Archiviste compulsif : les vacances.
On me dit archiviste compulsif, c'est à dire que je ne sais pas jeter, je garde tout, je classe beaucoup. C'était vrai dans le temps pour ce qui est de la vraie vie, mais les murs n'étant pas extensibles, j'ai appris à me débarrasser de pas mal de trucs. Par contre, pour tout ce qui est fichiers informatiques, c'est tellement facile que je ne me prive pas.
J'ai encore sous la main à peu près tous les mails que j'ai échangés depuis 1997 (exception notable : j'ai perdu la première conversation que j'ai eue par ce biais avec mon ex) y compris tout ce qui est newsletters ou listes de discussions. Depuis cinq ans, le bouton effacer de mon compte GMail est resté comme neuf, mais j'ai des sauvegardes à part quand même, au cas où.
C'est pour les vacances surtout que c'est important pour moi : j'ai une très bonne mémoire, mais elle a besoin d'un index. Je peux raconter des tas de choses sur mes vacances en Jordanie par exemple, mais en relisant le compte-rendu que j'en ai fait, je me souviens de tout, même des plus petits détails, souvent insignifiants, mais qui rendent du relief au souvenir. Avec un bon support de mémoire, je peux vraiment revivre des séjours de ce type.
Il m'a fallu du temps pour le comprendre et pour trouver les bons supports. Lors du premier voyage que j'ai fait, je n'ai pas pris la moindre note, et les photos de ce séjour là sont partagées entre celles prises par un appareil numérique pas à l'heure et d'autres qui viennent d'un argentique sans indication de date, donc. Résultat quelques années après : il me reste des images mais rien de précis. À l'inverse, lors de mes dernières vacances, j'ai synchronisé les deux appareils photos avant de partir[1], et j'avais un traceur GPS pour enregistrer les trajets[2]. Je me suis tellement bien amusé qu'il me tarde vraiment de repartir, n'importe où, mais s'il y a de la route et des montagnes, c'est mieux.
Tout ça pour dire quoi ? Ah oui : Je me suis beaucoup amusé ces derniers temps à essayer de retrouver des vacances dont il ne me restait pas grand chose ou à localiser des photos sur des cartes. Ça n'a sans doute pas un grand intérêt pour vous, mais je vais en parler sur un billet ou deux, parce que j'ai envie.
Notes
[1] C'est important. En rentrant de Nouvelle-Zélande, je me suis retrouvé avec trois séries de photos : une provenant d'un appareil mis au bon fuseau horaire moins une heure de décalage à cause de l'heure d'hiver, une provenant d'un appareil toujours à l'heure de paris et une provenant d'un organisme avec lequel nous avions fait du rafting, faites avec un appareil pas réglé, et qui indiquaient avoir été prises en pleine nuit, deux ans et six mois avant. J'ai synchronisé les deux premières séries grâce à des clichés où nous nous étions photographiés en train de nous photographier, ce qui m'a permis de déduire précisément le décalage entre les deux appareils (genre 11h57m21s, vu qu'ils n'étaient pas précisément à l'heure non plus.) Et connaissant la date de la troisième série, j'ai pu la remettre à l'heure grâce à un zoom sur la montre du moniteur.
[2] En NZ encore, j'avais noté les trajets au fur et à mesure sur la carte, mais j'ai perdu beaucoup de temps en rentrant à créer des versions informatiques de ces trajets, comme celui-ci, par exemple.
Publié le 30/03/09, dans la rubrique Maha-ha viiiiie....
Commentaires
1. Par PT, le 30/03/2009 à 16:04
2. Par Pep, le 30/03/2009 à 16:09
3. Par xave, le 30/03/2009 à 16:10
4. Par PT, le 30/03/2009 à 16:23
5. Par xave, le 30/03/2009 à 16:25
6. Par samantdi, le 30/03/2009 à 17:37
7. Par xave, le 30/03/2009 à 18:01
8. Par gilda, le 30/03/2009 à 21:15