Je m'y ressourçais

En ce moment, pour telle ou telle raison, je suis plongé dans certains souvenirs qui contiennent une grosse part de désagréable, mais c'est bien, parce qu'à force de les avoir devant les yeux, ça tue petit à petit leur charge émotionnelle.

Par contre, Lille, je ne l'ai pas souvent devant les yeux. Et je ne supporte plus de me promener dans ses rues. Tout ça est encore trop rattaché à. On m'a pourri mon refuge.

Commentaires

1. Le lundi 6 avril 2009, 09:33 par gilda

J'avais un problème similaire avec Bruxelles qui était devenue la ville où j'avais failli mourir une fois, quand elle avait été très longtemps entre les tours de Bruges et Gent celle de moments intenses et (au moins) (un peu) amoureux. Dans la mesure de mes moyens financiers, je me suis efforcée de faire comme avec les chutes de cheval : remonter en selle sans tarder.
3 ans et quelques trajets en Thalys et bonnes bières partagées :-) plus tard, c'est gagné : les souvenirs heureux et frais sont désormais aussi forts que celui du danger, que j'ai appris à force à regarder en face, calmement. J'ai appris de nouvelles forêts, de nouveaux quartiers, la page est tournée.
Mais les premiers retours furent vraiment difficiles, surtout sur les lieux mêmes et le film qui revenait de quand tout pour moi s'était écroulé. Inciser la plaie, aspirer le venin. Une fois que c'est fait, on se sent mieux (sinon bien).

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