Métaphore

Il fait froid dehors

Archives mars 2010

Idéaliste

serais tu un peu idéaliste ? je crois me lire. Je ne sais pas si cela m’effraie ou m’attire (elle sourit)

Idéaliste ? Entier, peut-être, plutôt.

Je ne sais pas. Mais le mot me hantait lors de ma discussion du jour.

Comment peut-on dire je t’aime et ne pas le penser ? Comment peut-on promettre une vie et ne pas la tenir ? Je suis une vieille chanson à l’eau de rose : Amour rime forcément avec Toujours. Je suis un gamin aussi : donner c’est donner, reprendre c’est voler. Est-ce qu’on peut renier cette parole là sans se renier soi-même ? Je ne comprends pas.

Ou alors, mais je peine à l’envisager, on peut le penser un jour et préférer le voisin de palier le lendemain ? Mais ça serait pire ; ça signifierait que je suis vraiment d’une autre planète et que je ne comprends pas ce monde.

Les scènes d’adieux ou de retrouvailles à la télé continuent de m’ébranler. J’arrêterais bien, mais l’autre jour j’ai pleuré en regardant une pub. Quand on ne cherche pas, on trouve.

Excusez-moi, je ne sais pas où j’en suis en ce moment. On m’a pris ma réponse.

Il est tard, non ?

Bonne nuit.

Sortir les poubelles

Et c’est reparti …

Renovations

Je m’aperçois qu’il y a un bout de temps que je n’ai pas utilisé ces pages dans un but cathartique, alors que ça m’a fait beaucoup de bien lors des deux années écoulées. Évidemment, le fait que j’aille mieux y est pour beaucoup, mais aller mieux ne veux pas dire aller bien. D’un autre côté, à trois années près, je n’ai pas souvenir d’être vraiment allé bien dans ma vie : trop de fantômes, trop d’inadaptation, trop de conflits internes.

Mon cœur sous la neige

Mon cœur sous la neige

Times Square, NYC, Décembre 2009.

(en grand / Flickr)

Portemanteau

portemanteau

MOMA, NYC, Décembre 2009.

(en grand / Flickr)

Faïences

Faïences

NYC, Décembre 2009.

(en grand / Flickr)

Love Me

Love Me

Brooklyn Bridge, NYC, Décembre 2009.

(en grand / Flickr)

Du temps pour moi

Très longue séance hier, avec la Dame des Questions, il faut dire que c’était la première ce mois-ci, alors que justement je ne suis pas dans une de mes meilleures périodes. Beaucoup de choses en sont sorties qui attendaient d’être verbalisées depuis plusieurs semaines. Je me rends compte que j’ai à m’adapter à de nouvelles manières de fonctionner, à affronter certaines craintes et qu’il ne m’est pas facile de le faire avec ce qu’ici ou là on attend de moi.

Cafétéria, sans préjugés

Quand je raconte que je suis fascinée par les supermarchés, les zones commerciales et surtout leurs cafétérias, la moitié des gens que je connais de Paris ou qui aspirent à être cultivés, ou prétendent l’être, ne comprennent pas vraiment de quoi je parle car en général ils détestent ces « endroits de consommation de masse ». Les zones commerciales, ça fait trop culture de prolos et de classes moyennes basses de merde. Cette conversation, je l’ai eu mille fois avec mes collègues journalistes. Supermarché = beaufs = F.N. ou au mieux fantasmes de classe ouvrière, […]
Le problème, c’est que même si je les aime bien, la plupart de ces journalistes, ils ne savent juste pas de quoi ni de qui ils parlent. Ou alors ils font semblant parce qu’ils ont fait leur métamorphose en Parisien. Ce que je veux dire par là, c’est que les mecs et les nana en jogging au supermarché, ça m’a toujours énervé d’en entendre parler comme d’une race exotique, ce mépris ça m’a toujours blessé. Cette condescendance pour les prolos blancs, je la prends pour moi.

