pensées irréfléchies

Réflexions diverses et variées sans rapport direct avec moi, partant sans intérêt.

Fil des billets

jeudi 12 mai 2005

Appel à témoins : le taureau sur les voitures.

Les vaches rousses, blanches et noires
Sur lesquelles tombe la pluie
Et les cerisiers blancs made in Normandie
Une mare avec des canards
Des pommiers dans la prairie
Et le bon cidre doux made in Normandie

Stone & Charden

Au marché de Brive-la-Gaillarde,
À propos de bottes d'oignons,
Quelques douzaines de gaillardes
Se crêpaient un jour le chignon.

Brassens

Je vais encore disparaître quelque jours. Ben oui, je reviens de week-end, et je pars en week-end... Wuais, je sais, c'est trop dur, ma vie. Surtout au mois de mai.

Le week-end dernier, c'était en Bretagne et en Normandie, chez le Nonal, avec sa descendance adorable, mais épuisante. C'était bien... Ce week-end, nous allons à Brive-la-Gaillarde, histoire de voir si on y cause bottes d'oignons au marché du samedi matin.

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lundi 25 avril 2005

lettre ouverte à quelqu'un qui s'inquiète pour mon bonheur

Je suis heureux, merde ! Je suis sans doute un des gars les plus heureux que je connaisse, il faut arrêter avec ça ! J'adore ma vie, j'adore mon job, j'adore bosser dans une grosse structure internationale et multilingue, j'adore le fait de sauter de Bruxelles à Paris, de la ville la plus cosmopolite d'Europe à la plus belle ville du monde, de jouer la musique que j'aime à Lille, d'aller passer mes week-ends en Normandie ou en Alsace, mes vacances dans des cultures complètement étrangères, de partir voir des festivals à des centaines de kilomètres sur un coup de tête, de découvrir des trucs, de lire, d'avoir des copains partout en France, de pouvoir m'acheter les disques ou les instruments qui me font envie, d'avoir assez d'argent pour n'avoir pas à m'en préoccuper, et surtout je suis amoureux d'une fille absolument épatante, jolie, intelligente, intéressante, curieuse, dont personne ne peut nier que c'est une fille exceptionnelle, et cette fille est amoureuse de moi. Pourquoi est-ce que je voudrais changer quelque chose ? Si je pouvais changer quoi que ce soit à ma vie, je ne changerais que mon salaire, histoire de pouvoir prendre un peu plus de jours sans solde ou de trains, mais certainement rien d'autre ! Elle est bien ma vie, elle me plaît ma vie, et je passe mon temps à être sur le cul d'avoir la chance d'avoir la vie qui est la mienne. Et la dernière chose dont j'ai envie pour le moment, c'est de me poser, de vivre dans un rayon de trente kilomètres, de fonder une famille et de ne plus bouger, plus tard, peut-être, quand nous serons fatigués (et encore : mon histoire ne m'a pas donné forcément une image très reluisante du concept de famille), mais pour le moment, je suis encore jeune et j'ai encore envie de m'amuser. Et je laisse à tous ceux qui ne se sont pas vus mourir l'idée qu'une vraie vie, c'est une maison, une télé pour regarder TF1, un lave-vaisselle, un mariage et des enfants, moi je passe. J'ai envie de vivre en vrai, pas en suivant des modèles qui ne sont pas les miens (ni ceux de Julie d'ailleurs.) Alors qu'on laisse ma vie, elle est heureuse, ma vie, comme je n'aurais jamais cru qu'elle puisse être !

Ça fait des années que certains sont persuadés de savoir mieux que moi ce dont j'ai besoin et ont du mal à comprendre que la morale, les aspirations et les conventions de la masse, merci, pas pour moi. Je ne juge personne, j'aimerais bien que la réciproque soit vraie. Personne ne peut juger de la réussite de ma vie, que moi.

lundi 11 avril 2005

Cachez ce pape que je ne saurais voir...

La videosphère a ses lois : elle veut de l'évènement, elle veut du direct.
Regis Debray

Ça fait de l'argent, le Pape !
le même

Le pape, c'était très bien, le pape
Jacques Brel, L'aventure, c'est l'aventure

J'ai bien conscience d'arriver après la bataille, mais j'en suis bien content : je me méfie comme de la peste des réactions dans l'urgence, surtout dans l'urgence émotionnelle (et notre gouvernement qui légifère d'après les gros titres de TF1 des quinze jours écoulés ferait bien d'en faire autant, bande de démagogues pitoyables !) D'ailleurs, eussé-je écrit il y a huit jours que j'aurais sans doute dit le contraire de ce que j'aurais pu exprimer la veille, et vice-versa.

