Le côté obscur
Elle est là, allongée, lascive, je m’attends presque à l’entendre ronronner. Elle me dit viens !
, elle me dit rejoins-moi…
Elle me susurre que ma place est avec elle.
Et c’est vrai que ça a l’air facile, c’est vrai que ce chemin là est séduisant, parce que quand même, au bout d’un moment, c’est fatiguant de faire des efforts tous le temps. Ça serait tellement bien de pouvoir se laisser aller, se couler tranquillement, se lover sur cette couche qui a l’air si reposante. Suivre la pente, pour une fois…
Peur de la maladie aujourd’hui. Peur de ne rien valoir hier. Peur d’être un poids pour les amis, de n’aller nulle-part, de n’avoir plus de joies à venir qui vaillent celles passées. Ces peurs là me tournent autour, vrombissant comme de gros insectes désagréables. Les reconnaître, les repousser par un effort de volonté avant qu’elles ne s’installent est une fatigue permanente. J’ai parfois la tentation de les laisser s’installer, de laisser s’installer, presque par confort, le blues, pour voir s’il ira jusqu’à la déprime, à la dépression ?
Aller bien, c’est épuisant.
Commentaires
1. Par caro, le 12/04/2010 à 17:53
2. Par xave, le 12/04/2010 à 17:59
3. Par PT, le 12/04/2010 à 20:17
4. Par LeChieur, le 13/04/2010 à 03:27
5. Par Ophélie, le 13/04/2010 à 03:34
6. Par Emma, le 13/04/2010 à 10:55
7. Par Missy'V, le 14/04/2010 à 02:20