Côte sud
Par Découvrir - Lien permanent
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Avant de partir ce matin, nous passons le petit déjeuner à discuter avec les voisins : un couple de retraîtés d'Invergargill qui passent le week-end dans le cabanon d'à côté. Par extraordinaire, nous comprenons à peu près tout ce qu'il dit (mais pas ce que dit sa femme.) Ça nous permet d'apprendre ce qui n'est pa écrit dans les guides : Oui, le chômage est bas (2%) mais les salaires le sont aussi, et beaucoup de néo-zélandais cherchent à émigrer en Australie.
Par ailleurs, il nous décrivent Invercargill comme une très très grosse ville, avec ses 50000 habitants, et ils ont du mal à s'imaginer la chose quand je leur parle des onze millions de l'agglomération parisienne.
Aujourd'hui est ce qu'il est convenu d'appeler une journée route (alors qu'hier, malgré les cinq cents kilomètres, non.) J'ai donc encore une fois toute la journée l'occasion d'admirer des paysages superlatifs en pilotant sur des routes en lacet. Piloter est d'ailleurs le mot qui semble convenir puisqu'il y a des voitures de rallye un peu partout et des mécaniciens pour icelles dans toutes les agglomérations que nous allons traverser.
La liste est vite faite, ceci dit : Riverton, où des gamins proposent aux passants de laver leur voiture pour $5. Invercargill, qui est effectivement une grande ville, mais remplie uniquement de supermarchés et d'églises. Owaka, remplie de mécaniciens de rallye et où nous achetons de quoi grignoter (les hot-dogs sont étranges dans ce pays, on dirait des sucettes à la saucisse.) Et Kaka Point (sic) remplie de techniciens de rallye mais où nous n'achetons pas à manger. Reste Balclutha, qui a l'air de se préparer pour le championnat du monde des villes où on s'ennuie.
Après Owaka, nous avons fait un petit détour par une route de graviers (il y avait longtemps) pour aller jusqu'au phare de Nugget Point, sur la côte. En dehors du paysage aussi énorme que d'habitude, nous avons eu l'occasion d'y voir s'ébattre des phoques[1], ce qui change des observations habituelles où ils se contentent de paresser sur les rochers. Saviez vous que les phoques chantent et passent leur temps à se rouler sur eux-même comme un gros chien le ferait dans l'herbe ?
Dunedin, le samedi à dix-sept heures, c'est mort. Nous avons bien essayé de nous balader un peu, mais tout est fermé. Du coup, après quelques courses au supermarché, nous allons nous installer au camping[2]. Le soir, Julie prépare du poulet au Kumara. Ensuite j'irai expliquer au chat qui passe par là que jouer entre les deux toiles de notre tente n'est pas une excellente idée.
Notes
[1] Que je photographie, n'ayant pas de téléobjectif, à travers ma longue vue.
[2] Avec les canards, pour ne pas changer.