Métaphore

Il fait froid dehors

Archives mars 2005

Emiliana Torrini - Fisherman's Woman

Home alone and happy
Nothing brings me down
Full of wine, unsteady
Nothing brings me down
What's left of the rain runs down my roof
Nothing brings me down
The night is lush the air is still
Nothing brings me down

Il y a quelques années, j'avais décidé de faire un cadeau à une copine, un disque. Je me suis retrouvé dans les rayons de la FNAC de Lille à fouiller les bacs à la recherche de quelque chose qui lui correspondrait. Et puis j'ai eu une idée... Précise, mais floue : je voyais exactement quoi lui offrir, mais toute référence m'échappait, je ne me souvenais plus du nom de celui dont je voulais lui offrir un album.

Je me dirige donc vers mon vendeur préféré, un beau barbu, et lui donne tous les éléments donc je réussis un peu à me souvenir, ça donne à peu près ceci :

-Bonjour, je cherche le nom d'un chanteur... Sa carrière date plutôt de la fin des années soixante, début des années soixante-dix, mort jeune, plutôt dépressif...
-Mmmh... Folk ?
-Pas vraiment, un peu accoustique, mais pas folk. Pas plus et plutôt moins que Donovan.
-Non, désolé, je ne vois pas.

Cahin-Caha

une photo de cirque, mais rouge

Grimm, par la compagnie Cahin-Caha.

Communiqué

Aujourd'hui, mardi 29 mars, dix huitième jour de détention en bas débit pour nos amis suisses Zoë et Pep.

Ne les oublions pas.

Chance

Je viens de retrouver Julie que je n'avais pas vue depuis trois semaines. Moi qui me targue habituellement d'avoir un certain répondant pour ce qui est du vocabulaire, là je suis un peu à court de mots pour dire à quel point elle me plaît. Je vous ai déjà dit que j'avais beaucoup de chance ?

Rien à dire

Quatorze juillet : rien.
Journal de chasse de Louis XVI en 1789.

Alors voilà, je n'ai rien à dire. Ou alors du pas intéressant. Mais surtout rien à dire, en vrai. Mais alors, me direz-vous, si je n'ai rien à dire, est-il bien nécessaire que je vienne vous le dire ?

Ben oui.

Alwijn revient (et il est tout content)

Hé, il faut jouer le passage où ils font n'importe quoi dans Atom Heart Mother ! Je l'ai bossé, moi...
Martin

Bieng, me voilà de retour car nous voilà de retour. J'ai été assez peu présent sur les différents fronts cette dernière semaine : j'étais occupé dans mon coin à pervertir un DotClear pour en faire le nouveau site d'Alwijn, parce qu'il fallait un nouveau site.

Il fallait un nouveau site parce que les affaires reprennent : alors que nous n'avions pas fait de concert depuis l'été dernier, nous en avons pour le moment six de prévus, et nous en avons même refusé un dont les conditions ne nous satisfaisaient pas. Quel luxe, hein ?

Évidemment, nous avons plein de problèmes, ça serait trop simple sinon. Principalement un manque de temps : il y a quinze jours, nous avions une proposition pour dans quinze jours, et après force hésitations, nous décidons d'accepter, à condition que nous puissions répéter suffisamment d'ici là. Bien.

Sauf que non : d'abord, tout a été bloqué par la neige, pas de répète. Et puis un nouveau concert est venu se greffer une semaine avant, encore plus court. Et puis Adrien, notre claviériste, n'est pas dispo pour ce premier concert, alors je fais appel à Martin, un vieux camarade, pour nous épauler. Bien sûr, ça fait encore moins de répètes avec Adrien du coup... Sauf que ça ne fait pas beaucoup de répètes avec Martin non plus : là où nous avions prévu de nous rencontrer plusieurs fois sur le seul week-end qui nous reste avant ce concert là, finalement, les aléas font que nous ne pouvons jouer ensemble que quatre heures. Ce qui fait quand même assez peu, comme seul entraînement avant de jouer sur scène la semaine prochaine.

Circulez !

Non mais ça va pas, non ? Tous ces trackbacks et ces commentaires pour un post pas marrant ? Allez, allez, Il faut partir maintenant ...

Vive l'Europe.

Bon, je ne suis vraiment pas très doué pour expliquer, mes dons de pédagogues sont presque négatifs à force d'être nuls. Je voulais juste en toucher un mot ici, puisque le coté "pas blog de geek" m'assure un lectorat (quel grand mot, mais tu le mérites, toi, lecteur mon ami) pas forcément au fait de tout ce qui se passe dans les coulisses de l'informatique.

Ça s'appelle les brevets logiciels. Ça existe chez nos amis maîtres du monde depuis toujours et c'est vachement pratique : en raccourci, ça permet , lorsqu'on a un vilain concurrent qui a des idées, de l'écrabouiller tranquillement, pourvu qu'on aie un compte en banque bien garni. C'est fort simple : il suffit que le concurrent utilise une idée qu'on a déjà déposée. Un exemple : le double clic, déposé par Microsoft. Ou le clic pour l'achat en ligne, déposé par Amazon.

Pour les gros, c'est un bonheur, il suffit d'aller déposer plein de brevets à la con sur des idées complètement basiques et on est sûr qu'on aura toujours un levier juridique pour aller emmerder tout ceux qu'on ne trouve pas beau. C'est un petit peu l'équivalent en informatique de la possibilité de faire un procès au fabricant de voiture qui a construit celle qui a écrasé votre yorkshire parce qu'il n'a pas inclus de dispositif anti yorkshire qui déboule devant les voitures sans prévenir. Bienvenue dans un monde d'avocats de droite.

tout cassé

Bon, ça faisait longtemps que ça n'était pas arrivé : mon mail est tout cassé. Plus rien ne passe chez mon hébergeur et je suis coupé du monde depuis hier midi. C'est bien, ça fait des vacances, mais en même temps, si vous attendez une réponse de ma part, il va falloir vous armer de patience.

pfff...

Je suis officiellement pas du tout motivé pour quoi que ce soit, là...

la mieux

Il faut que tu arrêtes !
Julie

Hier, après une journée passée à courir après l'un des plus gros crash depuis que je bosse là où je bosse, j'ai pris la route pour parcourir trois centaines de kilomètres en trois heures, parce qu'en ce troisième jour du troisième mois, ça fait précisément trois ans que j'ai embrassé Julie pour la première fois...

Histoire que ça soit drôle, je suis reparti de Paris ce matin très tôt, j'ai slalomé entre les accidents, pour revenir à Bruxelles bosser sur le gros problème (qui heureusement va mieux) et ce soir je pars sur Lille pour répéter avec mes petits camarades (même pas à Lille, d'ailleurs, en pleine cambrousse,) ensuite je prends le train pour retourner à Paris où j'aimerais beaucoup faire une nuit complète, parce que je commence à fatiguer un peu...