Métaphore

Il fait froid dehors

Archives juin 2005

Je me casse

Bon allez, il était temps : je me barre ! Je déménage !

Je parle de la vraie vie, m'sieurs-dames. Je vis depuis trop longtemps maintenant dans un appart en mauvais état. Moi, je m'en fous, je ne suis pas un garçon difficile, je fais avec ce que j'ai... Mais il y a que je sais que j'y reçois Julie moins souvent que je ne le voudrais parce qu'elle n'y est pas bien, d'une part. Et d'autre part, j'en ai finalement eu marre de me faire prendre pour un con par mon proprio : le système électrique n'est pas aux normes et dangereux, les canalisations ne sont pas aux normes et insalubres, le câblage télé et Internet est abîmé et non fiable, l'électricité des communs est prise sur mon compteur, un débarras dépendant de mon appart a été donné à mes voisins sans qu'on me pose la question, le chauffage et le chauffe eau datent d'avant la première guerre et fonctionnent à leur rythme de petits vieux, la cuisine a été construite à l'économie et entre le robinet d'abreuvoir qui ne ferme jamais et l'évier sans trop-plein, on risque à chaque instant le dégât des eaux, la salle de bain a été carrelée n'importe comment et tombe en pièces... Et surtout, la seule réponse que j'ai eue de mon propriétaire sur tout ça, il a fallu que j'envoie un recommandé pour l'avoir et elle n'était pas piquée des vers : Soit vous faites la moitié des réparations, nous on s'occupe du robinet qui coule et on pense éventuellement un jour à s'occuper de changer les fils électriques de 1912 qui font des étincelles dans la cave, soit on refait votre appart et on augmente votre loyer de manière conséquente...

Donc je me casse.

Je m'apprête à rigoler encore un petit peu avec mon proprio actuel : mon bail se termine en août mais il est tacitement reconductible. Pour être sûr de bien faire, j'aurai du le prévenir il y a deux mois. Et puis j'ai encore l'équivalent de trois mois de loyer sur un compte bloqué que j'aimerais quand même récupérer. Légalement, il peut me demander de payer encore mon loyer jusqu'en septembre, soit. Mais légalement, il est aussi censé respecter un certains nombre de normes de sécurité et de salubrité et ça n'est pas le cas. Je m'apprête donc à lui expliquer que si nos rapports ont été fort peu procéduriers ces dernières années, il serait fort dommage qu'ils le deviennent maintenant.

En attendant, j'ai trouvé un nouvel appart, plus joli, plus récent, plus propre, mieux situé, en bien meilleur état, et pas plus cher que l'actuel. Livraison prévue le 1er août, alors que je reviendrai à peine de vacances. Je sens que ça va être la course.

Le seul truc qui vraiment me chiffonne, c'est que quand j'additionne le loyer de Julie et le mien, je me dis que nous pourrions avoir quelque chose de bien, à deux, quand même...

Palalettre N°1

Bon, je ne suis pas un animal social, même sur le linternet, et je ne suis pas intéressé par les sports collectifs. Par contre, pas les jeux de lettres, si, un peu, pourvu qu'il n'empiètent pas trop sur les douze mille trucs que je fais en même temps. Le PaLaLettre, ça va, ça ne prend que cinq minutes. Alors voilà ma contribution (et c'est dur de résister à la tentation de ressortir le dico de synonymes) :

coup de blues...

Ce n'est décidément pas le meilleur mois de l'année... Voilà que maintenant j'ai un bon gros coup de cafard des familles. Je ne suis plus habitué en plus.

Qu'est-ce que je tribulle !

Une petite tranche de vie ? Allez, c'est parti !

Le plus beau jour de ma vie

Et ben, quatre posts sur la journée, on va dire que je me rattrape, non ?

