Métaphore

Il fait froid dehors

Conserver mes vacances : évolution des outils

J'en parlais hier, j'aime bien ne pas perdre mes vacances. Au plus j'ai de détails sur le déroulement de celles-ci, au plus facilement je peux les revivre. Mais il y a bien longtemps que le bête album photo ne me suffit plus, alors j'ai affiné la méthode de conservation au fil des années : Au début, je suis parti avec juste un appareil argentique : des photos, mais pas de date dessus. Et même pas de notes pour les premières vacances, j'ai beaucoup perdu. Par la suite, j'ai fini par acheter un appareil photo numérique, et j'ai commencé à me trimballer en vacances avec des petits bouts de papiers pour noter mes emplois du temps de la journée, très succinctement ; je développais en rentrant pour en tirer des comptes-rendus complets.

Mais écrire le compte-rendu avec les souvenirs qui s'estompent petit à petit et qui ne permettent plus de savoir à quoi correspond telle ou telle note, et la sélection après coup des photos pour l'illustrer, ça prenait un temps fou. Jusqu'au retour du japon où je n'ai jamais terminé de rédiger et qu'il n'est resté que mes notes.

Le voyage suivant, j'ai donc décidé de passer la vitesse supérieure, surtout que ces vacances s'annonçaient les meilleures depuis que nous partions en couple (au final, c'étaient les pires, mais je ne le savais pas avant de partir.) J'avais donc toujours mon petit carnet[1] mais cette fois, je rédigeais au fur et à mesure pour qu'il ne me reste plus qu'à taper et choisir les photos en rentrant.

Sur la route de Manipouri

Et le temps ainsi libéré, je l'ai employé à autre chose : à refaire sur Google Maps les trajets que j'avais surligné sur la carte pendant tout le séjour. Une chose en entraînant une autre, j'ai mis une sélection de photos dans une galerie en ligne dont une des fonctions était de permettre une localisation sur une carte. Je me suis donc mis fébrilement à essayer de trouver où nos photos avaient été prises (en allant jusqu'à dégainer Google Earth pour essayer de retrouver l'endroit exact. J'ai par exemple retrouvé la localisation du cliché précédent alors qu'il est à deux cents bornes de la première épicerie, cf. la capture ci-dessous.)

Sur la route de Manipouri (dans Google Earth)

C'est à partir de là que je me suis mis à renommer mes photos en fonction de la date et de l'heure précise de la prise de vue, ce qui permet de mélanger plusieurs séries et de les regarder chronologiquement. C'est à se moment là aussi que s'est mise à germer sérieusement l'idée d'acheter un tracer GPS pour enregistrer les déplacements, mais il m'a fallu plus d'un an pour me décider. Demain, je vous raconte les outils qu'après des mois de tâtonnements j'ai choisis pour faire tous mes classements proprement.

Notes

[1] J'avais évité le Moleskine jusque là, mais j'en ai acheté un en plein milieu quand j'ai vu l'état déplorable dans lequel s'est retrouvé mon premier au bout de deux semaines.

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