Métaphore

Il fait froid dehors

Archives juillet 2009

Pas que "pratique"

On m'a fait une ou deux réflexions en privé, donc je voulais juste dire : mon billet intitulé Le célibat, ça craint était une boutade. Ça m'est venu à peu près comme ça sur la route, et ça m'a fait du bien de me rendre compte que j'étais capable d'avoir ce genre de réflexion idiote, c'est quand même un net progrès pour mon état général.

Évidemment qu'on ne peut pas la résumer à ça. Même si je me rends bien compte aujourd'hui des différences énormes qu'il y a toujours eu entre elle et moi que je n'ai pas voulu voir, je parle quand même de la fille dont j'ai été totalement raide dingue pendant sept ans. Pendant presque quatre ans, ça a même été la seule période un peu prolongée de ma vie où je me suis senti vraiment heureux, alors non : pratique n'est même pas un résumé de ce qu'elle était pour moi.

Même si je sais maintenant à quel point cette relation était mortifère pour qui je suis vraiment, je continue à me réveiller le matin en n'admettant pas l'anormalité de sa disparition totale de ma vie.

J'émascule un lama

L'autre nuit, une fois n'est plus coutume, ma vessie m'a tiré du sommeil en pleine nuit. Encore que ça soit un rien exagéré : j'étais toujours presque entièrement endormi, fors quelques vagues fonctions motrices. Et vagues n'est pas un vain mot, puisque qu'après avoir descendu l'escalier dans le noir et la tête toujours dans mes rêves, j'ai raté la dernière marche.

Oh, dis, quelle brutalité !

Chûte, décharge d'adrénaline, rattrapage de justesse à la rampe. Résultat physique : la peau du poignet complètement râpée et un coup dans le genou. Le résultat dans la tête était plus intéressant.

Parce que brutalement, mon cerveau s'est réveillé. Je connais les décharges d'adrénaline, j'en ai parfois au boulot, c'est pratique : d'un seul coup toutes les ressources neuronales fonctionnent à 100%, l'acuité est décuplée. Sauf que là, j'étais en plein rêve quand c'est arrivé. Je me suis retrouvé avec des images, des impressions, des sensations, des histoires tournant à toute vitesse dans la tête et essayant de se raccrocher les unes aux autres. Je ne sais pas à quoi comparer ça, peut-être la mosaïque sur le câble où on aurait en plus le son de toutes les chaînes à la fois (et qui ne passerait pratiquement que du fantastique.) Je rêvais éveillé et c'était fascinant à observer.

Pas moyen ensuite de me rendormir avant d'avoir fait ce qu'il faut pour éteindre la tête (depuis quelques mois, j'ai toujours ce qu'il faut pour ça sur moi.) Le lendemain, il n'en est plus rien resté de tangible, juste que depuis la Grande Crise, il est bon d'afficher sa rupestritude en réussissant son exosquelettation[1]. Et surtout cette phrase, que je ne réussis à rattacher à rien, qui est la première qui est venue, énorme, au moment de la chûte et que je ne comprends pas :

J'émascule un lama.

Notes

[1] Ça, ça devait avoir un rapport avec l'état dans lequel je venais de mettre mon avant-bras et une photo que j'avais prise récemment , je me revois regarder mon poignet et trouver plutôt joli l'aspect patte d'insecte une fois appliqué à la taille être humain.

nouvelle amante

Bon, j'avais un peu honte de l'effet "pan dans ta gueule" appliqué à la va-vite avec des réglages par défaut, sur la route et un tout petit écran, à mon amante. J'ai recollé une photo beaucoup plus proche de ce qui était sorti de mon appareil.

C'était vraiment très intéressant.

Confirmation du corps médical

Comprend qui peut : Les zébrures ne font aucun doute. C'est officiel : je vis plus fort.

On va pouvoir passer à la suite.

Le célibat, ça craint...

Fut un temps, une fille était amoureuse de moi que j'aimais. Parfois, histoire de s'offrir un peu d'aventure, nous partions pour des vacances à l'itinéraire mal défini, mouvant, et imprévu.