C’est tiré d’un texte qui s’appelle Cafétéria et c’est signé Peggy Pierrot, dans une chronique qui s’appelle l’Auberge des Retoqués, sur minorités.org, et il faut absolument aller tout lire (oute le série, je veux dire.) Il y a une humanité et un amour des gens, surtout des gens pour lesquels on a souvent le mépris facile, dans tous ses textes que j’aimerais bien voir un peu plus souvent.

Quand je vois à quel point elle est étrangère aux préjugés, je l’épouserais bien, mais elle est de Metz.

(Et pardon à ma source, j’ai complétement oublié comment j’étais arrivé sur ce texte.)

Grr

Grr

SoHo, NYC, Décembre 2009.

(en grand / Flickr)

Humeur du jour

Démotivé.

Bouger les meubles

Mon dernier déménagement a été plutôt facile, même si je l’ai fait seul : j’ai eu les deux apparts pendant quinze jours, ils étaient à deux rues l’un de l’autre et surtout, j’avais relativement peu de mobilier. En fait, j’avais passé quelques années à camper chez moi : l’inventaire de mes meubles était constitué en tout et pour tout d’une table pliante et de deux matelas et d’une télé. Mes bouquins et mes CD étaient alignés le long des plinthes, les fringues pliées (ou en boule) dans un coin, et mon espace de travail était un fauteuil qui m’avait été livré avec l’appart à côté duquel j’avais posé la tour du PC, sur laquelle j’avais installé l’écran.

Je déménageais parce que l’appart ne valait guère mieux que son ameublement, et que j’avais une copine qui exigeait du niveau de standing un minimum que tout ça n’atteignait pas, et de loin. Le nouvel appart était effectivement un cran au dessus, et du coup, j’ai fait des folies : j’ai acheté des meubles. Bon, les folies en questions étaient limitées, puisque je me suis contenté d’un canapé convertible bas de gamme, une énorme étagère, un stand pour le PC et ce qu’il est convenu d’appeler un meuble télé quand on n’est pas trop regardant. Et puis plus rien n’a bougé pendant des années : tout ça était bien suffisant quand je rentrais du boulot et nous passions la plupart de nos week-ends chez elle plutôt que chez moi. Du coup, pendant des années, quand j’ai participé à du bricolage, de la décoration ou de l’ameublement, ça n’était jamais pour mon appart.

Diorama

Diorama

Je me suis battu avec des emballages de meubles. Dans l’un d’eux, il y avait deux blocs de polystyrène dont les proportions m’ont rappelé quelque-chose, alors j’ai fait un diorama.

C’est de bon goût.

Ah oui mais je me noie, là...

Bon, je me suis réveillé en pleine nuit et j’ai mis plus d’une heure à me rendormir, je voyais tourner en boucle tout ce que je dois faire au boulot, dans les projets perso, les démarches, les papiers, les rendez-vous médicaux en retard…

Et je m’aperçois qu’il n’est pas étonnant du tout que je me sente incapable de faire face à tout ce que je dois faire : tout ça a atteint une masse critique qui me paralyse complétement. J’ai commencé à faire une liste et toutes les cinq minutes je trouve quelque-chose à y ajouter. Il faut absolument que je la vide, et surtout que j’apprenne à la gérer.

Du coup, j’ai une question : est-ce que quelqu’un a un bon gestionnaire de TodoList à conseiller ? En ligne, de préférence, parce que je vis dans le nuage et passe mon temps à jongler entre des machines différentes mais la plupart du temps toujours connectées. Je cherche de préférence un truc simple et léger : des tâches, des notes, des catégories. Le but étant d’organiser mon temps, je ne tiens pas à perdre du temps à gérer ma liste.

Merci de vos lumières.

Into the Wild

Into the wild

Central Park, NYC, Décembre 2009.

(en grand / Flickr)

Anniversaire #5

Et un qui nous fait cinq, ce qui marque la fin de notre série.