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samedi 24 avril 2010

Clefs

Clefs

Qu’il soit noté que ça y est : je commence à trouver suffisamment mes notes pour prendre du plaisir à jouer de cet engin. Mon piano se plaint que je le délaisse.

(en grand / Flickr)

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jeudi 22 avril 2010

New York, debriefing #1 : moi

entre chien et loup

Je ne sais pas si je vous ai dit, mais je suis allé à New York.

C’était bien.

Pendant très longtemps, je ne suis pas parti en vacances, ou en tous cas pas loin. J’étais de ces gens qui ne comprennent pas l’intérêt d’aller au bout du monde alors qu’il y a tant de choses à voir en France (c’était même pire : j’ai toujours vu comme de la frime, ouiii, cet été, on a fait l’Amérique du Sud, tu voâs…)

Et j’ai rencontré une fille qui partait en voyage, alors je l’ai suivie, parce que j’aimais faire des choses avec elle. J’ai compris alors que voyager, ce n’était pas seulement accumuler les photos de vacances pour en mettre plein la vue aux amis prolétaires, c’était surtout de la découverte ; d’autres horizons, d’autres paysages, d’autres cultures. Et je me suis mis à aimer ça.

Je ne sais pas si je vous ai dit, mais elle m’a quitté.

C’était pas top.

Pendant très longtemps, je ne suis plus parti en vacances. Je n’étais jamais parti sans elle, jamais parti avant elle. Je voyais les voyages comme un partage et partager tout seul, c’est un peu idiot. Sans compter que n’ayant connu ça qu’avec elle, il me semblait évident que j’allais, si je me décidais, partir avec son fantôme. J’ai donc repoussé pendant deux ans,

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mardi 20 avril 2010

Manga

Japanese traditional style house / 好文亭(こうぶんてい)

Je voudrais remercier publiquement Arte de sa rétrospective Miyazaki. Si une autre chaîne avait fait ça, je n’aurais même pas regardé, mais faisant confiance à leur vision culturelle, je me suis décidé à essayer. Et je suis resté sur le cul.

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lundi 19 avril 2010

Surenchère de mauvais esprit

Eclairer les nuages

Juste parce que moi aussi, j’ai dans mes cartons des lampadaires dans les nuages, et que moi aussi, ça me fait rire que les transports mondiaux soient bloqués par un volcan dans un tout petit pays là-bas. (Non, ne cherchez pas, private joke inside.)

(Photo prise à Paris au printemps 2010. en grand / Flickr)

dimanche 18 avril 2010

De 7 à 77 ans

Mon amie Christelle avait quatre prétendants (dont l’un était mono-testiculaire.) Malheureusement pour eux, elle était lesbienne.

Moralité : Tintin, les sept boules de Christelle !

vendredi 16 avril 2010

Fanboy

Fanboy

Pour aller avec mon billet d’hier, un bout de bureau épuré (et m’as-tu-vu. Ouais, je sais pas quoi faire de mon fric. Je suis au courant, pas la peine de me le dire.)

(en grand / Flickr)

jeudi 15 avril 2010

Feng Shui

The Expedit bookcase is so geometrically solid… Pitagoras himself would liked it in his living room!
Amatheria

studio

Et donc, j’ai acheté des meubles. Pas que, d’ailleurs ; j’ai jeté des choses aussi (et quiconque me connaît ouvre ici des grands yeux étonnés.) Et aujourd’hui, je me sens bien chez moi.

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mercredi 14 avril 2010

Pillars

Pillars

Je vous avais bien dit qu’il me restait du métro…

(en grand / Flickr)

lundi 12 avril 2010

Le côté obscur

Elle est là, allongée, lascive, je m’attends presque à l’entendre ronronner. Elle me dit viens !, elle me dit rejoins-moi… Elle me susurre que ma place est avec elle.

Et c’est vrai que ça a l’air facile, c’est vrai que ce chemin là est séduisant, parce que quand même, au bout d’un moment, c’est fatiguant de faire des efforts tous le temps. Ça serait tellement bien de pouvoir se laisser aller, se couler tranquillement, se lover sur cette couche qui a l’air si reposante. Suivre la pente, pour une fois…

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vendredi 9 avril 2010

Lignes de fuite

Enjoy the music

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mercredi 7 avril 2010

Absolu

Trèèès longue discussion avec la Dame des Questions aujourd’hui, il fallait bien ça. Les sentiments qui ont conduit au texte de la semaine dernière sont longs à digérer, et les réactions qu’il a suscitées encore plus.

Entendons-nous, je l’ai écrit sous le coup de l’ivresse et de la fatigue, mais je n’en renie rien, même si tout le monde s’est attaché à me démontrer que j’avais tort. J’ai peut-être été un peu brutal dans le choix des termes, mais ça me correspond (et rien que ça est assez difficile à sortir, vu les réactions.)

