Tempête

Parce que j'ai été obligé de faire un énorme travail sur moi-même ces six derniers mois, aussi par la grâce de quelques amis qui ont su me soutenir, par quelques lectures prodigieusement éclairantes tombées au bon moment dans ma besace, par la dame des questions qui sait pointer les endroits où je refuse de regarder, il y a un très grand mieux dans mon état général. Je me sens plus en accord avec moi que je ne l'ai jamais été, je sais qui je suis et comment je fonctionne plus que je ne l'ai jamais su.

Mais certaines nuits, comme celle-ci, j'ai encore des tempêtes abominables dans le crâne.

Commentaires

1. Le dimanche 31 août 2008, 05:25 par mirovinben

J'espère et te souhaite des matins plus goûteux, effaçant ce genre de nuit.

Etre en accord avec soi-même... Ah... vaste programme dont je n'ai pas encore trouvé le bon point d'entrée. D'où, sans doute, mes actuelles nuits morcelées. Mais ceci est une autre histoire qui n'a sûrement pas sa place ici.

2. Le dimanche 31 août 2008, 11:00 par xave

Mmmh, je n'ai pas dit que j'étais en accord avec moi-même. Je dis juste que je le suis plus que je ne l'ai jamais été, nuance de taille.

3. Le dimanche 31 août 2008, 11:17 par gilda

Pas plus que notre première pensée du matin, nous ne maîtrisons nos rêves.
C'est parfois bien et l'on s'évade d'un gris quotidien.
C'est souvent retomber, quand la période implique un combat (par exemple contre une absence qui persiste et qu'on ne voudrait pas).

PS : J'espère c'est pas la Chimay, (mais bon le billet étant du 31) ... ;-) :-(

4. Le dimanche 31 août 2008, 12:03 par LeChieur

Oui mais toi, le jour où il n'y aura plus tempête dans ta cafetière, tu seras mort. Alors réjouis-toi, c'est signe que tu es vivant et en bonne santé.

5. Le dimanche 31 août 2008, 12:42 par xave

Je m'habitue( par la force des choses) au tangage et au roulis, et c'est vrai que tant que ça tangue, c'est qu'on navigue, mais si je pouvais éviter les déchainements qui m'obligent à laisser mon sort aux mains de la pharmacopée, j'aimerais autant.

6. Le dimanche 31 août 2008, 13:32 par lili violette

mouaip, c'est ça qu'est compliqué quand on fait tout un travail pour aller mieux, c'est douloureux, c'est long, et on souffre comme jamais on n'a souffert. En plus, on a la rage contre le monde entier. Mais quand on a trouvé qui on est, ça va tout de suite mieux. Je te souhaite de trouver ça, parce que vraiment, ça procure un plaisir monstre... (même si on découvre finalement qu'on est quand même cinglé, détestable par certains cotés et moins intéressant qu'on l'ambitionnait. Le principal, je me dis, c'est de s'accepter, d'être avec soi comme on est avec son meilleur pote- indulgent avec ses défauts-. Pis aussi de faire la part des choses entre ce qui est controlable (et qu'il faut donc controler autant qu'on peut), et les trucs contre lesquels on ne peut plus rien faire (et qu'il faut donc virer de son esprit, inutile de s'encombrer de tout ce tas de fatras inutile qui moisit et pourrit tout le reste). Bon, je sais pas si t'as lu le christophe andré (imparfaits, libres et heureux) et epictète (manuel de philosophie, avec un chapitre sur les trucs qui dépendent de nous, et ceux qui ne dépendent pas de nous), mais ça vaut le coup d'oeil, si tu veux mon avis.
Bon, je vais mène nant (ah ah) réfléchir à écrire d'autres trucs débiles, parce que là, c'est trop sérieux, et après ça me donne envie de boire de la bière. a plus, xave, t'es sur la bonne route...

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