Comme souvent ces derniers temps, j'ai relativement bien dormi (entendre comme une masse.) Encore réveillé ce matin brûlé de l'intérieur par des sentiments négatifs et totalement primitifs. D'après tout le monde et la Dame des Questions, c'est normal, il faut que ça sorte. D'après moi, je déteste quand les belles pensées réfléchies de mon cerveau de sapiens sont balayées par les bouffées haineuses du cerveau reptilien. Je ne veux pas et ne peux pas me permettre ça en ce moment, mais qu'y faire à part simplement les analyser pour les replacer en perspective ?

Il faut que ça sorte. J'ai besoin, peut-être, d'un exutoire physique. Il parait que c'est à ce niveau que j'ai des blocages : Je suis, physiquement, toujours sous contrôle, je ne laisse rien sortir. Alors quoi ? Du sport ? Quel horreur. Du sexe peut-être ? De la basse ? Pas du piano, celui là n'est pas physique, c'est une méditation, et en ce moment, quand je vide la tête un peu trop, j'ai les sentiments qui reviennent, c'est mal.

J'ai compris récemment que j'avais énormément avancé au printemps dernier quand j'ai pris trois semaines d'arrêts sous anxios à haute dose : le cerveau était éteint, seuls les sentiments sortaient. Ça a été difficile, mais qui sait combien de temps je les aurais retenus sans ça ? Même motif pour ma grippe récente : cerveau éteint, ressenti très fort. Pris de l'avance.

Mais quand même, ça fatigue le cœur. En ce moment, le cerveau cherche à avancer, le cœur se traîne derrière avec un point de côté.