SoHo, NYC, Décembre 2009.
samedi 13 mars 2010
Grr
Par zimages
vendredi 12 mars 2010
Mon dernier déménagement a été plutôt facile, même si je l’ai fait seul : j’ai eu les deux apparts pendant quinze jours, ils étaient à deux rues l’un de l’autre et surtout, j’avais relativement peu de mobilier. En fait, j’avais passé quelques années à camper chez moi : l’inventaire de mes meubles était constitué en tout et pour tout d’une table pliante et de deux matelas et d’une télé. Mes bouquins et mes CD étaient alignés le long des plinthes, les fringues pliées (ou en boule) dans un coin, et mon espace de travail était un fauteuil qui m’avait été livré avec l’appart à côté duquel j’avais posé la tour du PC, sur laquelle j’avais installé l’écran.
Je déménageais parce que l’appart ne valait guère mieux que son ameublement, et que j’avais une copine qui exigeait du niveau de standing un minimum que tout ça n’atteignait pas, et de loin. Le nouvel appart était effectivement un cran au dessus, et du coup, j’ai fait des folies : j’ai acheté des meubles. Bon, les folies en questions étaient limitées, puisque je me suis contenté d’un canapé convertible bas de gamme, une énorme étagère, un stand pour le PC et ce qu’il est convenu d’appeler un meuble télé quand on n’est pas trop regardant. Et puis plus rien n’a bougé pendant des années : tout ça était bien suffisant quand je rentrais du boulot et nous passions la plupart de nos week-ends chez elle plutôt que chez moi. Du coup, pendant des années, quand j’ai participé à du bricolage, de la décoration ou de l’ameublement, ça n’était jamais pour mon appart.
mardi 9 mars 2010
Par N'importe-quoi
Je me suis battu avec des emballages de meubles. Dans l’un d’eux, il y avait deux blocs de polystyrène dont les proportions m’ont rappelé quelque-chose, alors j’ai fait un diorama.
C’est de bon goût.
Bon, je me suis réveillé en pleine nuit et j’ai mis plus d’une heure à me rendormir, je voyais tourner en boucle tout ce que je dois faire au boulot, dans les projets perso, les démarches, les papiers, les rendez-vous médicaux en retard…
Et je m’aperçois qu’il n’est pas étonnant du tout que je me sente incapable de faire face à tout ce que je dois faire : tout ça a atteint une masse critique qui me paralyse complétement. J’ai commencé à faire une liste et toutes les cinq minutes je trouve quelque-chose à y ajouter. Il faut absolument que je la vide, et surtout que j’apprenne à la gérer.
Du coup, j’ai une question : est-ce que quelqu’un a un bon gestionnaire de TodoList à conseiller ? En ligne, de préférence, parce que je vis dans le nuage et passe mon temps à jongler entre des machines différentes mais la plupart du temps toujours connectées. Je cherche de préférence un truc simple et léger : des tâches, des notes, des catégories. Le but étant d’organiser mon temps, je ne tiens pas à perdre du temps à gérer ma liste.
Merci de vos lumières.
mercredi 3 mars 2010
Par humeurs
Et un qui nous fait cinq, ce qui marque la fin de notre série.
samedi 27 février 2010
[il] éprouve une nécessité quasi-vitale de contrôler et de maîtriser son environnement.
Comparable à une tour de contrôle, il doit être constamment à l’affût de la moindre variation de l’environnement pour ne pas se laisser surprendre, pour que rien n’échappe à son analyse. Son état d’hypervigilance est constant. Il veut tout connaître par avance, ne peut cheminer sans savoir ce qu’il y aura derrière le virage. Ce qu’il ignore lui fait peur.
Le besoin de précision absolue sur tout et tout le temps le pousse à la recherche constante de l’exactitude. Aucun flou ne peut être toléré. Chaque mot employé doit être précis, chaque idée doit être clairement définie. […] Il ne peut penser, se représenter les faits, les choses, les situations, s’il n’en maîtrise pas le moindre détail. Il ne s’agit ni d’opposition, ni de manifestation conflictuelle, mais d’une nécessité absolue.
L’intolérance à la frustration correspond toujours à une fragilité émotionnelle. Ne pas pouvoir tolérer qu’un plaisir, qu’une satisfaction soit différé correspond à une incapacité à gérer le doute et l’incertitude.. La distance entre l’envie (de quelque-chose) et la satisfaction (l’obtention de ce quelque-chose) est un temps dans lequel tout est possible, tout peut arriver. Et ce qui arrive surtout dans ce temps, c’est de la pensée.
