Métaphore

Il fait froid dehors

lez'Arts

Arts et culture. Catégorie faiblement utilisée pour des raisons évidentes de déficiences artistiques et culturelles.

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Mull of Kintyre

Vous connaissez bien entendu la chanson des Wings, devenu un des hymnes officieux de l’Écosse (allez-y, lancez la lecture. Même si vous n'aimez pas, et dans ce cas-là coupez le son, mais je parle des images plus bas) :

Quand je suis parti, je savais que j'allais beaucoup rouler, voir des endroits. Il fallait juste que je choisisse les endroits. La plupart du temps, c'était simple : je me réveillais le matin et je décidais alors de la direction que je prenais. Il y a quand même quelques petites choses qui étaient sur ma liste, et parmi ces petites choses, la plage que vous voyez dans la vidéo juste au dessus.

Ce gars baise tant

Après avoir enfin compris qu'il était grillé dans le monde du web, qui n'oublie jamais une prise téléphone, cette vieille crapule de Laurent Gloaguen a décidé de se recycler dans le loisir de luxe, à savoir le tirage de luxe Platine Palladium ou Ultrachrome de photographies de collection, pour ce faire, il ouvre aujourd'hui en grande pompes la Galerie du Cabestan.

Pour rire, voici une photo de Gertrude Käsebier, prise ne 1899, telle qu'on a l'habitude de la voir. Cliquez dessus et vous vous retrouverez sur la version du Cabestan. Elle était moderne, la Casse-pieds, hein ?

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Évidemment, c'est beaucoup trop cher pour moi.

Allez, bon vent, Capitaine ! Hissez-Haut !

La Nuit de l'Ours

Le Gru, il a un twitter à accès protégé et un blog qui affiche fièrement bientôt depuis 1974, mais il ne reste pas à traîner sans rien faire. Par exemple, avec ses petits camarades, il a fait ça :

Gris-bleu

Un petite impro au piano vite faite en trois accords basiques, histoire de m’entraîner à accompagner à la contrebasse. Mais finalement, je la garde telle-quelle, elle décrit bien mon humeur.

Ajoutez juste la pluie qui tambourine au carreau.

Manga

Japanese traditional style house / 好文亭(こうぶんてい)

Je voudrais remercier publiquement Arte de sa rétrospective Miyazaki. Si une autre chaîne avait fait ça, je n’aurais même pas regardé, mais faisant confiance à leur vision culturelle, je me suis décidé à essayer. Et je suis resté sur le cul.

Finalement ...

Le 19 février, c’est le jour où je me suis fait un cadeau :

Contrebasse

Oui, Gruu, tu pourras passer à la maison. :)

Electric Blues

Aaaaah, mais voilà pourquoi la version actuelle de Hair à Broadway ressemble musicalement à celle de Milos Forman : c’est la même section rythmique : Wilbur Bascomb à la basse et Bernard Purdie à la batterie (accessoirement, Purdie était le batteur lors de la création du show, alors que Bascomb était le bassiste remplaçant, à l’époque.)

Accessoirement, ce sont deux pointures du funk, ce n’est donc pas étonnant que ça groove.

(Tiens, et j’avais oublié de le dire l’autre jour, mais une des raisons pour lesquelles c’était si bien, c’est qu’il n’y a pas la moindre trace de vocalises mariacarretiennes dans les parties vocales.)

La maladie de Cupidon

Marrant. Je sais bien qu’on n’invente rien, mais je viens de trouver dans le même bouquin que l’autre jour une des patientes du Docteur House. Et je ne parle pas seulement de la maladie, mais de son temps d’incubation anormal, des symptômes, ainsi que de l’âge et surtout du comportement de la patiente et de sa réaction face au diagnostic. Bon, ce n’était que l’histoire secondaire de l’épisode, mais elle était décrite pratiquement telle quelle. Les scénaristes n’ont pas dû se fatiguer beaucoup sur celle-là (j’imagine que ça arrive souvent, d’ailleurs.)

le Marin Perdu

Ayant donc la volonté de dépiler les bouquins en attente de lecture, j’ai commencé à lire L’homme qui prenait sa femme pour un chapeau, d’Oliver Sacks[1] qui était sur ma liste depuis, ouh bé, une quinzaine d’années (qu’on ne vienne pas me dire que je n’ai pas de la suite dans les idées.)

