Métaphore

Il fait froid dehors

Archives août 2002

snif ?

première manifestation d'un odorat qui renaît : je distingue super bien les effluves de gasoil !

fin de la campagne d'Italie

C'est vrai qu'il doit être difficile à l'homosexuel italien de se distinguer ...
Eric Chambaz

L'absence est à l'amour ce qu'est au feu le vent :
Il éteint le petit, il allume le grand.

Un tas de gens d'après leurs prédécesseurs

Me voici de retour ! "Enfin !" Diront les fans. Hein ? Quels fans ? Ça serait nouveau, tiens .... J'ai l'air comme ça de n'avoir rien écrit depuis des mois, c'est faux. Je n'ai rien mis en ligne depuis des mois, parce que j'ai rarement terminé mes ditos. Mais j'ai profité de mes vacances pour écrire les petits bouts qui manquaient et tout ça va être mis en ligne très prochainement (le temps que je fasse les versions HTML), et vous pourrez tout retrouver dans les archives, heureux ? Bon, il y manquera les citations, parce que c'est quelque chose que j'ajoute à la dernière minute, juste avant de mettre en ligne, mais là, je n'ai pas le courage d'en trouver plein d'un coup. Dont acte.

Sinon voilà, je suis de retour d'Italie que c'est beau et plein d'italiennes, mais malheureusement plein d'italiens en t-shirt moulant et lunettes de soleil hyperdesigndelamortquituegrave aussi ... Bah. Un séjour qu'il était bien quand même, et qui n'a manqué que de Julie pour être idéal. Et de sommeil aussi un peu, parce que rien ne va plus du tout à ce niveau là, je n'attends plus jamais mon réveil pour me réveiller !

concert d'adieu

Me voilà à des centaines de pieds au dessus de l'Europe, en route pour aller retrouver Julie, la France, la Belgique, et tout ce qui va avec. J'ai passé de super vacances, maintenant, je vais mourir un peu, parce que je n'ai pas fait une seule nuit correcte depuis début juillet.

Pendant ces quinze jours et quelques en communauté, j'ai été atteint d'étranges troubles du sommeil : aucun problème pour m'endormir (mais tard quand même, nous sommes en vacances), mais je me suis réveillé pratiquement tous les jours à des heures indécentes. Exemple frappant : je me suis couché hier soir à trois heures, avec le réveil réglé sur huit heures trente ... je me suis donc réveillé à sept heures. Et ça fait des jours et des jours que ça dure. Je vais avoir besoin d'une cure de sommeil pour me remettre de ces vacances !

Faisons comme les romains

Me voilà arrivé à un jour charnière de ces vacances : hier, j'étais à Rome, demain, je suis à Lille. Le passage de l'un à l'autre, c'est un peu aujourd'hui où tout en faisant semblant d'être insouciant dans la piscine, il va falloir que je réunisse et emballe mes bagages et possessions diverses. Et ça sera un peu -beaucoup- demain, quand deux heures de vol vont me permettre de voyager sur plus d'un millier de kilomètres.

Quelle étrange chose qu'un moyen de locomotion qui permet de couvrir d'aussi grandes distances en si peu de temps ... Voilà qui participe, à l'instar d'Internet -le réseau global, à l'idée d'un monde tout petit. Et quoi ? Je suis dans un coin enchanteur de la vallée du Tybre, enchanteur mais reculé, puisqu'il m'est, exemple parmi d'autres, très difficile de téléphoner, et demain par la magie de plusieurs tonnes de métal qui se piquent de s'élever au dessus des nuages, voilà que vont disparaître des centaines et des centaines de kilomètres dans un intervalle de temps que j'ai déjà vu ne pas suffire pour rejoindre Lille en partant de Bruxelles (ou vice le versa ...) Qu'on ne s'étonne pas si dans quelques jours j'ai l'air de n'avoir pas saisi que je ne suis plus en vacances.

de Sienne à Rome

Au moment où j'écris ces lignes, je suis dans un train en route pour Rome. Notons une fois de plus que ma vie est difficile. Nous avons vu tout le centre historique la semaine dernière et aujourd'hui nous nous dirigeons d'abord vers le Vatican.

Hier, j'étais à Sienne, qui passe pour être une des plus belles villes d'Italie et qui ma foi le mérite sans doute. Des bâtiments magnifiques dans une cité essentiellement estudiantine, c'est très sympa et un peu bizarre : "Quel est donc ce magnifique palais ? Allons lire la plaque de marbre sur la façade ... Ah tiens, c'est une cité U !"

Je me suis plutôt calmé quant à mes emportements d'avant hier. Pas encore totalement, mais il est difficile d'habituer un vieux mâle solitaire à la vie en meute (sans compter que Julie me manque, un peu pas mal quand même)

La prochaine fois, je vous parlerai de la Chapelle Sixtine

vieil ours

Je suis ici au paradis : la baraque est géniale, la région est magnifique (d'ailleurs, le panorama est extraordinaire), la piscine c'est cool, et puis je suis avec des gens super sympas que j'aime beaucoup.