L’absence de relâchement, la tendance psychopathe au classement et à l’archivage, et bien entendu, les fameuses promesses non tenues. Ça fait bizarre quand une psy est capable de te mettre à nu comme ça. Encore plus quand elle ne t’a jamais rencontré et que tu trouves des trucs pareils dans un bouquin.
C’est bien. On gère mieux un problème posé clairement.
vendredi 26 février 2010
Le lieu : la Chose Publique, en France, 2010.
Les personnages : pas mal de gros cons.
La droite #1 : Putain, on a des sondages de merde. Est-ce qu’on ne devrait pas travailler notre programme ?
La droite #2 : Nan, j’ai une meilleure idée : regarde, je suis pas censé avoir le droit de fouiller le casier des gens, mais je m’en fous, la police, c’est à nous. J’ai appris qu’il y en a un, en face, c’est un voleur multi-récidiviste, presque un violeur d’enfants, quoi. On va le dire à tout le monde, et puis comme c’est un nègre avec un prénom d’arabe, ça va faire peur au petites vieilles. Et tu sais bien que faire peur aux petites vieilles, c’est ça, notre programme.
La droite #1 : Ah oui, c’est vrai : Et surtout, n’oubliez pas le titre principal de cette édition : votez à droite !
(Rires)
La loi : S’il n’est pas en prison ni frappé d’inéligibilité, ça s’appelle avoir payé sa dette à la société.
Les faits : Vous vous êtes gouré de mec, les gars. Vous avez cafté sans vérifier.
La droite : merde, on a le nez dans notre caca.
La gauche : Tiens, puisque vous aimez ce genre de truc, je ne vais pas aller fouiller le casier judiciaire, c’est interdit, et pas non plus accuser des homonymes, ça serait faire montre d’un peu trop de légèreté, mais regardez cette coupure de journal : deux gros bonnets de la droite ont été chopés il y a très longtemps pour vols, port d’arme prohibé, usage de faux et course-poursuite avec la police. Visiblement, ça n’empêche pas de faire une carrière politique.
Un gros bonnet de droite : Hiiiiiiiin ! C’est honteux comme procédé ! Plainte ! Plainte ! Diffamation ! Haro !
(état d’avancement actuel de la pièce, la suite est à écrire. Il est probable qu’on retrouvera le personnage de la loi, qui rappellera que la diffamation, c’est quand on porte des accusations fausses[1], (et ce même à l’encontre des noirs à capuche (forcément venant des banlieues, ce gueux, donc forcément à capuche) qui font peur aux vieilles dames.)
On veillera dans l’épilogue à bien rappeler que se bagarrer dans une cour de récré, pour toutes les factions en lice, c’est tellement plus facile que de faire de la politique.
Ça se voit que je suis énervé ? (on notera que dans l’histoire qui nous occupe, les plus gros cons sont à droite, mais à ce jeu là, la partie n’est jamais terminée.)
[1] Bon, corrigendum après le commentaire de Virgile et vérification : c’est effectivement le dictionnaire qui en a cette définition là, pas la loi.
lundi 22 février 2010
Tiens, aujourd’hui, ça fait deux ans tout pile qu’elle m’a quitté. Et ça a été une putain d’aventure, ces deux ans là.
Pas finie, d’ailleurs. Mais intéressante.
vendredi 19 février 2010
Par lez'Arts
Le 19 février, c’est le jour où je me suis fait un cadeau :
Oui, Gruu, tu pourras passer à la maison. :)
Par Découvrir
Joachim a quitté paris le jour de son 25ème anniversaire, en septembre dernier pour partir vers l’est. Et tout en continuant vers l’est, il a l’intention de rentrer à Paris pour son 26ème anniversaire.
Pour financer son voyage, il a eu une idée : se faire micro-sponsoriser. Ça veut dire que toi, moi, n’importe qui, peut lui envoyer quinze euros (ou plus) pour sponsoriser une journée de son voyage, et il vous créera pour ce jour-là une carte personnalisée qu’il vous enverra.
Moi, histoire de me réapproprier cette date, j’ai choisi aujourd’hui, et je lui ai demandé de faire ce qu’il voulait, du moment qu’il prend du bon temps.