Je voulais juste vous transmettre une nouvelle. Je vais y aller par paliers :

  • en 1980, Roger Waters virait Richard Wright de Pink Floyd
  • En 1983 sortait Pink Floyd - The Wall, le film. Avec Bob Geldof dans le rôle principal.
  • En 1985, Bob Geldof organisait Live Aid, le plus gros concert de tous les temps, et ce pour une bonne cause.
  • en 1987, Pink Floyd sans Roger Waters et Roger Waters sans Pink Floyd sortaient chacun un album, ouvrant la voie à des années de batailles juridiques, de disputes et de coups de poignard dans le dos entre les ex-collègues.
  • en 1999, Roger Waters partait en tournée, avec un claviériste qui n'était autre que le claviériste additionnel du Floyd sur les dernières tournées.
  • en 1999, Richard Wright vient assister à un concert de Roger Waters
  • en 2001, Roger Waters et Nick Mason se rencontrent pour la première fois depuis 1987, par hasard sur une plage et enterrent la hache de guerre.
  • en 2002, Richard Wright joue sur les concerts en solo de Gilmour. (j'y étais-euh !)
  • en 2002, Bob Geldof chante sur un des concerts en solo de Gilmour.
  • en 2002, Nick Mason joue sur les derniers concert de la tournée de Roger Waters. (j'y étais-euh !)
  • en 2004, Nick Mason sort une biographie du groupe, à la sempiternelle question Quand est-ce que Pink Floyd rejoue ? Quand est-ce que Roger Waters rejoue avec Pink Floyd ? Il répond régulièrement Hé bé ! Mais il faudrait un truc de l'ampleur de Live Aid pour que ça arrive !
  • en 2005, Bob Geldof organise Live-8, cinq continents, cinq villes, cinq concerts.

Bon, vous aviez deviné depuis longtemps ?

Le deux juillet prochain, Roger Waters, David Gilmour, Nick Mason et Richard Wright se produiront ensemble sous le nom de Pink Floyd pour la première fois depuis 1981.

C'est le plus beau jour de ma vie.

(sauf que je n'y serai pas, puisque les places seront distribuées par loterie, mais c'est pas grave, ça sera enregistré et multi diffusé !)

Ils sont libres

Ça y est, Florence Aubenas et Hussein Hanoun ont été libérés. Je suis content pour eux. Surtout pour Hussein Hanoun, parce que j'étais persuadé qu'en tant qu'irakien, il n'avait aucune valeur marchande et qu'il avait été tué dès le début, bonne chose que ce ne soit pas le cas.

Et j'ai vu, comme beaucoup, Florence Aubanas à la télé, revenir souriante, peine d'allant et d'humour. Et j'ai entendu, comme tout le monde, tous les commentateurs faire des variations sur le thème de Là, elle sourit, mais en vrai, au dedans, elle est complètement brisée et si elle ne s'en rend pas compte tout de suite, ça ne saurait tarder. J'ai même eu droit à un repartage sur elle avant cette histoire où on nous sortait aussi un connerie genre Et bien qu'elle souriait, elle souffrait intérieurement des traumatismes auxquels elle avait assisté...

Vos gueules, journalistes à la petite semaine.

Il y a des gens solides, des gens capables de tourner une page. De gens capables de laisser l'épreuve derrière eux. Ah ben évidemment, quand on est stagiaire à LCI, on ne sait pas trop les couilles qu'il faut pour aller risquer sa peau dans les pays où on n'a pas un McDo à tous les coins de rue. Mais c'est justement parce qu'il s'agit de gens qui ont ce cran là qu'il est possible pour certains d'entre eux de se relever après un épreuve pareille.

Et je suis convaincu qu'elle l'est. Dès les premiers échos de ses premiers coups de fil et ses premières conversations, j'ai senti ça en elle. Et chaque nouveau mot, chaque nouvelle image confortaient cette impression : une fois qu'elle est sortie de sa cave, elle est sortie de cette histoire. Il y a des gens capables de se relever, c'est si dur à accepter, ça ? Elle n'a pas le droit de sourire, d'aller bien et de réagir mieux que vous ne l'auriez fait ? C'est quand même incroyable cette façon que vous avez tous eu d'insister sur le fait que son sourire n'était qu'une façade. Ça vous dérange qu'elle soit solide ? Ça vous emmerde tant que ça qu'elle aille bien ?