Et là, je n'ai qu'une envie, c'est d'être ailleurs afin d'être tout seul, parce que j'en ai marre des contraintes de la vie en communauté. C'est grave, docteur ?

dûre vie en Italie

Tout continue à bien se passer, même si décidément je ne suis pas l'animal révé pour la vie en communauté, et si aussi les dissensions habituelles se font sentir au sein de MaRDyCk qui n'est pas fait non plus fait pour vivre ensemble en permanence. Mais ça reste superficiel, heureusement.

Il est question aujourd'hui d'aller voir l'équivalent local du Niagara, demain de ne rien faire (mais au bord de la piscine) et après demain d'aller visiter le Vatican. Que la vie reste difficile quand même ...

On voit quand même poindre la fin à l'horizon. Surtout pour ceux d'entre nous qui partent un peu avant les autres. Fichtre, je peux avoir une piscine et une vue panoramique sur la vallée du Tibre, une fois de retour à Bruxelles ?

La prochaine fois, je vous parlerai de draps roses à petits cœurs ...

tourisme

Au bout de quelques jours, l'Italie s'est grandement améliorée, il fait beau, l'endroit est doucement idyllique, quoique et parce que reculé. Les élections de miss de l'endroit relèvent de l'ethnologie et les propriétaires sont un peu rustres, mais le paysage est magnifique, l'endroit est calme et la piscine avec vue sur la vallée nous invite au farniente.

Il y a deux jours, nous sommes allés à Rome, pour y visiter les vestiges d'un des berceaux de la civilisation européenne, et c'était plutôt pas mal. Beaucoup de vieilles pierres et de magnifiques bâtiments et fontaines, perdus dans une villes du sud aux rues étroites et à la circulation folklorique : le touriste nordique qui attendrait sur un trottoir que ce soit officiellement son tour de traverser risquerait d'y mourir de vieillesse.

En tous cas, une ville très centralisée au niveau touristique, puisqu'à part le Vatican, nous avons visité tout ce qu'on peut trouver sur les cartes postales en une journée, en nous déplaçant à pieds. C'est bête à dire, mais c'est quand même impressionnant de se trouver ainsi entouré d'histoire, même s'il est très fatiguant de se trouver simultanément entouré de japonais.

La prochaine fois, je vous parlerai d'assiette en fausse faïence avec le Colysée peint en bleu au fond.

l'Italie, c'est humide

Nous voilà installés dans notre nouvelle maison. C'est grand, c'est bien, on ne s'est pas foutu de nous. Et le soleil qui se lève sur la vallée, c'est beau. Oui, parce que j'ai eu le temps de le voir : je me suis levé à six heures. Je ne suis décidément pas adapté à la vie en communauté, je ne réussis pas à dormir avec quelqu'un dans la même pièce. Déjà, avec une demoiselle, ça n'est pas toujours facile, mais alors avec deux mecs ... Tant pis, avec suffisamment de fatigue, je devrais y arriver. Et le soleil qui se levait, ben ... il se levait. Il n'est pas resté trop longtemps, sans doute avait-il à faire, car là, il est midi et il pleut. Je ne voyais vraiment pas l'Italie comme ça.

La prochaine fois, je vous parlerai de tempêtes de neige.

L'Italie, c'est pluvieux

Bien, voici donc un dital qui ne sera mis en ligne que pour partir directement dans les archives, puisque je n'aurais aucun moyen de me connecter ... Ce n'est ma fois pas si grave, vu qu'à l'heure actuelle, je n'ai pas mis à jour depuis un mois et demi, et qu'un certain nombre de ditos attendent dans l'un ou l'autre recoin de l'un ou l'autre de mes disques durs que je veuille bien enfin les mettre en ligne. Or ça, au moment où j'écris ces lignes, je suis sur une autoroute italienne. Pour ceux qui ne connaissent pas, l'Italie, c'est très pluvieux, plein de tunnels, on y roule en première (sauf les semi-remorques qui slaloment entre les voies pour doubler tout le monde) et les stations d'autoroute sont sales. Mais j'avoue n'y être que depuis quelques heures.

Je m'en veux quand même beaucoup de n'avoir pas emporté une méthode ou un dictionnaire d'italien. Après tout, c'était le bon moment pour s'y mettre ... Sauf qu'il parlent beaucoup trop vite à la radio !

La prochaine fois, je vous parlerai des camions qui slaloment à 180 sous la pluie.

2002-08-04

Oui, je sais, je suis une merde, je devrais remettre à jour ... Ça va venir !

trente et un

Me voilà encore un peu plus vieux : J’ai trente et un ans aujourd’hui … No celebration : je n’ai vu personne, je ne suis pas sorti de chez moi, j’ai fait du jardinage …

Pour un peu, on m’aurait même laissé l’oublier, car je n’ai pas franchement passé ma journée à répondre au téléphone. Pour la famille, ça a été vite fait, pour les potes … Ben rien. Je savais bien que je n’avais pas d’amis ! Avec un mention spéciale pour DXXXX et le Toune qui m’ont tous deux longuement appelé sans comprendre mes appels du pied. Je me vengerai !

Un mot quand même d’une de phrases les plus sympathiques de la journée, que m’a gentiment dit mon père, toujours plein de tact : “C’est sérieux maintenant, te voilà en route vers les quarante !”

La prochaine fois, je vous parlerai si mon Alzheimer m’en laisse le loisir.