Métaphore

... ou alors pour les mecs de moins d'un mètre quatre-vingt, je me bousille le dos à chaque fois, à rester tordu au dessus de l'évier comme ça.

Bon, c'est le bordel ici, on va faire un peu de ménage. N'ayez pas peur si vous voyez débarquer ici même ces prochains jours des trucs sans intérêts et/ou finis à la va-vite, j'ai décidé de me débarrasser de mes billets hors ligne. Je pourrais les garder pour des jours où je serais en panne d'inspiration, mais comme ils étaient restés hors ligne parce que justement ils ne m'inspiraient pas suffisamment, ça serait idiot.

Donc rendez-vous ici même pour des trucs qui ne servent à rien.

Voilà ce que j'ai parcouru en impro ce week-end. En impro, parce qu'avec Julie, après avoir fait l'un ou l'autre plan sur la comète pas réalisables au final, nous avons juste pris la voiture et nous sommes partis en n'ayant jamais plus d'une étape d'avance dans notre planning : en finissant une activité ou une visite, nous rentrions dans la voiture consulter la carte pour déterminer où nous allions ensuite. Nous nous sommes donc retrouvés en train de :

Arrivée en rase-mottes d'un coup de blues totalement inutile et non fondé.

Il y a quelques mois, au japon, j'ai acheté un joli porte-cartes, ce qui m'a permis de réunir toutes mes cartes disséminées ici ou là : trois ou quatre cartes de paiement, deux cartes de sécu, des cartes de membres de ci ou ça, ce genre de choses. C'est quand même bien pratique : quand on a besoin d'une carte, quelle qu'elle soit, elle est là.

À condition qu'on ne perde pas le porte carte comme un gros con une veille de week-end et à trois jours d'un week-end prolongé prévu à loin de carburant et de péages.

Celui-là, ça fait tellement longtemps que je le tourne dans ma tête que je ne sais absolument plus comment j’en suis venu à découvrir son existence, partant son adéquation à mon cas. Ce n’est pas quelque chose de très compliqué à exprimer, je l’ai trouvé décrit sous le nom de complexe de l’autodidacte. Les deux noms sont intéressants, l’un aide ceux qui en souffrent à se rendre compte qu’il s’agit de quelque chose qui les concerne, l’autre donne d’emblée une vision claire d’une de ses causes principales.

J'ai enfin confié ma vieille Guild B302 à un luthier qui va lui rendre la vie. Je suis impatient.

[...] Nicolas Sarkozy répondit alors avec assurance : Jean-Marie Demorand, c'est mon programme. Merci, Jean-Marie Demorand. Moi, c'est Nicolas rectifiait aussitôt le journaliste. [...]

Sarkozy lui même confond Nicolas et Jean-Marie. Quelqu'un en doutait ?

(source : L'Espresso de Telerama.fr)

Zone non aedificandi : Zone inconstructible. À Paris, au XIXème, c'est la zone militaire fortifiée, à savoir les remparts de Thiers^[1] qui ne servaient plus à grand chose après la défaite de 70. Là va s'installer toute une population pauvre qui y construira des abris de fortune, des bidonvilles, dirions nous maintenant. On appellait ces gens des zoniers ou zonnards^[2].

La prochaine fois que votre mère rentrera dans votre chambre et décrétera que c'est vraiment trop la zone, vous pourrez lui clouer le bec grâce à votre culture sans bornes.