Métaphore

Il fait froid dehors

Trente heures debout. Enfin, assis...

La Guardia

Ok, sur la route pour LaGuardia.
Wednesday, December 23, 2009 10:20

Mannathan

Ok, c’est le grand départ. Après le café, j’embarque mes sacs et je quitte l’auberge. Peut-être y reviendrai-je, la patronne m’a signalé hier que je pouvais revenir gratuitement si j’acceptais de faire temporairement partie du staff (elle a dû trouver que je parlais suffisamment bien anglais. D’un autre côté, elle est allemande.)

Je prends l’avion à La Guardia, il n’y a pas de métro qui va jusque là, mais il y a une navette. J’avais acheté un dernier ticket pour ça, mais j’ai du mal comprendre : je pensais qu’un ticket permettait de faire le trajet métro+navette, mais non, il en faut un pour chaque. Je n’avais pas calculé ça comme ça, mais il me reste tout pile assez de monnaie pour payer mon trajet, je rentrerai les poches vides. Visiblement, New York est pratique pour ça, parce qu’en 2003 nous avions eu tout pile assez pour payer le taxi.

Premier vol retardé, “everything is bad”, et si je rate ma correspondance, ils n’ont pas d’autre vol. Joie.
Wednesday, December 23, 2009 12:34

Après m’être battu avec les machines d’auto-enregistrement et mes sacs (American Airlines, c’est des boîtes de sardines avec des ailes, j’avais un sachet plastique en trop, interdit) je rejoins ma porte d’embarquement pour attendre mon avion. Et pour ce qui est d’attendre, je suis servi : j’ai une correspondance à Chicago, la grosse plateforme d’AA. Sauf que si ici tout est gelé mais sous un beau soleil, Chicago est en pleine tempête de neige. On m’explique donc qu’il y a tout de même des chances pour que j’y arrive, mais que je risque d’y rester un jour ou deux. Ça tombe bien, j’ai toujours eu envie de passer Noël tout seul dans un aéroport.

Our magnificent bastard tongue dans les airs

A l’embarquement à temps pour le second vol, mais à Chicago, il neige dru. Partira-t-il ?
Wednesday, December 23, 2009 16:15

Finalement, ça aura été beaucoup de bruit pour rien, puisque le retard au départ aura été pratiquement résorbé à l’arrivée, et j’ai donc très largement le temps de rejoindre le deuxième avion. La question, maintenant, ça va être de savoir s’il décollera : j’ai eu l’occasion à l’atterrissage de m’apercevoir que j’arrivais en plein Groenland ; tout est blanc et la neige tourbillonne dans tous les sens.

Ça fait une heure que je suis dans l’avion. Décollera-t-il un jour ? Mystère !
Wednesday, December 23, 2009 17:47

C'est rassurant

Le dernier vol ne se présente pas aussi bien que les précédents : je sais maintenant que si je ne dors pas dans l’avion, ce n’est pas une histoire d’anxiété (les pilules n’ont eu aucun effet) je suis fatigué, mais je sais que ma journée va encore durer au moins une quinzaine d’heures. Je suis trop loin du hublot pour que mon traceur GPS puisse choper sa position, et tant qu’à faire, je suis assez à côté d’un gars qui est, disons, large. Ça va être drôle.

Ils auront su faire durer le suspens, parce qu’il s’est passé une heure et quart entre la fin de l’embarquement et le premier mouvement de l’appareil. Allez, c’est parti.

Posé à Bruxelles. Pas dormi pendant le vol, évidemment (Xanax, Xanax, lama sabkthani ?)
Mercredi 24 décembre, 09:44

Sans rire, à l’arrivée, je commence à fatiguer un peu, j’aurais apprécié de n’avoir pas à attendre une heure et demie pour récupérer mon sac, surtout que ça fait vingt heures que je suis enfermé et que je fumerais bien une cigarette.

petit avion dans le coton

Merde, j’ouvre ma porte, je rentre chez moi, comme d’hab, normal. Sauf que là je rentre de New York, ça fait bizarre.
Mercredi 24 Décembre, 11:38

Puis c’est la route dans l’autre sens : la navette jusqu’au parking, la voiture jusqu’à chez moi. L’impression est étrange qui mélange la familiarité totale et l’étrangeté du voyage qui n’est toujours pas terminé. Je me rends compte que si je me pose, je n’arriverais plus à bouger. Je ramasse donc vite fait mes affaires et je repars pour deux heures de route, jusqu’au canapé de Môman. J’aurai manqué douze fois de m’endormir au volant, je suis obligé de couper le chauffage et de rouler toutes fenêtres ouvertes pour rester éveillé. Une fois affalé, Je ne bouge plus !

Levé depuis plus de trente heures, je commence à être un peu fatigué.
Mercredi 24 Décembre, 21:34

J’aurais bien voulu frimer en disant que j’avais fait une journée de trente-quatre heures, mais non : un peu après le plat et avant vingt-deux heures, je tombe. On me réveille à minuit pour les cadeaux et je me traîne ensuite jusqu’à mon lit.

Le petit Rézousse, il est né! Joyeux Noël !
Jeudi 25 Décembre, 00:00

(Photos dispos sur la galerie sur Flickr.)

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