À vous.
mercredi 17 février 2010
Je ne suis jamais arrivé à considérer les gens comme du décor ; quand je prends le bus, quand je me promène dans la rue, quand je fais des courses, je vois chaque personne comme une individualité. Laissez-moi quelques minutes et je me prends a essayer d’imaginer leur vie, leur famille, leur environnement, leur centres d’intérêts, leur personnalité.
Du coup, j’ai un mal fou avec les ceusses qui, volontairement ou non, méprisent les utilitaires : oh, on peut jeter ça n’importe-où dans les rayons, il y a des gens payés pour ramasser.
Là où je bosse, par exemple, semble exister une catégorie de sous-hommes : la sécurité. Voilà typiquement des gens que beaucoup ici voient comme du décor, du coup, il est rigoureusement inutile de leur sourire ou d’être simplement aimable. Ah ben oui, leur uniforme montre bien qu’ils sont interchangeables et quantité négligeable (en plus, s’ils sont là, c’est sans doute qu’ils n’ont pas fait d’études, ils doivent être bêtes.)
Ça m’horripile à un point qu’on n’imagine même pas. Bien sûr qu’il y a des cons partout, mais décider comme ça que toute une catégorie de personne ne mérite aucune considération, c’est quand même la marque d’un pétage plus haut que son cul d’excellente qualité.
lundi 15 février 2010
Par lez'Arts
Aaaaah, mais voilà pourquoi la version actuelle de Hair à Broadway ressemble musicalement à celle de Milos Forman : c’est la même section rythmique : Wilbur Bascomb à la basse et Bernard Purdie à la batterie (accessoirement, Purdie était le batteur lors de la création du show, alors que Bascomb était le bassiste remplaçant, à l’époque.)
Accessoirement, ce sont deux pointures du funk, ce n’est donc pas étonnant que ça groove.
(Tiens, et j’avais oublié de le dire l’autre jour, mais une des raisons pour lesquelles c’était si bien, c’est qu’il n’y a pas la moindre trace de vocalises mariacarretiennes dans les parties vocales.)
dimanche 14 février 2010
La neige est tombée régulièrement toute la journée, les chats se promenaient sur la pelouse blanche.
Aujourd’hui, ça fait treize ans.
La phrase ci-dessus est une citation de Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe… de Woody Allen. Je me souviens qu’il y a quelques années, les services de traduction en ligne (oui, parce que je suis assez moyen en italien) ne comprenaient pas la deuxième partie. J’ai voulu regarder aujourd’hui s’ils avaient fait des progrès, je m’aperçois que oui : maintenant, non seulement Google Translate comprend toute la citation, mais en plus, visiblement, ils ont aussi compris que j’étais bilingue.
Blague à part, c’est un aperçu fascinant de l’intérieur de la machine : Google Translate n’est visiblement pas seulement un assemblage de dictionnaires multilingues et de traités de conjugaison, ça fait aussi appel à la puissance des index de recherche de Google. J’imagine que l’origine de ce bug là, c’est qu’il avait quelque-part dans ses index un endroit où la phrase originale était déjà traduite en anglais, et que les algos ont pensé que ce qu’il avait reconnu comme un traduction déjà existante était plus pertinent que ce qu’il pouvait sortir en mot-à-mot.
En gros, pour ceux qui ont eu idée de ce que sont les logiciels d’aide à la traduction, Google Translate, ça a juste la plus grosse mémoire de traduction du monde : Internet.
samedi 13 février 2010
We are Anonymous. We are legion. We do not forgive. We do not forget.
Anonymous
Il y a des temps où l’on ne doit dépenser le mépris qu’avec économie, à cause du grand nombre de nécessiteux. Si je pompe ainsi ce bon vieux François-René dès l’incipit, c’est que des temps comme ça, nous sommes en plein dedans.
J’ai déjà noté en ce pages les raisons pour lesquelles je n’y râlais plus beaucoup, et c’était cette même idée, en termes moins fleuris et plus lourdingues : en ce moment, franchement, la connerie se porte bien. Elle se porte même fièrement en sautoir ou en bandoulière, de préférence aux commandes de l’état, et il y a trop à en dire pour que je m’en sente capable. J’avais bien envie d’écrire un billet sur le sujet, mais c’est tout simplement au dessus de mes forces ; commencer à faire une liste des milliers de manières dont on se fout de nos gueules, c’est juste impossible, il faudrait quadrupler la pagination du Canard Enchaîné, au minimum.
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