Métaphore

Il fait froid dehors

Résultats de la recherche pour le tag Nouvelle-Zélande

Fil des billets - Fil des commentaires

Rafting sur la Rangitikei

Achtuce : En cliquant sur les parties gauche ou droite d'une photo, vous pouvez passer à la précédente ou à la suivante. (les touches P & N fonctionnent aussi.)

[photo]

Lever tôt et reprise de la route improbable (mais jolie). Très tôt parce que très improbable. Une fois affronté tous les dangers et une des plus belles collections de virages qu'il m'ait été donné de voir, nous arrivons au River Valley Lodge. Le coin est fort joli, plus en tous cas que le camping où nous avons passé la nuit, et je suis un peu déçu d'apprendre en arrivant que nous aurions pu camper sur place. Je suis aussi un peu inquiet d'être arrivé avec un voyant de carburant qui clignote.

Arrivée en Terre du Milieu

Achtuce : En cliquant sur les parties gauche ou droite d'une photo, vous pouvez passer à la précédente ou à la suivante. (les touches P & N fonctionnent aussi.)

[photo]

Excellent réveil à Juno's : L'auberge de jeunesse est un petit chalet sur les terrasses duquel il fait bon prendre son petit déjeuner (0.10€ le café, c'est dans mes prix) tout en regardant la folle activité du court de tennis. Après avoir replié la tente, nous regardons où nous devons nous rendre pour la visite des grottes : Ah, ben c'est juste de l'autre côté de la route, c'est quand même bien organisé !

Go West !

Achtuce : En cliquant sur les parties gauche ou droite d'une photo, vous pouvez passer à la précédente ou à la suivante. (les touches P & N fonctionnent aussi.)

[photo]

Le DOC gère les parcs nationaux en Nouvelle-Zélande, les randonnées qu'on peut y faire et les endroits où on peut y dormir. L'inconvénient des campings qu'il propose, c'est qu'ils sont sommaires : ici, une cabine de douche, deux toilettes basiques, deux lavabos, le tout simplifié à l'extrême (sous la cuvette, un trou profond.) L'avantage, c'est que ça ne coûte rien, que c'est désert et que c'est reculé : Nous avons failli tuer la voiture à travers les routes de gravier et les gués.

Apprivoisons la voiture

Achtuce : En cliquant sur les parties gauche ou droite d'une photo, vous pouvez passer à la précédente ou à la suivante. (les touches P & N fonctionnent aussi.)

Nous ne faisons pas les choses à moitié : nous avons dormi douze heures. J'ai un peu de mal à me réveiller, mais ça va, nous pouvons prendre la route.

Avant de quitter Auckland, nous allons faire un tour au Mont Eden, l'un des multiples volcans au repos qui ajoutent du relief à une ville autrement plutôt plate. Peut-être n'étais-je pas réellement suffisamment réveillé, parce que la conduite est difficile. J'arrive au pied du Mont, pourtant pas bien loin, dans un état de stress avancé : je me suis relâché juste avant de me garer dans une petite rue calme et j'ai massacré les enjoliveurs sur la bordure, je ne réussis à prendre aucun repère sur la largeur de la voiture et je commence à me demander si mon enthousiasme à l'idée de rouler à l'envers n'était pas un peu prématuré. Non, d'ailleurs, je ne me pose pas la question, je suis en train de me dire que trois semaines de ce régime vont être un cauchemar.

Auckland

Avec pour petit déjeuner des gâteaux et un grand chai latte achetés dans une boulangerie italienne, nous nous dirigeons vers le Musée d'Auckland, où nous flânons pendant près de trois heures. Ici non plus, les gens ne voient pas les musées comme nous : on dirait que ça a le droit d'être intéressant. Du coup, on se promène de reconstitution en mise en perspective et on s'ennuie peu (accessoirement, ça veut dire aussi qu'il y a plein de vie, puisque plein d'enfants. Il y a même des salles spécialement conçues pour eux.) Je retiendrai surtout, outre tout ce qui est art maori, une reconstitution d'un moa (sorte d'autruche de trois mètres de haut, cousine du kiwi, dont le côté gros poulet sans ailes a été fatal pour l'espèce quand l'homme, le premier prédateur de son existence, est arrivé en Nouvelle-Zélande,) une simulation d'éruption volcanique (où Julie m'a emmené sans que je sois prévenu que la pièce allait être secouée par le souffle. Je pensais être juste en train de regarder un reportage et je me suis retrouvé en plein milieu de Pompeï,) et un petit bout de XIXème siècle reconstitué et rendu vivant par son ambiance sonore (poussant le souci du détail jusqu'au bruit des mouches dans les latrines.)

Navions

La journée commence à Singapour[1], entre deux avions de Singapore Airlines. Jusqu'à présent, je pensais que le décalage horaire allait être similaire entre l'aller et le retour : plus douze heures ou moins douze heures, c'est pareil, c'est un tour de cadran. Je me rends compte maintenant qu'il y a une subtile différence : À l'aller, nous vivons deux journées de dix-huit heures, au retour, ça sera une seule de trente-six heures.

Je ne sais pas si ça va changer grand-chose : de toutes façons, c'est trente-six heures pratiquement sans dormir ; Ce n'est pas le ronflement de l'avion qui me dérange, c'est la position assise. Hier, j'ai réussi à grappiller une heure de mauvais sommeil, aujourd'hui, j'attraperai sans doute exactement le même torticolis.

Singapore Airlines, c'est pas mal, on y est bien traité. Les stewards et hôtesses donnent l'impression de passer toutes les trois minutes ; Le système individuel de loisirs s'améliore à chaque voyage, l'offre de films s'étoffe, il y a des jeux, et la nouveauté, pour moi en tous cas, c'est la possibilité de brancher sa clef USB pour regarder ses photos, lire ses vidéos, écouter ses musiques et, cerise sur le gâteau, éditer ses fichiers office. Si : Star Office est installé dans chaque siège (mais le clavier est pourri.)