On peut avoir été mort dans sa tête et vivre encore mieux ensuite.

(ou alors c'est effectivement une simulatrice et je suis complètement con. On vous dira assez que cette dernière hypothèse n'est pas à écarter.)

mot d'absence

Oui, bon ben d'accord, je vous ai laissé sans nouvelles pendant quelques jours... Ça arrive. J'étais en train de bosser, pour le boulot et pour un camarade.

Pour le boulot parce que dans mon équipe de base : trois personnes, on en a eu un en congé, et l'autre est tombée malade. Du coup, j'ai passé quelque jours à faire le boulot de trois personnes, et ça laisse peu de temps pour la bagatelle. Surtout qu'un de mes deux boulots surnuméraires m'était glorieusement inconnu et j'ai eu l'auto formation la plus rapide et intense de ma carrière (Il s'agissait des backup de toutes les données de la maison, ça a une certaine importance.)

Et puis at home, le sieur Nonal a enfin cédé à mon insistance de plusieurs mois : il accepte, voire même il appelle de ses vœux une migration de son site actuel, sous SPIP, vers DotClear. Comme je suis un petit peu impliqué dans la vie de DotClear et que le Nonal et moi sommes assez proches pour qu'il me prête des cache-nez, je l'aide un peu dans la récupération des données de son site actuel vers la nouvelle plate-forme.

C'est bien comique : à ma gauche : SPIP, une base de données de trente deux tables et deux dehors, des informations disséminées à droite et à gauche, et plusieurs types d'articles aux formats bien différents les uns des autres, à ma gauche, DotClear, le challenger, un rôle, six tables, tout en légèreté. Faire rentrer les infos du gros dans le petit, c'est comique.

Bah, j'ai vu pire : ma propre transition à DotClear. Mes infos étaient dans des fichiers, pas dans des tables, et il me manquait un concept tout bête : les titres d'articles. J'ai du repasser sur cinq ans d'écrits pour retrouver des titres. Ici, rien de tel, mais faire cohabiter dans une seule table des infos contradictoires venant de plusieurs n'a pas été simple. Après il faut gérer les différence de format, vérifier que tout est bon ... J'y ai passé quelques jours, mais j'ai maintenant un script sql et un script Dotclear qui me permettront le moment venu de convertir la base SPIP en un Dotclear fonctionnel en trois minutes. Je me suis bien amusé.

Mais ça m'a pris du temps. Alors je n'étais pas là. Voilà.

insomnie

il est passé trois heures du matin, dans trois heures je me lève pour faire deux heures de route, et je n'arrive toujours pas à m'endormir. génial !

Sysadmin, c'est une drogue (#2)

Or ça donc, je vous contais hier ce qu'est mon boulot, et vous promettais des détails. Voici ces détails, mais ils ne sont pas glorieux. Essayez de ne pas m'en vouloir, je vais me décharger sur vous d'un lourd secret :

Je suis un drogué.

C'est tout moi

Je viens d'appeler mon FAI parce que ma connexion merde depuis plusieurs jours : Ah mais monsieur, c'est normal, il y a fermeture administrative de la ligne pour impayé ... Ah wuais, je suis habitué des problèmes de ligne, mais celui là ne se résoudra vraiment pas tout seul. Ils auraient pu me prévenir quand même !

Sysadmin, c'est une drogue (#1)

Un bon informaticien est un informaticien paresseux !
Sagesse populaire.

Je ne vous parle pratiquement jamais de mon boulot, que pourtant j'aime bien, non plus d'informatique, qui pourtant me passionne. C'est parce que les ordinateurs, c'est un jouet passionnant, mais en tant que sujet de conversation, c'est nul (faites moi penser un jour à vous raconter cette soirée horrible où des copains profs avaient invité un informaticien pour que je ne m'ennuie pas...) N'empêche, les nateurs, moi, j'aime ça.

Je suis administrateur système.