie qu'il soit vrai et que je puisse le hurler.

dix-sept minutes de forfait

La dame des questions avait raison, il ne faut pas laisser le mythe s'installer. Et puis l'avantage, c'est que ça brise les scénarios irréalistes.

Le passé, c'est bon pour les cartons au grenier.

Ou la poubelle.

(Terminer des années de magie sur la promesse que si jamais peut-être éventuellement sauf si j'ai autre-chose je peux regarder si un jour je peux te caser une petite place dans mon agenda pour qu'on se croise, ça me ...)

mauvais sommeil

Tiens, un rêve d'éloignement. Il y avait longtemps ...

Rien à foutre

Écrasé par le silence, j'ai repris les cachets depuis trois jours, mais je m'en fous. Je ne vais pas bien ? Et alors ? Ça va, ça vient ... Mais quand ça va, ça va vraiment.

Merci.

Tempête

Parce que j'ai été obligé de faire un énorme travail sur moi-même ces six derniers mois, aussi par la grâce de quelques amis qui ont su me soutenir, par quelques lectures prodigieusement éclairantes tombées au bon moment dans ma besace, par la dame des questions qui sait pointer les endroits où je refuse de regarder, il y a un très grand mieux dans mon état général. Je me sens plus en accord avec moi que je ne l'ai jamais été, je sais qui je suis et comment je fonctionne plus que je ne l'ai jamais su.

Mais certaines nuits, comme celle-ci, j'ai encore des tempêtes abominables dans le crâne.

On s'habitue vite

Le problème, c'est que ça va faire quinze jours que je n'ai pas vu la dame des questions, qui réussit à peu près à canaliser mes interrogations vers quelque chose de constructif. Enfin, j'espère que mon état du moment a un rapport avec ses vacances, sinon je ne vois pas d'où ça vient et ça serait effrayant, parce que mon état du moment, il est pas top. J'ai l'impression d'avoir fait un grand bond en arrière. J'allais mieux il y a dix jours. Je ne comprends pas. Je n'ai pas les nerfs en très bon état. je suis fatigué.

un échec

J'allais relativement bien depuis quelques temps et je me demandais ce que ça cachait. C'était vraiment une question idiote parce que ça cachait la même chose qu'à chaque fois précédente : une rechûte.

Elle est en permanence dans ma tête. Je fais des efforts pour que ça s'arrête, mais j'ai l'impression que je pourrais aussi bien donner des coups de poings dans le brouillard. Je voudrais pouvoir lui proposer de faire un ciné, un week-end ou un voyage ensemble, je voudrais pouvoir profiter de ce plaisir là sans éprouver de douleur à l'idée de n'être que de passage.

il y a un an

Il y a un an et quelques jours, pour être vaguement précis, je me cassais le poignet. J'entamais deux mois pas drôles où m'étaient interdits la plupart de mes loisirs, le boulot, et pas mal d'autres choses. C'était l'été, tout le monde était en vacances, et je me retrouvais seul alors qu'il m'était plus que problématique de me faire à manger, de faire des courses, du ménage ou simplement ma toilette.

Il y a un an, la fille dont j'étais amoureux m'a bien signifié que tout ça n'était pas une raison suffisante pour qu'elle accepte de me laisser passer une partie de cette période là avec elle. Et tout le reste a perdu son importance à côté de la tempête dans ma tête que ça a déclenché. Après des années de paix, les crises d'angoisse ont fini par se réinstaller et j'ai fini l'été dans un état lamentable, à essayer de me convaincre que ces idées là étaient idiotes et que c'était ma tête qui n'allait pas et imaginait des choses qui n'existaient pas. J'y étais presque arrivé d'ailleurs, quand quelques mois plus tard elles se sont brutalement confirmées.

Aujourd'hui, je réapprends à vivre avec cette absence là, la dame des questions m'aide beaucoup. Mais le creux est toujours là. J'étais ces derniers jours en train de bosser sur des projets perso, le genre qui ne l'aurait jamais intéressée, mais j'avais envie, comme avant, de me lever pour aller la déranger dans ses projets perso à elle, juste le temps de l'embrasser et de s'y remettre.

Il y a du travail, pourtant je suis en train de chasser tout doucement les ombres dans ma tête. Ça va mieux.

Mais elle est toujours absente.

humeur du jour

Éteint. Manque.

grosse claque

Je ne crois pas plus que ça aux contes de fées : je n'imaginais pas que j'allais effacer les derniers mois d'un coup de baguette magique. J'estimais possible une certaine interprétation de la situation, et je devais le faire, fut-ce pour n'avoir pas de regrets. Mais je ne l'estimais pas probable et je savais que j'allais vraisemblablement au devant d'un coup de pelle dans la gueule, j'y étais préparé.

partout

Je fais la vaisselle, l'évier est trop bas, j'ai mal au dos, et un grand trou s'ouvre sous moi en repensant à nos séances de massages.

C'est sidérant à quelle point cette fille avec qui je n'ai jamais habité est présente à chaque moment de ma vie.

Sommeil

J'ai la cervelle qui chauffe, je n'arrive pas à dormir. Ce n'est pas comme ça que je vais me reposer, tiens.

Tricky relationship

Ah tiens :

trickyrelationship.png

Tiré de la dernière contribution de XKCD, une case qui n’est pas très loin de ce que je ressentais il y a six ans. Finalement, non seulement j’étais prévenu, mais surtout c’est moi qui m’étais prévenu, j’aurais du être averti.

Ben non. A l’avenir, j’ai bien l’intention de continuer tout pareil.

Ceci dit ...

Depuis hier, ça va plutôt bien en fait. Allez, on prend les paris pour demain ? :)

Ça va ... euh ... Mieux ?

Nouvelle tentative de celui des deux tests de stress qui prend en compte le dernier mois uniquement : 39. J'attendais que deux ou trois mois se passent pour savoir s'il y avait eu amélioration. Ah oui : Deux points. En trois mois, c'est bien, si ça continue à ce rythme là, je serai en pleine forme dans quatre ans. Ah, ça se fête !

gueule de bois

Ce matin, j'ai encore été réveillé par son absence.

Not now John

FUCK ALL THAT, WE'VE GOT TO GET ON WITH THESE!

Je crève d'envie...

... de l'appeler et de simplement lui dire Si on arrêtait nos conneries ? J'ai envie de te voir.

Brique

J'ai vu une brique éclater à mes pieds après une chute de deux étages. Je me suis surpris à regretter un instant qu'elle m'aie raté. Ça aurait été ... reposant.

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