Métaphore

Il fait froid dehors

Go West !

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Le DOC gère les parcs nationaux en Nouvelle-Zélande, les randonnées qu'on peut y faire et les endroits où on peut y dormir. L'inconvénient des campings qu'il propose, c'est qu'ils sont sommaires : ici, une cabine de douche, deux toilettes basiques, deux lavabos, le tout simplifié à l'extrême (sous la cuvette, un trou profond.) L'avantage, c'est que ça ne coûte rien, que c'est désert et que c'est reculé : Nous avons failli tuer la voiture à travers les routes de gravier et les gués.

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La nuit a été plutôt bonne pour une première avec matelas et duvets de randonnée : Nous avons plutôt l'habitude de nous faire une vraie chambre sous à tente à coup de gros matelas, grosse couette et gros oreillers. Mais tout ça était beaucoup trop encombrant pour l'avion, nous avons donc spécialement acheté des équivalents transportables : des matelas autogonflables de trois centimètres d'épaisseur, des duvets compressibles qui tiendraient dans un bouteille d'eau et des pulls, ça fait de très bons oreillers.

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Après un peu de route, l'essentiel de notre matinée sera consacrée à une longue balade sur la plage de Tauranga, avec ramassage de coquillages. Exactement comme notre précédente balade sur une plage, mais les coquillages ne sont pas exactement les mêmes qu'à Asnelles. La plage a peut-être un peu moins de cachet que la précédente (et devoir traverser une ville et une zone de raffinerie pour y arriver n'arrange rien) mais quel plaisir de flâner au soleil sur un plage au mois de novembre.

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Après encore un peu de route, nous nous posons à Rotorua, ville posée au bord d'un lac formé par un cratère géant (l'histoire géologique du pays est assez amusante.) Là nous faisons une pause le temps de manger quelques tacos (Ah, la cuisine néo-zélandaise ...) et une glace, le temps de flâner et d'acheter quelques t-shirts. Pas le temps malheureusement d'aller au Belgian Bar (j'aurais quand même du entrer pour leur serrer la main, tiens.) Le temps aussi de passer des coups de fils pour modifier l'ordre des prochaines excursions réservées par l'agence de voyage : tel que c'est réservé, nous aurions du nous dépêcher de descendre vers le sud pour ensuite remonter vers le nord après demain et repartir dans le sud le jour suivant.

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Histoire de simplifier mes discussions[1], Julie me demande de me faire confirmer la teneur des prestations mais en me donnant les infos correspondant à quelque chose que nous ferons dans quinze jours dans l'île du sud. Heureusement, j'ai trouvé une excellente méthode : ma nouvelle façon de dire Allo ? est la suivante (en anglais dans le texte) : Allo-bonjour, je suis français, alors si vous pouviez ne pas parler trop vite, ça serait fort gentil. Ça marche plutôt pas mal.

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En sortant de Rotorua, nous nous arrêtons pour voir le site des sources chaudes et des geysers de Whakarewarewa. Bon, c'est cher, ça fait un peu (beaucoup) parc d'attractions et c'est comme partout ailleurs bourré de japonais, mais ça a quand même de la gueule. Il faut dire que pour Julie comme pour moi, c'est la première fois de notre vie que nous voyons un geyser et l'odeur d'œuf pourri qui imprègne le site ne nous empêche pas d'apprécier le spectacle (pas seulement celui des geysers d'ailleurs, le site est parsemé de sources d'eau chaude qui font une drôle de végétation et de boues bouillonnantes, le tout est un spectacle.)

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Et c'est reparti pour deux heures de route à travers des paysages magnifiques pour arriver aux grottes de Waitomo, que nous visiterons demain. Je ne sais pas ce qu'ils ont comme herbe commune ici, mais leurs patûres ressemblent à de gigantesques terrains de golf dans lesquels on aurait laissé vagabonder des milliers de vaches et de moutons miniatures.

Nous nous étions dit avant de partir que c'était tellement beau que nous allions user nos appareils photo. En réalité, c'est tellement superlativement grandiose que ça ne rentre même pas dans l'objectif, nous en serons quitte pour nous reposer sur nos souvenirs (et vous pour essayer d'imaginer nos photos en beaucoup plus grandioses ou d'aller sur le Net chercher des photos prises avec des vrais appareils.)

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La tente est plantée dans le jardin d'une auberge de jeunesse[2](Le bon côté, pas celui avec les veaux et le cochon.), le temps d'aller se régaler dans un petit resto local (quel meilleur endroit pour découvrir la sauce à la menthe qu'une pizzéria néo-zélandaise ?) et hop, au lit.

Nous avons du mal à imaginer qu'hier encore, nous étions à Auckland.

Notes

[1] Il faut m'imaginer, moi qui fait un blocage psychologique devant le téléphone, devoir passer plusieurs coup de fils en anglais à des gens que je ne connais pas et dont je ne comprends pas l'accent, le tout depuis un téléphone de rue.

[2] En sortant de laquelle je manque de nous tuer par deux fois ; Les vieux réflexes de conduite à droite reviennent vite quand on est fatigué.

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Commentaires

1. Par Bob, le 07/12/2007 à 16:19

C'est tellement vert qu'on dirait la Picardie dis donc :)

2. Par Fincasor, le 10/12/2007 à 22:48

Ouais, ou la Suisse ! En fait il nous raconte un gros bobard ! :-D

3. Par Fincasor (étourdi), le 10/12/2007 à 22:50

Ah pardon, on me signale qu'il n'y aurait plus la mer en Suisse depuis un certain temps. (juste du chocolat...) Pfiuuuu… Fait longtemps que je suis pas allé à genève moi ! :-D :-D :-D

4. Par Notre Conscience, le 11/12/2007 à 17:17

Fincasor> j'opte pour ta version. Quant à la mer, je pense que les lacs suisses peuvent faire illusion.

5. Par xave, le 11/12/2007 à 17:22

Si j'étais un lac suisse, quand on cause de la Nouvelle-Zélande (et donc des lacs d'icelle) j'irais me cacher.

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