Métaphore

Il fait froid dehors

Archives juillet 2006

et je continue ma folle course vagabonde...

Encore 2000 bornes ces deux dernières semaines. Ce week-end, c'est l'Isère, j'ai un Echoes à écouter dans le théâtre antique de Vienne ...

Amusons nous avec nos représentants du peuple...

Je ne suis pas un grand vulgarisateur, pas non plus un très bon conteur, veillez donc me pardonner le style à peine plus que télégraphique de ce qui suit. Au cas où vous ne seriez pas encore tombé la dessus au détour de vos surfs quotidiens, je vais vous faire un petit résumé (et qu'on me pardonne aussi les simplifications outrancières, je ne suis pas un technicien de la loi, par contre, d'autres le sont, c'est pour ça que ce billet est aussi un agrégateur vers la plupart des articles d'Eolas qui traitent du sujet.)

Je suis tout fondu

C'est calme ici, hein ? C'est parce que j'ai chaud. Et quand j'ai chaud, je n'ai pas chaud à moitié ! Dès que la température dépasse les quinze degrés, elle est trop élevée pour moi, je vous laisse imaginer mon état quand elle monte dans mon bureau non climatisé, ou pire dans mon appart avec une énorme baie vitrée plein sud : le thermomètre est monté jusqu'à près d'une quarantaine de degrés, on m'avait vanté la Belgique comme étant un pays de pluie, remboursez !

Et bien sûr, pas un souffle de vent pour brasser un minimum l'atmosphère ; Il ne fait pas seulement chaud, il fait étouffant. Du coup, je suis monté jusqu'à cinq douches dans la journée, toutes peine perdue, puisqu'il ne faut même pas le temps de séchage pour que je sois moite. C'est insupportable, tuez-moi !

Du coup, je ne suis bon à rien : je ne réussis à me concentrer sur rien, j'ai des tas de trucs en plan que je n'arrive pas à avancer, je passe mes soirées allongé sous un ventilateur qui brasse de l'air chaud, et j'attends l'hiver avec impatience.

Je veux des vacances en Islande !

Tentation

Au soir de mes vingt ans, j'irai dans le quartier
Agacé par les poux, t'admirer toute nue :
Alors je humerai les fleurs que vous vantiez
Je laisserai le vent me chatouiller l'anus
Je ne dirai nul mot, je te hurlerai "viens !",
Mais l'amour infini battra le macadam
J'irai par les chemins comme un bohémien
Par Jupiter, - usé comme un chameau sans âme.

Arthur Rimbaud, poème inédit.

dotclear2

au fait, méfiez vous des imitations : c'est par là, dotclear2 ...

Mais qu'il est con !

La vidéo, ça m'impose un rythme, alors je n'aime pas trop, surtout vu les restes déplorables de ce qu'à été ma capacité de concentration. C'est donc sans étonnement que je suis passé à côté du rappeur du 92 sur ioutube, dtfaçons, j'aime pas le rap.


Rappeur du 92

Ah mais c'était sans compter sur mon pote Martin qui allait mettre l'œuvre à ma portée :

meeeeeeeeeeeeeerde !

Syd Barrett est mort.

Le pluriel

D'abord parce que je trouve toujours méprisable d'être fier d'une chose dont on a hérité sans le moindre mérite. On peut être heureux d'être français (parce cela procure tel ou tel avantage, par exemple), mais fier, non. On peut seulement être fier de ce que l'on a accompli, pas de ce que l'on a reçu par hasard, sans effort, gratuitement.
Pascal, Finis Africae

Je ne l'aurais pas pu mieux dire. D'ailleurs, au fil de mes conversations, je l'ai souvent dit, mais moins bien.

Il est heureux que tout ça soit terminé. Parce que voir hier (plusieurs heures avant le match) dans les rues de paris une voiture de police parcourir les rues en lançant des imprécations par haut-parleur avec un énorme drapeau français (le modèle de luxe, avec mat) par la portière, ça a fait grimper très largement au dessus de la normale mes détecteurs apeurés de mélange des genres.

Et il y avait au moins une nana dans cette voiture. Depuis 98 qu'être hurleur de l'équipe de France de balle au pied est à la mode, c'est ce qui m'effraie le plus. Parce que la différence est aussi là : avant, il n'y avait que les amateurs de foot qui regardaient le foot. Maintenant, dès qu'on se fait chier dans la vie, on hurle avec les voisins, comme les voisins. Je pourrais dire beaucoup de choses sur le sujet, mais pourquoi irai-je vous assener mes phrases bancales quand le texte que j'ai repris le plus souvent ici même dit ça tellement mieux que moi ?

Dis, Laurent ...

Quand est-ce que tu mets à jour ton histoire de la blogosphère ? J'en connais un qui date de juillet 1999, encore en activité, et qui n'est pas dans ta liste (et c'est pas comme si je n'avais réclâmé...)

Né un quatre juillet...

Et une bougie de plus !

Voilà sept ans maintenant que je fais partager ici mes petites pensées inintéressantes, et ça fait un drôle d'effet. Sept ans, c'est long quand même, beaucoup plus que quatre. Parce qu'il y a quatre ans, j'ai rencontré Julie, et j'ai l'impression que c'était hier. Alors que remonter trois années de plus me paraît une éternité.

Je suis content et fier d'avoir tenu tout ce temps là, il est temps pour moi de tirer ma révérence.

J'ai retrouvé mon mojo !

Pour ceux qui s'inquiéteraient de la disparition de mon mojo : c'est bon, il est revenu.

France-Brésil

Promenade dans les rues de Paris un soir de match ; Que c'est beau, cette foule qui vibre d'un seul aboiement, ça rappelle les plus belles heures du IIIème Reich.