Métaphore

And if the band you're in
Starts playing different tunes
I'll see you on the dark side of the moon
Pink Floyd

J'ai eu l'occasion d'écouter du Floyd en quadriphonique. C'est bien.

Au début des années 70, un format (en fait plusieurs, d'où concurrence, d'où échec) quadriphonique a essayé de supplanter la bête stéréo, ce qui n'a pas manqué d'intéresser Pink Floyd, vu que depuis leur débuts, ils avaient un système de mixage (l'Azimuth Coordonator que ça s'appelait, si madame) qui s'affranchissait largement de la stéréo pour permettre de diriger le son un peutit peu partout. C'est depuis cette époque que le meilleur endroit pour apprécier un concert du Floyd n'est pas juste devant la scène, mais en plein milieu de la salle.

Enfin bon bref : ils faisaient déjà ça en concert et voilà qu'on leur donnait la possibilité de le faire sur disque. Chouette, se sont-ils dit, allons-y ! Malheureusement, le public d'alors n'en voyait pas forcément l'intérêt, et tout s'est cassé la goule. Mais Pink Floyd avaient eu le temps de sortir trois albums dans ce format : Atom Heart Mother, he Dark Side of the Moon, et Wish you Were Here. Sachez d'ailleurs qu'une des raisons pour lesquelles Dark Side a pendant très longtemps été utilisé comme disque de démonstration dans les magasins de chaines hi-fi, c'est grace à l'exceptionelle qualité du son et de la stéréo, et si cette qualité est là, c'est que la version stéréo n'était qu'une simplification de la version quadriphonique qui était se voulait la version de référence.

Tu ne vas quand même pas me
faire le coup de la panne ?
Julie, après un arrêt intempestif du métro entre deux stations

Salvador Dali :
Vous avez des hémorroïdes, docteur ? Dali aussi a des hémorroïdes !
le médecin :
oui, je sais : j'ai vu vos tableaux.
Terry Johnson, Hysteria

Je suis allé au théâtre. J'aime bien, j'ai le droit. Et puis Julie aussi, alors nous y allons ... Ce week-end, nous sommes allé voir Hystéria, de Terry Johnson, et ça m'a plutôt pas mal plu. Il s'agit d'une pièce autour de la rencontre entre Freud et Dali, rencontre réelle, même si en réalité elle a été inintéressante.

Ici, ça prend un certain sel. La meilleure image qui me vienne à l'esprit pour décrire la pièce est un mélange de comédie de boulevard et de traité de psychanalyse. Ce qui est, vous en conviendrez, un mélange un peu particulier. Surtout qu'il y a aussi une certaine dose de surréalisme qui entre en jeu. Et là, ça commence à ressembler à du pêtage de plombs.