Métaphore

Il fait froid dehors

et maintenant, repos ! (tu parles ...)

Je suis pas nostalgique, mais je regrette rien !
Stupeflip

Donc oui, voilà, je suis de retour.

Allez, je vous raconte un peu mes vacances - je n'ai rien d'autre à dire, de toutes façons, je ne suis pas encore complètement reconnecté - : Ça commence par un petit séjour à Saint-Chartier, et quoi que j'ai pu en dire, je crois bien que je vais y retourner, c'est vraiment une trop grosse bulle d'oxygène pour que je m'en puisse passer. Alors bien sûr, ça augmente, bien sûr, c'était mieux avèng (sic) mais quand même, c'est un joyeux bordel que j'aime bien.

Peut-être quand même que j'irai sans Julie la prochaine fois. Elle aime bien, mais comme ce n'est pas son univers, elle sature assez vite, et quand Julie saturer, Julie toujours faire comme ça. Donc la prochaine fois, j'aurai sans doute enfin ma liberté pour aller draguer toutes ces sylphides vaporeuses aux pieds nus, et je leur jetterai des canettes parce qu'elles ne valent décidément pas une Julie. Il va falloir quand même que je me motive pour avoir un couchage aussi bon : Si elle n'est pas de celles que la vie à la dure effraie, elle sait ce qui est important : le sommeil. Et c'est vrai qu'après une journée passée à déambuler sous le soleil à écouter de la musique partout, c'est quand même bien de retrouver sous la tente une vraie chambre à coucher, avec le matelas, les draps, les gros oreillers et la couette de compétition.

Après Saint-Chartier, nous sommes remontés à Paris et finalement, j'y suis resté. J'avais en tête un certain nombre d'options pour cette semaine là, mais une fois tout calculé, plus le courage de bouger. Après une route épique pour aller garer la voiture (genre partir de pas très loin de chez Mickey vers 17h30, aller garer la voiture chez un pote à St-Quentin-en-Y. puis frauder le RER[1] - dont l'automate n'acceptait que du liquide et le guichet était fermé - pour arriver finalement chez Julie à 21h30 ! Tout ça pour ne pas payer cinq jours de parking, la prochaine fois, je les paie !) j'ai passé quelques jours tranquilles à me balader tandis que Julie allait bosser. Décidément, Paris en piéton qui a le temps, j'aime bien... Ah et puis j'ai trouvé chez les bouquinistes deux exemplaires de Pardon, vous n'auriez pas vu ma planète de Bob Ottum, un de mes bouquins cultes, mais plus édité. J'aime bien les bouquinistes, mais pas trop : qu'est-ce qu'on peut perdre comme temps à fouiner ! Le dernier jour, j'avais trois quarts d'heure à tuer du côté des quais de Seine : j'y ai passé une demi-journée sans m'en rendre compte.

Et puis nous sommes repartis récupérer la voiture et le copain pour partir dans le Périgord en bande. Lever à quatre heures, pour ne pas arriver trop tard et hop : à six heures nous nous mettons en route (oui, je sais, nous aurions pu dormir nonante minutes de plus...) Le Périgord, c'est joli, la maison était cool, les copains étaient sympas. N'empêche que Julie et moi ne sommes pas franchement faits pour la vie en communauté, ni pour les vacances en saison d'ailleurs : tous ces touristes partout, c'est insupportable ! Ça ne nous a pas empêchés de voir des bastides, les - fausses, mais vachement bien fichues - grottes de Lascaux II, des bastides, des villages médiévaux, Sarlat qui a de très jolies rues et de très laids noms de rues, des bastides, des cloîtres et abbayes, la grotte - vraie - de Rouffignac, beaucoup, beaucoup, beaucoup de petites routes, des bastides, une forêt ou pique-niquer loin des gens, un village troglodyte sous 40° à l'ombre et puis des bastides. Ah oui, en Périgord, il y a des bastides, ça lasse, à force.

Le dernier samedi, tout le monde est reparti super tôt, mais pas nous : nous avions rendez-vous près de Bordeaux, à à peine une heure de route de là, pas la peine de se presser, nous pouvions partir à la dernière minute. C'est donc à la dernière minute que nous nous sommes rendu compte que la voiture avait crevé... Depuis l'avant-veille sans doute, mais nous avions utilisé d'autres voitures la veille. Et dernière minute, ça veut tout simplement dire 11h30, juste à temps pour s'apercevoir que tous les garages sont fermées entre midi et deux, et le garage est obligatoire : ma roue de secours est une galette, pas question de remonter ensuite à Bruxelles avec ça. Bien entendu, le pneu est sévèrement naze, pas question de le réparer, il m'en faut des nouveaux. À Quatorze heures, nous sommes les premiers au magasin : -Pas de problème, dans 45min, c'est fait ! Sachez le : une minute de garagiste vaut deux minutes standard. Entre le retard pour prendre la voiture, la mauvaise volonté du gars qui n'appréciait sans doute pas qu'on le regarde faire, sa propension à aller voir les voitures de tous ceux qui avait une question à poser à un technicien et le temps passer à payer, nous ne sommes pas partis avant seize heures. Et dire nous étions attendus pour manger...

