Métaphore

Il fait froid dehors

Archives mars 2009

Conserver mes vacances : évolution des outils

J'en parlais hier, j'aime bien ne pas perdre mes vacances. Au plus j'ai de détails sur le déroulement de celles-ci, au plus facilement je peux les revivre. Mais il y a bien longtemps que le bête album photo ne me suffit plus, alors j'ai affiné la méthode de conservation au fil des années : Au début, je suis parti avec juste un appareil argentique : des photos, mais pas de date dessus. Et même pas de notes pour les premières vacances, j'ai beaucoup perdu. Par la suite, j'ai fini par acheter un appareil photo numérique, et j'ai commencé à me trimballer en vacances avec des petits bouts de papiers pour noter mes emplois du temps de la journée, très succinctement ; je développais en rentrant pour en tirer des comptes-rendus complets.

Mais écrire le compte-rendu avec les souvenirs qui s'estompent petit à petit et qui ne permettent plus de savoir à quoi correspond telle ou telle note, et la sélection après coup des photos pour l'illustrer, ça prenait un temps fou. Jusqu'au retour du japon où je n'ai jamais terminé de rédiger et qu'il n'est resté que mes notes.

Archiviste compulsif : les vacances.

On me dit archiviste compulsif, c'est à dire que je ne sais pas jeter, je garde tout, je classe beaucoup. C'était vrai dans le temps pour ce qui est de la vraie vie, mais les murs n'étant pas extensibles, j'ai appris à me débarrasser de pas mal de trucs. Par contre, pour tout ce qui est fichiers informatiques, c'est tellement facile que je ne me prive pas.

J'ai encore sous la main à peu près tous les mails que j'ai échangés depuis 1997 (exception notable : j'ai perdu la première conversation que j'ai eue par ce biais avec mon ex) y compris tout ce qui est newsletters ou listes de discussions. Depuis cinq ans, le bouton effacer de mon compte GMail est resté comme neuf, mais j'ai des sauvegardes à part quand même, au cas où.

Cool, c'est l'été !

Enfin bon, je parle de l'heure, parce que pour le temps, c'est pas ça (là, il fait beau, mais ça veut sans doute dire que dans trente minutes il fera nuit.)

Oui, je sais, il y a plein de gens qui se plaignent, qui sont décalés, qui n'assurent plus au boulot pendant quinze jours ou qui ont du mal à gérer le décalage de l'heure de la traite, mais pour moi qui suis réveillé par la luminosité, et donc par l'heure solaire, ça va me permettre de dormir une heure de plus, tous les jours.

C'était vraiment très intéressant.

Transition

Dans mon rêve de cette nuit, c'était elle d'avant qui me racontait sa vie de maintenant. Et j'arrivais presque à faire semblant que ce n'était pas douloureux.

Mes vacances de la semaine passée, pleines d'itinérance et de découvertes, ressemblaient beaucoup aux vacances que nous passions ensemble, avant. Et j'ai eu des bouffées d'elle. J'étais avec une amie et la découverte à deux, c'est bien, mais je crois que l'amour me manque. Elle les aurait aimées en tous cas ; sur bien des points nous nous ressemblions.

Des amis, de la bière, de la fumée et du bruit ; Des discussions idiotes ou sur le sens de la vie ; Plusieurs lieux en quelques courtes heures : la soirée d'avant-hier me ressemblait. Elle n'aurait pas aimé ça et serait partie se coucher tôt ; nous n'avons jamais eu le même rapport au plaisir.

Ça avance. je crois que j'ai quitté le chronique pour le résiduel.

Trop dûûûre la vie

Smithwick's en plein effort

Je suis catholique


Je suis catholique - Didier Super

Je suis de retour, mais j'ai des trucs à faire. En attendant, j'aurais bien râlé sur les cathos, mais Didier Super m'en a dissuadé : Je suis d'accord avec lui.

El Moustachero

El Moustachero

Je vous laisse tomber quelques jours. Soyez sages, mon ami El Moustachero veille.

modèle acoustique "source-filtre" de la relation à deux

Je te la fais courte : tu es la source (émettant un spectre qui te définit, donc), l'autre est un filtre. ça c'est le postulat de départ, commence pas à discuter là-dessus sinon ça va être le bordel (j'ai décidé ainsi de la distribution des rôles ; sans déconner, qui c'est qui commande ici ??! )

L'autre est donc un filtre, avec, comme tout filtre, une fréquence de résonance (la fréquence "idéale" qui provoque la mise en résonance, c'est à dire l'amplification énergétique maximale à partir d'une petite stimulation qui est dans ton spectre à toi ; en réalité c'est toujours une gamme de fréquences), et une bande passante plus ou moins large. Cette bande passante définit vos affinités : la largeur de bande passante est l'étendue de ce qui peut résonner entre vous et elle englobe donc les composantes de ton spectre à toi que l'autre va laisser passer et amplifier (puisqu'elles sont dans sa bande passante) : c'est son pouvoir énergisant, son pouvoir stimulant, ce qui te rend vivant. C'est la beauté des vibrations que vous partagez. A l'inverse, tout ce qui n'est pas dans sa bande passante sera atténué : c'est son pouvoir anxiolytique, apaisant. Il te permet de dissimuler tout ce que lui et/ou toi ne voulez pas voir...

