serais tu un peu idéaliste ? je crois me lire. Je ne sais pas si cela m’effraie ou m’attire (elle sourit)

Idéaliste ? Entier, peut-être, plutôt.

Je ne sais pas. Mais le mot me hantait lors de ma discussion du jour.

Comment peut-on dire je t’aime et ne pas le penser ? Comment peut-on promettre une vie et ne pas la tenir ? Je suis une vieille chanson à l’eau de rose : Amour rime forcément avec Toujours. Je suis un gamin aussi : donner c’est donner, reprendre c’est voler. Est-ce qu’on peut renier cette parole là sans se renier soi-même ? Je ne comprends pas.

Ou alors, mais je peine à l’envisager, on peut le penser un jour et préférer le voisin de palier le lendemain ? Mais ça serait pire ; ça signifierait que je suis vraiment d’une autre planète et que je ne comprends pas ce monde.

Les scènes d’adieux ou de retrouvailles à la télé continuent de m’ébranler. J’arrêterais bien, mais l’autre jour j’ai pleuré en regardant une pub. Quand on ne cherche pas, on trouve.

Excusez-moi, je ne sais pas où j’en suis en ce moment. On m’a pris ma réponse.

Il est tard, non ?

Bonne nuit.