Métaphore

Il fait froid dehors

Archives novembre 2001

All things must pass

Georges Harrisson vient de mourir. J'ai vraiment la haine.

retrouvailles

C'était un bon concert des Souliers avec des bons copains. Moi content.

j'étais sur la route...

Demain je vais voir un concert ici à Bruxelles. J'ai oublié les places à Lille. Ce soir je vais faire 300 bornes inutiles ....

Poésie

Les femmes sont faites pour être mariées et les hommes pour être célibataires. De là vient tout le mal.
Sacha Guitry

I keep on believing that I’m older and wiser now, while I’m probably just getting old.
Felix Atagong d’après plus ou moins David Gilmour

Et le soir vient et les lys meurent
Regarde ma douleur, beau ciel qui me l’envoies
Une nuit de mélancolie …
Allons plus vite, nom de Dieu !
Allons plus vite.

Guillaume Apollinaire

Parfois, je cherche pendant des heures une citation introductive, parfois je la trouve vite. Parfois même mon mise-à-jour entière est guidée par une phrase que j’ai trouvée ici ou là. En ce moment, ces citations s’imposent toutes seules à moi, et j’en ai trop pour ma production habituelle. Il me faut dire aussi que je lis beaucoup plus que d’habitude.

Apollinaire par exemple … Pourquoi est-ce que je le lis ? Il n’y a pas forcément un choix réfléchi, j’ai envie ces temps-ci de lire les poètes. Oh, je sais bien que ça vole un peu trop haut pour moi : parlez moi de Pink Floyd et je vais disserter pendant des heures. Parlez moi de poésie et j’aurai juste l’air d’un con. Mais c’est agréable de lire quelques vers de temps en temps, et tant pis pour les plus cons que moi qui trouvent que j’ai l’air d’un con.

presque

3h 1/4, mauvaise fin de bonne soirée. Pas top.

nouvelle tête

Bon, marre. Aujourd'hui, nouvelle vie. être plus explicite ? ah ben non, c'est une brève.

surprise

Qui a dit que j'étais sexiste ? La réfutation par Google ...

désespoir

Le désespoir, lui-même, pour peu qu'il se prolonge, devient une sorte d'asile dans lequel on peut s'asseoir et reposer.
Sainte-Beuve

Une certaine continuité dans le désespoir peut engendrer la joie.
Albert Camus

J'aimerais terminer sur un message d'espoir. Je n'en ai pas. En échange, est-ce que deux messages de désespoir vous iraient ?
Woody Allen

Vous n'avez pas le beau rôle.

Je ne vais pas très bien, je suis un peu tout cassé dedans. Mais je sais encore un peu me tenir : Dans la vie de tous les jours, je fais montre ces temps-ci d'ironie, d'amertume désabusée et de résignation qui ne s'accepte pas. Voyez comme sont les choses : autour de moi des gens me trouvent en forme, voire drôle.

Et vous pourriez être auprès de moi en ces temps troublés, et je serais peut-être finalement un joyeux luron, qui sait ? Ah non, pas vous. Parce que vous êtes à l'intérieur du camp, et que tout ça, finalement, ce ne sont que des défenses entre mon état actuel et le monde extérieur. Vous êtes vous déjà senti très mal ? Vous en êtes vous ouverts à votre entourage (je parle de l'entourage, pas juste la meilleure copine, la sœur compréhensive et autres confidents) ? Ça fait mal, hein ?

régularité

Ne désespérez jamais. Faites infuser davantage.
Henri Michaux

Les gens compliquent tout pour avoir l’impression de vivre.
Patrick Rambaud

J’ai quand même pratiquement tenu deux ans. Deux ans de mises-à-jour régulières, en ne restant pas plus d’une fois ou deux plus d’une semaine entre deux ditos, et même dans ces cas là, pas beaucoup plus. Et ceci même lorsque j’étais en vacances, ce qui veut dire que je n’ai jamais été pendant ces deux ans plus d’une semaine loin de tout ordinateur.

On ne m’en voudra donc pas si depuis quelque temps j’ai du mal à tenir le rythme. D’autant que d’autres affaires privées ne me laissent pas forcément en excellente forme non plus.

Or, il y a quelques années, un moral au fond des chaussures avait tendance à me précipiter sur la feuille blanche pour de magnifiques écrits romantiques que personne ou presque n’a jamais eu l’occasion de lire, eut égard à leur niaiserie et leur misérabilisme. Maintenant, ça ne va pas, mais je suis plus passif créativement parlant. J’ai compris depuis longtemps que je ne suis ni Mallarmé, ni Brassens. Ce n’est pas un petit malheur tout personnel qui va me transformer en grand auteur, et finalement, l’introspection pseudo littéraire n’est qu’une perte de temps.