J’admets cependant que je commence à penser qu’il faudrait que je me range à l’avis de la majorité et ça ne m’enchante guère. Vous me dites que les gens changent, que les sentiments évoluent, se transforment, voire disparaissent. Vous me dites ça dans un tel ensemble que j’en viens à penser que c’est effectivement moi qui me trompe, moi qui ai un problème.

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vendredi 2 avril 2010

Lights

Lights

(en grand / Flickr)

mercredi 31 mars 2010

Idéaliste

serais tu un peu idéaliste ? je crois me lire. Je ne sais pas si cela m’effraie ou m’attire (elle sourit)

Idéaliste ? Entier, peut-être, plutôt.

Je ne sais pas. Mais le mot me hantait lors de ma discussion du jour.

Comment peut-on dire je t’aime et ne pas le penser ? Comment peut-on promettre une vie et ne pas la tenir ? Je suis une vieille chanson à l’eau de rose : Amour rime forcément avec Toujours. Je suis un gamin aussi : donner c’est donner, reprendre c’est voler. Est-ce qu’on peut renier cette parole là sans se renier soi-même ? Je ne comprends pas.

Ou alors, mais je peine à l’envisager, on peut le penser un jour et préférer le voisin de palier le lendemain ? Mais ça serait pire ; ça signifierait que je suis vraiment d’une autre planète et que je ne comprends pas ce monde.

Les scènes d’adieux ou de retrouvailles à la télé continuent de m’ébranler. J’arrêterais bien, mais l’autre jour j’ai pleuré en regardant une pub. Quand on ne cherche pas, on trouve.

Excusez-moi, je ne sais pas où j’en suis en ce moment. On m’a pris ma réponse.

Il est tard, non ?

Bonne nuit.

dimanche 28 mars 2010

Sortir les poubelles

Et c’est reparti …

Renovations

Je m’aperçois qu’il y a un bout de temps que je n’ai pas utilisé ces pages dans un but cathartique, alors que ça m’a fait beaucoup de bien lors des deux années écoulées. Évidemment, le fait que j’aille mieux y est pour beaucoup, mais aller mieux ne veux pas dire aller bien. D’un autre côté, à trois années près, je n’ai pas souvenir d’être vraiment allé bien dans ma vie : trop de fantômes, trop d’inadaptation, trop de conflits internes.

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samedi 27 mars 2010

Mon cœur sous la neige

Mon cœur sous la neige

Times Square, NYC, Décembre 2009.

(en grand / Flickr)

jeudi 25 mars 2010

Portemanteau

portemanteau

MOMA, NYC, Décembre 2009.

(en grand / Flickr)

mardi 23 mars 2010

Faïences

Faïences

NYC, Décembre 2009.

(en grand / Flickr)

jeudi 18 mars 2010

Love Me

Love Me

Brooklyn Bridge, NYC, Décembre 2009.

(en grand / Flickr)

Du temps pour moi

Très longue séance hier, avec la Dame des Questions, il faut dire que c’était la première ce mois-ci, alors que justement je ne suis pas dans une de mes meilleures périodes. Beaucoup de choses en sont sorties qui attendaient d’être verbalisées depuis plusieurs semaines. Je me rends compte que j’ai à m’adapter à de nouvelles manières de fonctionner, à affronter certaines craintes et qu’il ne m’est pas facile de le faire avec ce qu’ici ou là on attend de moi.

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mardi 16 mars 2010

Cafétéria, sans préjugés

Quand je raconte que je suis fascinée par les supermarchés, les zones commerciales et surtout leurs cafétérias, la moitié des gens que je connais de Paris ou qui aspirent à être cultivés, ou prétendent l’être, ne comprennent pas vraiment de quoi je parle car en général ils détestent ces « endroits de consommation de masse ». Les zones commerciales, ça fait trop culture de prolos et de classes moyennes basses de merde. Cette conversation, je l’ai eu mille fois avec mes collègues journalistes. Supermarché = beaufs = F.N. ou au mieux fantasmes de classe ouvrière, […]
Le problème, c’est que même si je les aime bien, la plupart de ces journalistes, ils ne savent juste pas de quoi ni de qui ils parlent. Ou alors ils font semblant parce qu’ils ont fait leur métamorphose en Parisien. Ce que je veux dire par là, c’est que les mecs et les nana en jogging au supermarché, ça m’a toujours énervé d’en entendre parler comme d’une race exotique, ce mépris ça m’a toujours blessé. Cette condescendance pour les prolos blancs, je la prends pour moi.

C’est tiré d’un texte qui s’appelle Cafétéria et c’est signé Peggy Pierrot, dans une chronique qui s’appelle l’Auberge des Retoqués, sur minorités.org, et il faut absolument aller tout lire (oute le série, je veux dire.) Il y a une humanité et un amour des gens, surtout des gens pour lesquels on a souvent le mépris facile, dans tous ses textes que j’aimerais bien voir un peu plus souvent.

Quand je vois à quel point elle est étrangère aux préjugés, je l’épouserais bien, mais elle est de Metz.

(Et pardon à ma source, j’ai complétement oublié comment j’étais arrivé sur ce texte.)

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