Soyez heureux, vous n'en avez pas eu assez, je vais vous parler du Pape. Youpi.

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mercredi 23 mars 2005

Rien à dire

Quatorze juillet : rien.
Journal de chasse de Louis XVI en 1789.

Alors voilà, je n'ai rien à dire. Ou alors du pas intéressant. Mais surtout rien à dire, en vrai. Mais alors, me direz-vous, si je n'ai rien à dire, est-il bien nécessaire que je vienne vous le dire ?

Ben oui.

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mercredi 16 février 2005

Carpe diem à la Saint Valentin...

Pour parler de résilience, il faut avoir connu une déchirure mentale tellement grande qu'il y a un moment dans sa vie où on a été mort.
Boris Cyrulnik

Et bien vas-y ! Un sacrifice n'a jamais tué personne !
Créon/Bienvenue au Paradis

Ben on n'a qu'à faire semblant : les alliances invisibles, c'est celles qui durent le plus longtemps !
Le fils du précédent.

Il y a huit ans et quelques jours, je m'apprêtais à passer ma Saint Valentin seul pour la première fois depuis des années, et je n'avais pas trop le moral. Genre vraiment pas du tout alors. Jusque là, c'est une fête qui ne m'avait pas plus intéressé que ça, mais cette année là, ça faisait quelques mois déjà que j'étais incapable de sortir d'une histoire pourtant bel et bien terminée (et je ne savais pas encore qu'il allait encore me falloir cinq bonnes années pour en sortir complètement, mais c'est une autre histoire.) Du coup, j'étais assez (et assez négativement) réceptif à la propagande déversée à longueur d'écrans publicitaires en son, en images qui bougent et en 4x3 sur les murs.

C'est pour ça qu'au jour dit, plutôt que de rester à déprimer en buvant tout seul devant ma télé, j'ai préféré aller boire tout seul dans un troquet (à l'époque, on y passait les Têtes Raides avant la mode, maintenant, c'est un bar karaoké) autrefois fréquenté par la demoiselle disparue et moi, du temps où ça allait mieux. Alors j'y suis allé. Et j'ai bien bu. Et j'ai bien déprimé. J'ai déprimé tout seul en buvant toute la soirée (oh, ça va, hein ! Il y a prescription !) en me répétant en boucle que ça ne pouvait pas être pire.

Ne vous inquiétez pas, on arrive à la partie rigolote.

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jeudi 15 avril 2004

En revenant de nantes...

-Tu me plais, fille.
-Tant pis !

Julie et moi (mais moi d'abord)

Tu quittes la Belgique pour aller en Bretagne ? Mais tu es vraiment amoureux de la pluie alors !
Une collègue.

Et donc, ainsi que je le disais avant-hier -oui, j'aurais du publier ce billet hier. Non, je n'ai aucune parôle-, nous voilà de retour de Nantes. Et ainsi que je le disais hier : c'était bien. Vraiment. Contrairement à l'expérience MaRDyCk : il y a huit ans, j'y suis allé avec le Toune, nous y sommes restés deux ou trois heures et en sommes repartis avec une mauvaise impression. Surtout lui, tant il est vrai qu'il a toujours été encore plus fort que moi (qui suis pourtant un professionel) en jugements à l'emporte-pièce.

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dimanche 19 janvier 2003

ouille, mes fesses

Aujourd'hui, je suis allé à la patinoire : je ne serai jamais Candeloro. Mais est-ce un mal ?

mardi 22 octobre 2002

C'est elle ou moi

And while you're in this world
the fuzz gonna come and claim you
but you're more better wise
when the buzz gonna come and take you away,
The microscopes that magnified the tears
studied warts and all, still the life flowed on and on
but it's all over now, baby blue...

Georges Harrison

La musique est une de mes plus grandes passions, la plus grande sans doute. Et ça doit être la raison pour laquelle les gens en ont fait depuis longtemps l'aulne à laquelle mesurer tout le reste de ce que j'aime.La question la plus caractéristique, qu'on m'a souvent posée, est celle ci : "Et si la fille que tu aimes te demandait de renoncer à la musique, qu'est-ce que tu choisirais ?"

