Métaphore

Il fait froid dehors

Archives février 2011

Du mauvais côté des ayatollahs

Il y a quelques jours, c'était la chandeleur, et ici ou là, ça a parlé crêpes, et trucs à mettre dessus un peu. Et voilà qu'une fois de plus on m'emmerde avec le beurre salé. Mon opinion personnelle sur le sujet ? Elle est double : ça ne sert plus à rien depuis longtemps, puisqu'on a inventé le frigo, et comme n'importe-quoi trop chargé en sel, ça dénature le goût (je fais partie de ces gens qui ont arrêté de saler les aliments. Les six premiers mois ont été difficiles, mais je me suis rendu compte ensuite que des plats différents avaient des goûts différents. Dingue, non ?)

Au delà du fleuve

Au delà du fleuve

Dans un vieux bus brinquebalant, entre deux averses tropicales, en approchant de l'orée de la jungle, au delà du fleuve... (Malaisie, Décembre 2010.)

spécial bonus : lien gratuit et gracieux pour Laurent s'il passe dans le coin.

Le nègre et l'instituteur

(note liminaire : excusez la forme, mais je n'ai pas réfléchi avant d'écrire. Enfin si, je réfléchis à ces idées-là depuis des années, mais je n'avais jamais réfléchi à comment les ordonner pour les faire passer par écrit.)

Ne l'avais-je jamais entendu ou n'avais-je jamais fait attention ? Toujours est-il que j'ai percuté aujourd'hui que les documentalistes de ma (lointaine) jeunesse n'en étaient plus, maintenant, ils sont professeurs documentalistes. J'étais par contre au courant depuis un bout de temps (j'ai mes taupes dans l’Éducation Nationale, j'en suis même entouré depuis tout petit) qu'on ne dit plus instituteur, mais professeur des écoles.

Bon, ça me fait chier.

Je suis quelqu'un de très Vieille France, mais pour moi, instituteur, c'était un beau mot. Un instit, c'est même plus important qu'un prof : le rapport avec l'enfant est beaucoup plus délicat et beaucoup plus formateur. Un prof, c'est rien : quelques heures par semaine, on survit très bien à un mauvais prof. Un mauvais instit, c'est huit heures par jour qu'il abîme le gamin. Je préambule sur l'instit pour qu'on comprenne bien que j'ai tout sauf du mépris pour ce métier-là. J'aurais pu le faire sur les documentalistes, mais là, je n'avais qu'à vous coller une photo de mes bibliothèques pour vous faire comprendre que les gens qui vivent dans les livres, forcément, je n'ai rien de mal à en dire.

À propos de pédés

Je ne suis pas pédé et je ne veux pas me marier, alors moi, vous savez, les histoires de mariage homo, ce n'est pas une préoccupation majeure...

Sauf que.

Il se trouve que l'homosexualité, ça ne m'agresse pas, voire je m'en tamponne royalement le coquillard. Évidemment, j'ai tendance à soupirer quel gâchis quand telle belle que j'eusse volontiers convoitée me trouve trop de pénis et pas assez de seins (pour le seins, désolé, j'ai perdu du poids. Pour le reste, euh... je garde, merci) mais il faut bien dire ce qui est : parmi les belles à mon goût convoitables qui ont mieux à (se) faire que moi, les non hétéros sont une minorité, donc être gêné par l'homosexualité féminine parce que ça réduit le territoire de chasse, c'est un petit peu complètement con.

Et puis il y a l'homosexualité masculine. Alors là, attention, c'est autrement plus grave ! Des goudous, ça va, il y en a dans les films de cul, c'est excitant, et puis c'est pas grave, puisque si elles s'amusent entre elles, on voit bien dans ces mêmes films que ce qu'elles cherchent vraiment, c'est l'Homme. Mais des mecs qui se tripotent ? Holy Monsieur Tout Nu Sur La Croix, quelle horreur, c'est une atteinte à l'essence même de la virilité, c'est sale, c'est pervers et contre nature !

Des nuages

Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière.
Michel Audiard

About clouds

Il y a une petite phrase qui tourne beaucoup sur le Linternet ces derniers jours et qui dit You never know how strong you are until being strong is your only option. Bon, d'accord, on est dans la même cour de philosophie d'arrière-magasin que le fameux "ce qui ne vous tue pas, etc." mais en tant que fragile qui a vu un ou deux murs de très près, ça me parle un petit peu : j'ai traversé des situations qui, si elles m'avaient été présentées de manière hypothétique, m'auraient semblé insurmontables. Et dans la vraie vie, j'ai fait Terminator : tu crois qu'il est mort, mais en vrai, à l'arrière-plan, tu vois sa silhouette émerger des flammes.