C'était vachement bien ; nous avions la tente dans le coffre, des cartes dans la voiture et assez peu d'idées préconçues quant aux routes que nous allions emprunter et à l'endroit où nous allions dormir. J'aimais beaucoup faire ça.

vue sur le camping

Amante

amante.jpg

Trop gentil, l'accueil

Vraiment, je vous jure, fallait pas... En rentrant dans les brumes du nord alors que mon torse n'est qu'un gigantesque coup de soleil, me voilà accueilli par un orage de grêle. Ah puis par les brumes du nord aussi, en vrai. En Belgique, les Highlands, c'est en juillet.

Nouveau joujou

Nouveau joujou

Mon nouveau jouet m'attend chez Copain. Pile au moment où je disparais plusieurs jours. Chié (mais quand même youpi.)

Eclipse de pluie

Bon, moi je suis open, mais qui a éteint la lumière en pleine journée[1] ?

Notes

[1] C'est peut-être pour amener un gâteau avec des bougies pour l'anniversaire de Mitt'. Cette fille a de ces relations, c'est impressionnant.

À l'orée du sommeil

C'est au moment où je m'endors que c'est le plus difficile... N'avoir pas de nuque dans laquelle passer la main, pas d'odeur de fille à respirer, pas de taille où me reposer, pas de corps avec lequel s'allonger en cuillère, pas d'oreille où glisser mes je t'aime...

L'été est fini

Ce ciel est si bas que si j'étais un canal ...

The Browser is the new OS : c'est officiel.

Voilà des années qu'on le répète un peu partout sur le Web : The Browser is the new OS. Autrement-dit, et pour reprendre la phrase du Bon Maître Tristan : le système d'exploitation n'est plus qu'un ensemble de drivers servant à faire tourner le navigateur.

Pour moi, c'est assez évident depuis longtemps : je suis sous Windows au taf, Linux sur mon portable et OS X sur le gros G5 qui traîne dans un coin de mon salon, et je m'en fous pas mal, puisqu'en réalité, sur les trois machines, je suis 90% de mon temps sur Firefox : c'est là-dessus que je surfe, évidemment, mais c'est également avec lui que j'écris, que je code, que je gère mon agenda, etc. Les quelques autres programmes que j'utilise sont pour la plupart disponibles indifféremment sous Linux ou sous Windows (et même des fois sous Mac.)

Par ailleurs, des bruits ont longtemps couru qui annonçaient le développement par Google d'un système d'exploitation, histoire de renforcer leur indépendance vis-à-vis de Microsoft. Et puis ça n'est pas arrivé, mais à la place, ils ont sorti leur propre navigateur : Chrome. Sauf que, comme je le disais justement dans une conversation avec le Bon Maître cité plus haut l'année dernière, peut-être bien que les rumeurs n'étaient pas totalement fausses, peut-être qu'effectivement Google avait travaillé à un système d'exploitation, il s'agit juste d'une redéfinition du terme.

Aujourd'hui, c'est officiel : Google va bientôt sortir de ses cartons un Système d'Exploitation, un vrai, et il s'appelle Google Chrome OS. En gros, ça sera un OS réduit à juste ce qu'il faut de drivers pour faire tourner le navigateur.

On y est.

disque rayé

Mon voisin écoute en boucle la plage aux romantiques depuis une heure. Je le tue ou je le tue ?

le plus vieux blog francophone du monde (Dix ans !)

Alors ça, c'est totalement hallucinant.

Voilà, aujourd'hui, ça fait dix ans que ce site existe. Il y a pile dix ans dans mes archives.

Dix ans !

Je n'ai pas trouvé de bonne manière de marquer le coup. Vu ce qu'ont été ces derniers mois, je n'ai même pas envie de me taper le trip bilan, mais bon, voilà : ça fait dix ans que je suis inintéressant en diable à ne rien raconter du tout sur ces pages.

Ne rien raconter d'intéressant, ça fait qu'à mon corps défendant, ce journal égotiste est bien un blog[1]. Et dix ans, ça fait celui-ci est, jusqu'à preuve du contraire, le plus vieux blog francophone du monde encore en activité.

Alors puisque je n'ai rien d'autre à dire, et pour assumer jusqu'au bout la bloguitude de ce site, je vous offre une photo de chat[2] :

Fauve (toutes options)

Notes

[1] Sauf que les blogs ont été inventés plus tard, en tous cas on n'a vraiment commencé à en entendre parler que des années après.

[2] Un vrai fauve. Toutes options (comprend qui peut.)

The reflex, fleflefle-flefleflefle-flex

Pas plat