Ça n'a pas été facile, depuis dimanche, je suis à ramasser a la serpillère. Hier, j'ai fait plus de trois heures de route sur la journée pour aller comater au bureau a Bruxelles. C'est dire si la perspective de passer 24h en avion me transporte de joie.

Je m'en suis rendu compte ces dernières années : un voyage doit commencer par un problème a l'aéroport. Cette fois-ci, Julie et moi avons rendez-vous a l'embarquement, en croisant les doigts, puisqu'elle ne prend pas son téléphone. Je suis donc allé jusqu'à imprimer ses indications afin d'être sur de ne pas me planter. Terminal 2, a-t'elle dit.

Ah oui, mais alors en descendant du train, le Terminal 2, je suis en plein milieu. Alors, a gauche ou a droite ? Je choisis une direction au hasard, je trouverai bien le comptoir de la compagnie.

Après vingt-cinq minutes de marche avec mes gros sacs, en sueur, je dois me rendre a l'évidence : je ne suis pas encore arrive au bout du cote du terminal 2 que j'avais choisi. Je me décide donc a me renseigner : Singapour Airlines ? Le vol de 11h25 ? Mais c'est au Terminal 1, monsieur !

On repart dans l'autre sens, puisque la navette entre les deux terminaux prend le départ au niveau de la gare SNCF, d'où je viens. Vingt minutes de marche dans l'autre sens plus dix minutes de navette et je retrouve Julie qui commençait a s'inquiéter en m'imaginant paniquer. Ce en quoi elle a tort : si j'ai réussi a me renseigner avec les mauvaises informations, je me doutais bien que, plus débrouillarde que moi a ce niveau et avec les billets entre les mains, elle y arriverait encore mieux.