Hyperesthésie

Quand vous êtes tristes, je suis malheureux.

Quand vous êtes joyeux, je suis heureux.

Vous vous intéressez, je me passionne. Vous êtes polis, je m'en contrefous.

Je vois de la beauté où vos yeux ne se posent même pas.

Votre gêne, c'est ma douleur. Votre sourire, c'est mon rire.

Je hais quand vous désapprouvez, j'aime quand vous appréciez.

Vous voyez et je regarde.

Vous êtes. Je vais.

Mes douleurs contiennent plus de bonheur que vos joies.

Commentaires

1. Le vendredi 7 novembre 2008, 12:12 par pythie

Tu es.

2. Le vendredi 7 novembre 2008, 18:40 par LeChieur

T'es gentil, mais la prochaine fois tu diras "ils" ou "elles" plutôt que "vous", parce que mon hyperesthésie à moi supporte hyper mal le peu d'estime que tu as de tes lecteurs.

"Je vois de la beauté ou vos yeux ne se posent même pas". Voilà une affirmation à laquelle je crois : quand on est ensemble et que nos regards se croisent, c'est normal que tu voies de la beauté là où je ne distingue que de la désolation...

3. Le vendredi 7 novembre 2008, 18:47 par xave

Quand j'ai écrit ça, "vous", c'était pas les lecteurs, mon lapin. Je traîne ça depuis un bout de temps, ce n'était pas destiné à être collé ici, et puis je me suis trouvé d'humeur.

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