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mercredi 4 septembre 2002

Chicons et dominos

Ce pays est trop compliqué : que les chicons soient des endives, soit. Mais voilà que les endives sont des épinards ?!? (et je ne parle pas des sucres qui sont des dominos alors que les dominos sont des multiprises !)

mercredi 29 mai 2002

un tour infernal

Je suis en train de regarder la tour infernale tout en lisant des compte-rendus du 11 septembre. Drôle de mélange ...

vendredi 16 novembre 2001

régularité

Ne désespérez jamais. Faites infuser davantage.
Henri Michaux

Les gens compliquent tout pour avoir l’impression de vivre.
Patrick Rambaud

J’ai quand même pratiquement tenu deux ans. Deux ans de mises-à-jour régulières, en ne restant pas plus d’une fois ou deux plus d’une semaine entre deux ditos, et même dans ces cas là, pas beaucoup plus. Et ceci même lorsque j’étais en vacances, ce qui veut dire que je n’ai jamais été pendant ces deux ans plus d’une semaine loin de tout ordinateur.

On ne m’en voudra donc pas si depuis quelque temps j’ai du mal à tenir le rythme. D’autant que d’autres affaires privées ne me laissent pas forcément en excellente forme non plus.

Or, il y a quelques années, un moral au fond des chaussures avait tendance à me précipiter sur la feuille blanche pour de magnifiques écrits romantiques que personne ou presque n’a jamais eu l’occasion de lire, eut égard à leur niaiserie et leur misérabilisme. Maintenant, ça ne va pas, mais je suis plus passif créativement parlant. J’ai compris depuis longtemps que je ne suis ni Mallarmé, ni Brassens. Ce n’est pas un petit malheur tout personnel qui va me transformer en grand auteur, et finalement, l’introspection pseudo littéraire n’est qu’une perte de temps.

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mercredi 28 mars 2001

sur la fatigue

La mort semble bien moins terrible, quand on est fatigué.
Simone de Beauvoir

Hier, j'ai bossé jusqu'à onze heures. Ça n'arrive heureusement pas tous les jours... D'ailleurs, je n'ai heureusement pas toutes les semaines une semaine comme celle-ci... Parce que si je jette un peu un coup d'œil en arrière, en maintenant et en avant, c'est ce que j'appelle une semaine chargée : vendredi dernier, pièce, puis buvage de coup, samedi bourrage de goule, dimanche comatage après trois heures de sommeil puis sortie puis route jusqu'à Bruxelles, lundi coups de téléphone dans tous les sens en profitant pour une fois d'une soirée chez moi, mardi permanence jusque tard, mercredi retour à Lille et cloture du festi, jeudi retour à Bruxelles et soirée qui va sans doute se terminer tard, vendredi retour à Lille puis route pour aller boire avec mon Toutoune, vendredi répète arrosée et enfumée, dimanche retour à Bruxelles tard comme d'habitude.... Le premier qui m'emmerde lundi prochain, je lui en colle une.

Ce qui est rigolo, c'est que certains me font des réflexions comme quoi il parait que je suis toujours en train de dire que je suis fatigué... Je n'ai plus l'âge de ces colleries, moi. C'est un rythme que je pouvais tenir à vingt ans, que je tenais encore à vingt-cinq, mais la trentaine commence à se faire sentir.

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mercredi 15 septembre 1999

valeurs

Il ne me restera plus qu'à diriger vers mon front
le canon luisant d'une machine triomphante
pour effacer d'un geste l'univers...

Nino Ferrer

Tout-à-l'heure, j'ai vu une superbe voiture américaine, le genre paquebot chromé de partout aussi long qu'un autobus. Avec chauffeur en uniforme et customisé comme ils disent, customisé tout noir avec des oriflammes métalliques tout autour de la grande croix qui le surplombait. C'est le troisième corbillard que je vois en trois jours, marrant.

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lundi 13 septembre 1999

toute chose et son contraire

And everything under the sun is in tune
but the sun is eclipsed by the moon...

Roger Waters (eclipse)

Noir/blanc, jour/nuit, positif/négatif, yin/yang, et toute cette sorte de choses... les Corbières, ça fait renaître, ça remplit, ça ressource, je ne m'y suis pas enfoncé assez profondément, je n'y suis pas resté assez longtemps, mais c'est déjà beaucoup. Les montagnes, la mer, les vignes, les châteaux, les gens, tout ça fait du bien.

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vendredi 10 septembre 1999

cowboy

When I get to the bottom I go back to the top of the slide
Where I stop and I turn and I go for a ride
Till I get to the bottom and I see you again

Paul MacCartney (Helter skelter)

Mords là d'dans, p'tit', ça va faire mal....

Mmmmmh, on a beau être cowboy et en avoir vu d'autres, le jour où on doit couper un membre malade, c'est douloureux. C'est vrai que lorsqu'il devient encore plus douloureux de le garder, et qu'en plus l'amputation est sans doute le seul moyen de garder la vie.... mouais, on a beau dire, il est quand même difficile de s'y faire.

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