Métaphore

Il fait froid dehors

Dunedin

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Un camping un peu évolué, c'est bien : il y a des douches, une cuisine, de quoi se détendre et toutes choses qui rendent le séjour agréable. Par contre, il y a aussi d'autres campeurs. Lors de notre dernière nuit à Queenstown, il y avait un ronfleur sur l'emplacement d'à côté. Ici il y a des voisins qui mettent la radio trop fort le matin et une colonie de vacances ou quelque chose d'approchant dont ls gosses hurlent jusque tard dans la nuit.

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Ce matin, nous allons jeter un coup d'œil à deux musées de Dunedin : D'abord le musée des immigrants, où l'on ne peut guère que survoler les collections tellement il est riche. Non pas les collections elles-mêmes d'ailleurs -encore qu'elles n'aient pas à rougir- mais le matériel didactique ne doit pas pouvoir être parcouru dans son intégralité en moins de trois jours.

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Rappelons que comme le sont la plupart des musées en Nouvelle Zélande, celui-ci est gratuit. Tout comme l'est l'Otago Museum, que nous allons voir juste après. Un musée générique comme il n'en existe guère chez nous : histoire, histoire naturelle, géologie, mode, science, marin... Tout ici a trouver une place. Avec un matériel didactique encore une fois impossible à digérer dans son intégralité. Une grosse différence avec les musées de chez nous, c'est la vie ; apportée ici par des dizaines de gamins qui courent dans les allées.

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Quelques sandwiches sur le pouce et nous nous dirigeons vers la gare où -après avoir passé un coup de fil pour étendre la durée de la location de la voiture[1]- nous prenons le Taieri Gorge Railway, une ligne de chemin de fer historique qui ne tourne plus que pour le plaisir de parcourir les gorges en étant brinquebalés à petite vitesse. C'est vrai que les vues sont impressionantes, mais après près de trois semaines de Nouvelle Zélande, nous sommes devenus assez difficiles pour ce qui est des paysages et nous restons un peu sur notre faim (surtout Julie, qui trouve en plus que l'eau de la Taieri n'est pas très claire, ce qui n'est pas étonnant quand on voit ce qu'on y jette.)

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De retour à Dunedin, nous partons vers le nord, histoire d'aller voir la rue Baldwin qui est, d'après le Livre des Records, la rue la plus raide du monde. Effectivement, Julie a des craintes quant à la capacité de Laïs 2 à monter la pente. La cacahouète à roulettes prouve une fois de plus qu'elle est pleine de surprise[2] et elle s'aquitte de la tâche sans regimber. La descente se fait également sans problème et sans le moindre signe de glissade, ce qui est quand même foutrement rassurant.

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Retour au camping pour une seconde soirée ; Nous avons déjà l'impression d'être des habitués. À partir des restes de pain, de fromage, de salami, de tomates et de trucs qui traînent, Julie prépare des mini pizzas qui me régalent.

Demain, nous quittons Dunedin pour Christchurch, qui a l'air autrement plus grande. Ce sera notre dernière étape et ça me déprime.

Je note lors de notre dernier passage dans les rues de Dunedin que si, comme je l'ai déjà dit, les villes de Nouvelle Zélande ressemblent à leurs consœurs américaines, Dunedin est une exception notable : on se croirait ici dans une petite ville provinciale anglaise.

Notes

[1] Nous avions prévu de la rendre en arrivant à Christchurch, mais comme nous avons finalement décidé de camper jusqu'au bout, nous ne serons pas dans le centre.

[2] J'ai été fasciné à chaque fois que je la poussais à doubler dans les petites routes de montagne.

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