La mort semble bien moins terrible, quand on est fatigué.
Simone de Beauvoir
Hier, j'ai bossé jusqu'à onze heures. Ça n'arrive heureusement pas tous les jours... D'ailleurs, je n'ai heureusement pas toutes les semaines une semaine comme celle-ci... Parce que si je jette un peu un coup d'œil en arrière, en maintenant et en avant, c'est ce que j'appelle une semaine chargée : vendredi dernier, pièce, puis buvage de coup, samedi bourrage de goule, dimanche comatage après trois heures de sommeil puis sortie puis route jusqu'à Bruxelles, lundi coups de téléphone dans tous les sens en profitant pour une fois d'une soirée chez moi, mardi permanence jusque tard, mercredi retour à Lille et cloture du festi, jeudi retour à Bruxelles et soirée qui va sans doute se terminer tard, vendredi retour à Lille puis route pour aller boire avec mon Toutoune, vendredi répète arrosée et enfumée, dimanche retour à Bruxelles tard comme d'habitude.... Le premier qui m'emmerde lundi prochain, je lui en colle une.
Ce qui est rigolo, c'est que certains me font des réflexions comme quoi il parait que je suis toujours en train de dire que je suis fatigué... Je n'ai plus l'âge de ces colleries, moi. C'est un rythme que je pouvais tenir à vingt ans, que je tenais encore à vingt-cinq, mais la trentaine commence à se faire sentir.