Heureusement, le salaire va tomber juste derrière, parce que trois semaines après sort Le Temps Ne Fait Rien À L'Affaire, la nouvelle intégrale de Brassens : un coffret genre gros bouquin, avec une vingtaine de CDs, dont bien entendu l'intégrale, mais aussi un album légendaire d'extraits d'émissions de radio introuvable depuis plus de trente ans, les albums hors discographie officielle (vous y croyez que je n'ai même pas Le Roi Boiteux ?), des versions inédites, des versions en concert, des versions de travail, des chansons qu'il a écrites mais qu'on ne l'avait jamais entendu chanter, et une nouvelle version de l'album La Supplique, où Joël Favreau est venu ajouter la deuxième guitare qu'il n'avait pas pu enregistrer à l'époque pour cause de grève des ingénieurs du son.

J'aurai juste le temps de me remettre que sortiront les Smile Sessions des Beach Boys, des heures d'enregistrement des sessions qui auraient dû donner le fabuleux, légendaire et jamais sorti Smile, l'album qui aurait dû renvoyer les Beatles jouer dans la cours de récré, mais j'ai déjà raconté ça.

Attention, je n'aurai guère que huit jours pour savourer ça tranquillement, il faudra que je sois dispo alors pour la sortie de la version Immersion de Wish You Were Here, le meilleur album de Pink Floyd (alors que Dark Side est le plus grand album de tous les temps, oui, mais Pink Floyd, c'est compliqué. Ce n'est même pas un de ces deux albums là que j’emmènerais sur une île déserte (non, ce n'est pas non plus The Wall.)) Avec ce coup-ci, en plus de l'album, un live de 74 (soit avant la sortie de l'album) avec des versions en travaux de ce qui allait constituer les deux tiers d'Animals trois ans plus tard, la version enfin retrouvée de Wish You Were Here avec Stéphane Grapelli, des versions alternatives, une toute nouvelle version 5.1 qui n'aura aucun intérêt à côté de la version quadriphonique, également présente, sur laquelle on trouve plus d'instruments, plus de voix et certains morceaux plus longs que sur l'original stéréo !

Là, par contre, il va falloir que j'écoute vite, parce que cinq jours plus tard, c'est la sortie de Quadrophenia Director's Cut. Je rappelle que Quadrophenia, c'est un des tous meilleurs albums des Who, qui est quand même le plus grand groupe de rock de tous les temps^[1] Au menu, une version remasterisée (ce qui est également le cas pour tous les coffrets dont je viens de parler, mais dans le cas de Quadrophenia, il était temps), des démos, des versions alternatives, des inédits, des versions 5.1 et un bouquin complet pour permettre à Pete Townshend de vous expliquer ce dont il retourne, succinctement selon lui, donc prévoir plusieurs jours de lecture. Notez que c'est l'album qui contient Love Reign O’er Me, que je classe dans les chansons parfaites et qui me fout la chair de poule à chaque écoute.

Et voilà qu'en cherchant des liens, je découvre la sortie quinze jours après de la version 40ème anniversaire d'Aqualung, le meilleur album de Jethro Tull qui est quand même un des groupes les plus intéressants qui soit. Avec bien entendu plein de démos, de versions rares, une version 5.1 et la version quadriphonique d'époque. Et je me prends à rêver d'une version dans le même genre pour Thick As A Brick, un de mes albums fétiches. Putain, le CD sait mourir dans un feu d'artifice, quand même !

On sera alors fin novembre. j'aurai le temps de me remettre un peu avant la version Immersion de ''The Wall', en février...