Il y a quand même un truc qui me chiffonne : ce gars est un neurologue et s’étonne qu’un patient atteint d’un syndrome de Korsakoff (donc qui oublie en permanence et a oublié le début d’une conversation au bout de cinq minutes) finisse par acquérir une familiarité avec son environnement. Les possibilités d’apprentissage en mémoire implicite même chez les patients ainsi atteints, je suis juste tombé sur des revues qu’il n’a pas lues ou c’est un truc qui n’a été découvert que depuis ?

Notes

[1] Ouais ben moi aussi je lis des succès de librairie, si je veux.

Choisis ton camp, camarade

J’ai vu Hair sur Broadway (putain, qu’est-ce que je me la pète) et j’en ai encore des frissons partout. C’est joyeux, c’est festif, c’est fort, ça déménage dans tous les sens, ça réussit à être vraiment Peace and Love en 2009 et ça colle la banane jusqu’aux oreilles à tout le monde. La vidéo suivante est extraite d’une émission de télé, mais ça ressemble pas mal au spectacle, surtout le sourire des spectateurs à la fin :

(ici, normalement, il y a une vidéo. rendez-vous sur le site pour la voir.)

Une idée comme ça...

En quinze jours, deux billets d’avion, et le doublement en une matinée de mon budget fringues de ces deux dernières années, j’ai dépensé de quoi renflouer la dette extérieure du Bangladesh, et je n’ai pas ressenti un pet de buyer’s remorse (merde, comment on dit en français ?) Peut-être, comme l’a dit la Dame des Questions, auprès de qui je m’en étonnais, qu’il était temps que ça soit de moi que je prenne soin.

Space bizzarerie

Tiens, ils ont passé C.R.A.Z.Y. hier, alors je me suis dit que hop :

(ici, normalement, il y a une vidéo. rendez-vous sur le site pour la voir.)
Space Oddity

Il est fort, quand même.

Au début des années nonante, en pleine découverte des Beatles, j’ai acheté Tripping the live fantastic, le touffu premier album live solo de McCartney. Parmi les chansons que je ne connaissais pas (un paquet, à l’époque) se trouvait celle-ci : We got married.

La multiplication des pains

Il m’arrive de jouer du piano, ça donne quelque-chose comme ça (avec du McCartney dedans pour Ophélie si elle passe dans le coin, ainsi qu’un morceau dont il fut question il y a loin dans mes commentaires, inclus ici pour faire sourire une amie) :

(ici, normalement, il y a une vidéo. rendez-vous sur le site pour la voir.)

Alors entendons-nous : pour le coup, c’est du brut de décoffrage, je n’avais pas révisé les morceaux (c’est flagrant sur le Higelin), ça n’avait pas prétention à être publié. Voilà pourquoi on retrouve un tas de fausses notes, d’approximations rythmiques et d’hésitations. C’est qu’après une ou deux discussions sur le sujet, je voulais montrer comment je joue : approximativement.

Ce petit montage vite fait a été fait après une soirée à jouer en filmant quelques morceaux avec un petit appareil photo, histoire de voir à quoi ça ressemble en tant que spectateur. Aucun narcissisme là dedans, c’est juste que j’ai toujours été fasciné par les mains des musiciens, et depuis que je joue, il m’arrive régulièrement de le faire devant un miroir, simplement parce que de tous les musiciens que je connais , il n’y en a aucun qui a la patience de me laisser vraiment regarder ses mains en rejouant vingt-sept fois le même morceau.

C'est comme des nouvelles oreilles

Je suis en train d’écouter la Huge Melody sur le nouveau remaster d'Abbey Road, là, et je me demande où étaient cachés auparavant tous ces instruments que je n’avais jamais remarqué jusqu’à aujourd’hui.

