Métaphore

Me voilà à des centaines de pieds au dessus de l'Europe, en route pour aller retrouver Julie, la France, la Belgique, et tout ce qui va avec. J'ai passé de super vacances, maintenant, je vais mourir un peu, parce que je n'ai pas fait une seule nuit correcte depuis début juillet.

Pendant ces quinze jours et quelques en communauté, j'ai été atteint d'étranges troubles du sommeil : aucun problème pour m'endormir (mais tard quand même, nous sommes en vacances), mais je me suis réveillé pratiquement tous les jours à des heures indécentes. Exemple frappant : je me suis couché hier soir à trois heures, avec le réveil réglé sur huit heures trente ... je me suis donc réveillé à sept heures. Et ça fait des jours et des jours que ça dure. Je vais avoir besoin d'une cure de sommeil pour me remettre de ces vacances !

Hier, pour fêter la fin du séjour, nous sommes partis à Lugnano, le village voisin, avec les guitares. Nous nous sommes installés à la terrasse d'un café où les petits vieux jouaient aux cartes, et nous avons joué.

Ça a été un succès. Je ne voulais pas y aller, n'étant jamais intéressé par le contact d'un public qui n'a absolument pas demandé à me voir, mais mes petits camarades étaient ravis. Je dois avouer que je ne pensais pas possible d'avoir un tel succès chez des gens qui ne comprennent pas un mot des paroles chantées.

Et ça a duré longtemps : deux ou trois heures. Pour remplir ça, il faut déjà un bon bout de répertoire. L'essentiel d'icelui aura été composé de chansons que Toune et moi jouons ensemble depuis des années (et certains morceaux furent d'ailleurs ressuscités après un éclipse d'une demi décennie). Il y a belle lurette que je n'avais pas joué autant, belle lurette que je ne m'étais pas réveillé avec les mains si douloureuses, que je n'avais pas joué jusqu'au sang ...

La prochaine fois, je vous parlerai de voyages en avion.