Retard à l'allumage
Par humeurs - Lien permanent
Voilà : j'ai passé le plus clair du mois d'août à recevoir des amis sous un soleil bruxellois tout à fait anormal. C'était bien, fatiguant, mais bien. C'est peut-être cette fatigue, ou alors le vide qui est devenu inhabituel ou alors la drache bien pourrie qui joue sur l'humeur, mais je ressens un truc depuis quelques jours que je ne cernais pas jusqu'à présent. Maintenant, c'est fait :
J'ai le moral en berne.
Commentaires
Tu m'diras, berne c'est pas pire que bruxelles. Sauf qu'on dit bien en Avignon mais à Berne. De rien.
Eh bien moi il n'a pas fait soleil pendant mes vacances bretonnes mais j'ai aussi le moral en berne, maintenant que tu le dis, je crois bien que c'est ça...
Dire que moi j'ai le moral en berne de ne pas être à Bruxelles, tout ça pour les beaux yeux d'un cruel indifférent (ou pas tant que ça, indifférent, d'où peut-être que cruel, ça l'est encore plus), la vie est décidément bien mal foutue ...
En plus que je me demande souvent ces jours-ci si ça changerait quelque chose vis-à-vis de lui si j'habitais là-haut au lieu d'à Paris ou si c'est vraiment le fait que je ne sois pas une belle grande blonde qui le coince (auquel cas importe peu la géographie surtout qu'en une heure de train à peine + on y est). Plog. Difficile septembre en perspective.
Souhaitons-nous tous que ça aille vite mieux.
viens boire des bières!
à cette heure-ci ? mais tu es fou ?
Bon, ça fait une demi-heure que je fais le clown devant mon écran, ça va mieux, dis ? Je peux arrêter ?
J'espère sincèrement que tu as bien profité du spectacle parce que maintenant, même ma plante verte me prend pour une malade.
Bon sinon, pour les coups de blues intempestifs, quand ton entourage est rétif à l'idée de se déguiser en cuillère pliante, qu'il refuse obstinément de mimer un arôme artificiel ou est moyennement emballé par la perspective de gober un maximum de chamallows au piment en 1'30, le tout en body lycra moulant et en visio-conférence avec sa mère, je ne connais que 2 méthodes qui ragaillardissent : se faire abriter par ses amis le temps de l'orage, ou bien se faire plaisir en faisant réellement plaisir à quelqu'un(s), par exemple. Que des actes égoïstes, c'est vrai, mais le Flying Spaghetti Monster t'absout si tu poursuis ton effort en dehors des périodes de déprime :-)
Parce que c'est entre autres ça que tu as perdu avec le départ de tes amis : le fait de pouvoir donner à autrui, non ?
Oué. Je suis d'accord avec Emma.
Donne-moi des bières (j'en ai plus...), et tu seras heureux. Chouette, non ?
(j'accepte aussi les sous, les tickets restaurant et les fac-simile des premiers Lagaffe que tu as dans ta bibliothèque)
Pour ma part, je bernais davantage la (deuxième moitié de la) semaine dernière. Je suis passé en mode pesterie/paniquage depuis deux/trois jours…
(en fait c’est nul comme commentaire, ou, en d’autres termes pour déberner, c’est bernique – tant pis, je clique quand même sur Envoyer)
Salut Xave ! J'aime beaucoup ton blog mais je n'ai malheureusement pas trouvé ton e-mail, ce qui m'oblige à passer par tes commentaires.
Tu le connaissais peut-être, ou pas, mais j'essaye de faire revenir le bloggeur Cramoisi, qui selon moi écrivait des textes de grande qualité.
Si tu veux avoir plus d'explications et m'aider un petit peu, ça se passe par ici :
http://vint4ge.wordpress.com/2009/0...
Ce serait très gentil à toi !
Je reste traumatisé par cette allusion au "body lycra moulant"...
(Hein, oui ?
Moi c'est solliciter une pétition contre soi-même qui me terrifie.)
Pourquoi contre soi-même ? Le gars veut que 156 personnes le supplient de revenir, y a rien d'autodestructeur là-dedans. Pathétique, un peu, mais destructeur, je ne vois pas. (Je ne signerai pas, vu que je n'ai jamais entendu parler de ce type, et qu'en plus il abuse : vendre 156 exemplaires d'un bouquin auto-publié à l'Harmattan, c'est énorme, contrairement à ce qu'il semble penser...)
J'ai hésité avec pour, en effet, mais ne comprenant même pas le principe de l'auto-pétition, j'ai choisi en faisant pe-louf pe-louf.
Pep te dirait que c'est un contre participatif, pas un contre contradictoire. Un "tout contre", en somme.
Tiens, Dame Emma me fait concurrence sur les cuillères ?! Bénie sois-tu, les miennes sont (presque) toutes emballées ;)
Tu m'en vois ravie :-) Quand est-ce qu'on se torche la peinture en deux coups de cuillère à pot ?
Manque de pot, tu seras pas là pour la peinture. Mais une fois les murs frais, on pourra les refaire en se torchant proprement (ahum).