D'accord, ça n'est pas encore tout à fait au point, puisque mon propre écran m'a gratifié d'un plantage suivi d'un reboot sauvage. Mais assister à un reboot de Linux à dix mille mètres d'altitude, ça n'a pas de prix. Remarquez, même quand ça marche, on a des surprises, puisqu'un des films que regarde Julie[2] est précédé de deux avertissements : le premier pour dire que le film n'a subi aucune édition quant à son contenu, le second pour dire que le film a été édité dans son format et dans son contenu.

Dans une heure, nous nous posons à Auckland, il sera presque minuit ici, il sera midi après une nuit blanche à notre horloge interne. J'espère que nous trouverons vite le taxi qui nous conduira à l'hôtel.

Arrivés à l'aéroport, nous devons passer par le contrôle de bio-hazard-machin-truc, histoire qu'ils puissent vérifier que ni les chaussures de Julie ni notre tente n'amènent de vilaines graines. Nous leur confions donc la tente que nous devons récupérer toute validée et repliée à l'extérieur. Mais le gars qui passent la tête un peu plus tard par le guichet idoine a la mine déconfite : Dites-moi que vous êtes les gens de la tente ! Je dois passer en coulisse pour aller la replier pour eux ; Au moins, maintenant, ils connaissent les tentes instantanées de Décathlon.

Dernière ligne droite : nous trouvons un taxi (commun), arrivons à l'hôtel et je me fait mal comprendre. Mon anglais est-il si mauvais ? D'après Julie, je parle trop vite et avec l'accent américain, pfff...

Je pensais que j'allais vivre la plus longue journée de ma vie, en réalité, j'ai vécu les deux nuits blanches consécutives les plus courtes de ma vie.

Notes

[1] Ici, un tapis roulant s'appelle un travellator. C'est idiot, mais ça me fait rire (les français aussi grandes gueules ici que n'importe où ailleurs m'amusent beaucoup moins.

[2] Des films intelligents. Moi, je m'éteins la tête en regardant des blockbusters et en revoyant le film des Simpson.

Embrouille à l'aéroport.

Ça n'a pas été facile, depuis dimanche, je suis à ramasser a la serpillère. Hier, j'ai fait plus de trois heures de route sur la journée pour aller comater au bureau a Bruxelles. C'est dire si la perspective de passer 24h en avion me transporte de joie.

Je m'en suis rendu compte ces dernières années : un voyage doit commencer par un problème a l'aéroport. Cette fois-ci, Julie et moi avons rendez-vous a l'embarquement, en croisant les doigts, puisqu'elle ne prend pas son téléphone. Je suis donc allé jusqu'à imprimer ses indications afin d'être sur de ne pas me planter. Terminal 2, a-t'elle dit.

Ah oui, mais alors en descendant du train, le Terminal 2, je suis en plein milieu. Alors, a gauche ou a droite ? Je choisis une direction au hasard, je trouverai bien le comptoir de la compagnie.

Après vingt-cinq minutes de marche avec mes gros sacs, en sueur, je dois me rendre a l'évidence : je ne suis pas encore arrive au bout du cote du terminal 2 que j'avais choisi. Je me décide donc a me renseigner : Singapour Airlines ? Le vol de 11h25 ? Mais c'est au Terminal 1, monsieur !

On repart dans l'autre sens, puisque la navette entre les deux terminaux prend le départ au niveau de la gare SNCF, d'où je viens. Vingt minutes de marche dans l'autre sens plus dix minutes de navette et je retrouve Julie qui commençait a s'inquiéter en m'imaginant paniquer. Ce en quoi elle a tort : si j'ai réussi a me renseigner avec les mauvaises informations, je me doutais bien que, plus débrouillarde que moi a ce niveau et avec les billets entre les mains, elle y arriverait encore mieux.

NZ-0

en espérant n'avoir rien oublié parce que mes deux derniers jours de préparatifs se sont faits dans les nausées d'une grosse grippe (ça promet pour les 24 heures d'avion,) me voilà en route pour Auckland.

À bientôt !

Liberté et grands espaces

Il y a quelque temps, quand je n'allais pas très fort, je me suis mis à dormir avec un petit carnet à proximité, histoire de noter mes rêves, étant dans une période où je m'en souvenais plus que d'habitude. Malheureusement, si je m'en souvenais plus que d'habitude, c'est qu'ils étaient plutôt (très) mauvais, et j'ai arrêté assez vite. Cette petite gymnastique matinale m'a amené à remarquer que je me souvenais finalement souvent de mes rêves au réveil, ils disparaissent juste dans la minute qui suit. Il suffit pour les conserver de faire un effort conscient de transfert dans une mémoire un peu moins volatile (ce qui reste une gymnastique, je crois bien que c'est la conscience qui les efface, justement.)

Cette nuit, j'ai deux rêves au moins qui me sont restés (oui, je me suis réveillé en pleine nuit.) Bien que fort différents, les deux m'offraient les mêmes plaisirs : liberté et grands espaces. Des rêves qui ne donnaient envie que d'une chose : faire une cure de vert très large, d'aller se promener dans un coin où les paysages sont grandioses, où les gens sont rares, mais sympas et où l'air est rempli de plus d'oxygène que d'hydrocarbures. Si en plus ça peut être dépaysant et loin, c'est encore mieux ; Quelque chose comme la Nouvelle Zélande, disons.

Tu vois qui, oui ?

Ça y est, c'est décidé : nos grandes vacances pour cette année, ça sera au printemps, en novembre.

page 2 de 2 -