And now for something completely different

Quand Pink Floyd a sorti son premier album, plein de comptines psychédéliques, ils ont perdu un paquet de fans, qui jusqu’alors allaient les voir sur scène pour leur explorations musicales avant-gardistes. Quand ils sont sorti leur deuxième album, les fans des comptines psychédéliques ont repoussé ces envolées planantes qui ressemblaient si peu à ce qui les avaient séduits dans le précédent. Quand ils ont sorti le troisième, ceux qui avaient accroché au précédent n’ont pas compris l’intérêt de ces chansons folk et rock basiques. À la sortie du quatrième…

Bon, je pourrais faire toute leur discographie comme ça. C’est une des choses que j’admire le plus chez eux : cette façons qu’ils ont eu au long de leur carrière de perdre systématiquement des fans à chaque album (tout en en gagnant encore plus à chaque fois.) Alors bien sûr, on trouve un peu partout des gens qui estiment que The Wall est indigeste d’auto-indulgence et absolument pas à la hauteur de Wish You Were Here, à l’inverse, certains considèrent que ce The Wall est le summum de leur carrière et que les disques précédents sont chiants. On trouve même des gens se disant fans absolus absolument persuadés que Dark Side a marqué la fin ultime de l’intérêt que pouvait avoir le groupe, voire (j’en connais) qui expliquent à qui veut l’entendre que seul leur premier album mérite de n’être pas oublié, tout ce qu’ils ont sorti après le départ de Syd Barrett étant de la merde sans intérêt.

Merde Happens

I had just heard the scariest words in the English language. […] It was What do you want to do with your life?
When someone asks this, I usually feign sudden deafness or an attack of the runs. But when it’s your girlfriend who says it, you can’t ignore her.[…]
-It’s great being in Paris with you, Paul, but right now I’m getting a bit … She trailed off.
-A bit what ?
-Bored.
I got the message. It was caveman time. I had to go out and brain a mammoth to prove I was a real male. Even the most feminist women get like that occasionally.
Stephen Clarke. Merde Happens.

Mozart (est là) - MaRDyCk

En attendant de revenir (ou pas) sur mon coup de mou, il me semblait important de participer à l’élévation des masses. Voici donc, tiré du fantastique double ablum grandiloquent La Palissade (The Wall en bois) de MaRDyCk, l’inoubliable Mozart (est là).

Et pour mieux suivre, en voici les paroles, emplies d’une subtilité dont il fut peu fait montre dans le monde de l’art auparavant :

Madeline

Madeline - Slowbang

I wake by the touch of his skin
And i know it was an accident
But i’m glad to be the one he kicks in his sleep
You feel like home to me…

Madeline

J’aime bien Madeline (Madeline Adams, pour l’état civil.) C’est frais, c’est doux, c’est comme si je me réveillais doucement le dimanche matin et qu’une vivante me regardait avec un air espiègle à moitié cachée sous les draps.

Elle me rend tout ado.

 

Fun is the one thing that money can't buy

Bon, alors j’étais fatigué, mais genre couverture de Fatigué Magazine, tu vois ? il était 22h30, dimanche soir, et je me disais que pour une fois, j’allais me coucher tôt, histoire de récupérer le sommeil en retard, c’était nécessaire : j’étais en train de tomber, les yeux qui piquent, le cerveau brumeux. Juste, avant d’aller au lit, un truc, un dernier, histoire de m’offrir une douceur, on va dire. Va savoir pourquoi, il m’est revenu à l’esprit une conversation avec Mitternacht, pendant laquelle nous avions parlé, entre autres, de Kate Bush, qu’elle était quand même d’une sensualité rare quand elle était jeune. Et je m’étais fait la réflexion pendant cette conversation qu’il y avait fort longtemps que je n’avais pas essayé de jouer ”Wuthering Heights”.

Donc, avant de gagner le lit, je m’assoie au piano, juste histoire de voir si cet arpège qui commence la chanson accepte de me tomber sous les doigts. Bon.

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