Mais bon, nous avons fini par arriver sur Bordeaux, chez un cousin de Julie qui nous as emmené nous balader. Et ben vous savez quoi ? J'aime bien Bordeaux ! Ne me demandez pas pourquoi, mais le premier truc qui m'est venu à l'esprit en arrivant là bas, c'est New-York. Encore maintenant, je ne sais pas trop pourquoi, peut-être cette débauche de magasins au couleurs vives dans les rez-de-chaussée d'immeubles vieux gris qui n'ont pas été imaginés pour ça il y a cent-cinquante ans. En tous cas, j'aime bien parce que 1) c'est piéton. J'ai rarement vu un patelin aussi avancé dans le trip dehors les voitures, c'est cool, prenez en de la graine ailleurs ! 2) c'est vivant : une petite balade dans le centre et on trouve des cafés, des restos, des gens partout, d'accord, nous étions un samedi soir en été, c'est sans doute un peu biaisé, mais j'ai connu beaucoup d'autres villes avec des samedis soirs plus morts. 3) c'est ... ancien. Après trois ans passés à m'intéresser à toutes sortes de documentations sur le Paris d'avant, je peux me balader dans les rues de la capitale et les voir telles qu'elles étaient cinquante ans avant, ou un siècle ou deux ou cinq... En me baladant dans le vieux Bordeaux, je voyais la même chose : la ville du début du XXème, celle du XIXème et même la ville médiévale, sauf qu'ici, je n'ai pas lu la moindre doc : ça veut dire que c'est toujours dans les murs et dans les rues. Pas directement bien sur, mais pour mon œil qui a maintenant un peu d'entraînement, c'est flagrant. Wuais, j'aime bien Bordeaux.

Et puis le retour, laisser Julie à Paris et remonter sur Lille, puis sur Bruxelles. Ne plus dormir avec Julie pour la première fois depuis trois semaines, c'est bizarre. Reposant - Julie se couche tôt, moi tard, elle se lève tôt, moi ... ben ça me réveille quand elle quitte le lit - mais bizarre. Surtout qu'il était prévu que nous n'allions pas nous voir ce week-end, donc pas nous voir de quinze jours. Heureusement, elle me fait la surprise de venir me voir ce soir. Je vous ais déjà dit que j'étais amoureux de cette fille ?

Allez, je retourne à mon déménagement, donc à mes cartons, et puis au retard que j'ai pris dans le boulot à être en vacances aussi longtemps, c'est pour ça qu'il ne faut pas trop vous étonner de mon manque de réactivité, là...

La prochaine fois, je vous parlerai des Kremly, qui existent enfin en Belgique !

Notes

[1] -Excusez moi, nous ne sommes pas d'ici : il faut avoir gardé son ticket pour sortir ? Parce que nous l'avons jeté, nous ...

-

Commentaires

1. Par Flo, le 03/08/2005 à 17:51

Bon alors euh, si tu tiens à garder de bonnes relations avec le beubeu, je pense qu'il faut que tu censures tout le paragraphe sur Bordeaux. moi je dis ca juste pour ton bien...

et pour le ticket de rer, c'est marrant, car j'ai pris la première fois le rer y a 2mois (entretien d'embauche et tout). donc moi je decouvre les zones et la sortie à ticket de sortie gare du nord, il me restait 10min pour rejoindre mon train gare de l'est et "putain de merde y a aucun tourniquet qui marche" et là je me suis perdue et j'ai vu un gars qui mettait un ticket dedans pour sortir, j'ai fait pareil et j'ai courru jusqu'à la gare de l'est. mais je me suis bien ennervée avant. merde quoi, faut le savoir !! (oui je sais, j'ai aussi un blog pour raconter ma vie)

2. Par xave, le 03/08/2005 à 18:22

Oh tu sais, avec tous les potes que j'ai déjà perdu en aimant Paris ...

3. Par xave, le 03/08/2005 à 18:23

(euh ... donc j'ai bien fait de ne pas dire que j'avais décrété Bordeaux comme "la ville la plus sympathique au premier abord" depuis que j'ai découvert Toulouse ?)

4. Par ZeuBeuBeu, le 03/08/2005 à 19:56

*soupire*
*soupire*
*déprime*

5. Par Notre Conscience, le 04/08/2005 à 00:26

Quand Julie saturer, elle pas toujours faire ainsi, plutôt que "comme ça" ? Mais après tout, no sé.

Et puis elle fait comme elle veut après tout.

6. Par Nonal, le 04/08/2005 à 02:02

"Oh tu sais, avec tous les potes que j'ai déjà perdu en aimant Paris"

C'est marrant, c'est exactement ce que la belle Hélène expliquait aux Troyens, le jour où les Grecs se sont pointés avec leur cheval.

(Désolé. Je vais me coucher).

7. Par xave, le 04/08/2005 à 09:23

La belle Hélène n'était qu'une poire ...

Ajouter un commentaire

URL de rétrolien : https://xave.org/trackback/575