Lorsque l'autre part, ton spectre n'a pas vraiment changé : il ou elle ne t'a en réalité pas transformé sur le fond, il t'a juste filtré le temps de sa présence. Et lorsqu'on enlève le filtre, la source se remet à rayonner avec son spectre initial : les composantes feues-amplifiées et mises en résonance par le filtre se pètent soudain la gueule sur le plan énergétique (petite dépression donc) et celles qui étaient atténuées reviennent en force (les crises d'angoisse se ré-expriment : c'est le retour de bâton du passé qu'on croyait abusivement dépassé ou guéri). On est donc juste à nu lorsque l'autre part, pas vraiment démuni (puisqu'il n'a rien enlevé à notre spectre) ; juste fragile parce qu'on n'a plus l'habitude de rayonner de la sorte. Et par comparaison, on devient alors conscient de tout ce qu'on a à accomplir pour soi, pour être vraiment bien.

Quelques définitions acoustiques

En acoustique, une source, c’est un truc qui émet du son, qu’on appelle pompeusement signal (ou onde) acoustique. (Pour les curieux, l’onde acoustique est une variation de pression en fonction du temps. Et à l’instar de toute onde, elle correspond à un déplacement d’énergie sans déplacement de matière. Enfin bref.) Exemples de sources : une voix, une sirène, un moteur, un instrument de musique…

Évidemment, je n’apprends rien à personne en disant que le son (disons le timbre) que la source émet est caractéristique de la source elle-même : c’est en apprenant à associer (par catégorisation perceptive) un son et la source qui le produit qu’on la reconnaît, au bout du compte, les yeux fermés. C’est ce qu’on appelle l’écoute causale, qui intervient inconsciemment à chaque fois que l’on entend un son : on s’interroge et on identifie en une fraction de seconde (pas toujours, mais ça va très vite pour les sons qui font partie de notre base de données, de nos prototypes enregistrés, de nos référentiels) la nature de ce son et donc la source qui l’a produite.

Pour user de métaphores, on pourrait donc dire que chaque source émet un son (un timbre) qui fait sa propre personnalité et qu’on apprend à connaître, puis à reconnaître, les sources comme on apprend à connaître les gens qui nous entourent.

Emmacoustique

Vous l'avez croisée dans les commentaires (ou alors vous ne les lisez pas du tout parce qu'elle est bavarde.) Elle avait fait un teasing il y a longtemps et j'ai fini par avoir le fin mot de l'histoire. En privé, mais je ne voulais pas gâcher.

En guest-star aujourd'hui et demain, nous accueillons donc mademoiselle Emma, qui va nous parler de son modèle acoustique "source-filtre" de la relation à deux. Oui, en deux fois, elle a tenu à poser quelques définitions d'abord.

journée de l'infâme

Oups. Bienbienbien avait remarqué que la Journée de la femme, c'est pas la journée de l'affiche. Ben c'est encore moins la journée du site web.

Beuuuuh...

Blanc content

Ah tiens, il y avait longtemps qu'il n'avait plus neigé... Pelouse blanche au réveil, ça met de bonne humeur.

QStarz Q1000x par bluetooth sous Linux

Fut une époque, il m'arrivait de partir en voyage. Il y a longtemps que je suis archiviste compulsif et lors de mes dernières vacances, je surlignais tous les itinéraires sur la carte et j'ai géolocalisé une grosse partie des photos dont j'avais auparavant harmonisé les dates (issues de trois appareils différents : un au bon fuseau horaire mais avec un décalage d'une heure, un au mauvais et un pas réglé du tout. J'ai utilisé deux clichés ou nous étions en train de nous prendre en photo pour les premiers, un zoom sur une montre pour le troisième.)

Avec le recul, je me suis dit que j'aurais bien acheté un enregistreur GPS, histoire d'avoir mes déplacements et de pouvoir localiser mes photos automatiquement. Je me méfie de ce genre de caprice, mais comme au bout d'un an et demi j'en avais toujours envie, ça n'avait pas l'air d'en être un et j'ai fini par me décider : je me suis offert un QStarz Q1000x (J'en voulais un qui soit utilisable sous Linux et je suis parti d'un article chez Kagou. Le modèle dont il parlait ne se vend plus mais le Q1000x en est le successeur, alors hop.)

Frustré

Dialogue avec la Dame des Questions :

-Notre truc, c'était le dialogue. J'ai toujours été très fier du fait que nous n'ayions jamais élevé la voix l'un contre l'autre.
-Toutes ces années sans une dispute ? J'imagine la somme de frustrations que ça représente.

Ah oui, tiens, je ne l'avais jamais vu comme ça.

7 ans

J'ai toujours été très sensible à la symbolique des dates et des anniversaires. Et tous ces anniversaires rapprochés en rapport avec le problème qui me préoccupe depuis des mois, c'était un peu beaucoup pour mon moral.

J'ai toujours été très sensible à la symbolique des dates et des anniversaires. La dernière fois que j'ai pris une dizaine au compteur, j'ai appréhendé ça pendant des semaines, si pas des mois. Tellement en fait qu'une fois l'échéance arrivée, je n'en avais plus rien à foutre.

Depuis un peu plus d'une semaine, je me fais ma propre version d'Un jour sans fin : chaque nuit, dans mes rêves, elle me quitte d'une façon différente. Je viens de passer une semaine de merde comme ça ne m'était plus arrivé depuis un certain temps. (enfin, pas tant que ça, pour être honnête.) L'appréhension du dernier anniversaire de la série peut-être. Mais vraiment semaine de merde,j'ai eu l'impression que le coup était en train de sortir.

J'ai toujours été très sensible à la symbolique des dates et des anniversaires. Mais il se passe un truc un peu étrange; Ça changera sans doute dans une paire de jours, mais pour le moment, je ne comprends pas trop.

Aujourd'hui, c'est le septième anniversaire de notre premier baiser.

Et je n'en ai pas grand chose à foutre.