Métaphore

Il fait froid dehors

En route pour Tokio

Cette année, on change de méthode : j'écris mes petites aventures à la date du jour et j'antidaterai le tout une fois que ça sera terminé, vos agrégateurs seront contents...

Nous voilà dans les derniers préparatifs. Hier, je suis arrivé à Paris et nous avons passé la journée à bricoler. Aujourd'hui, j'essaie de me faire tout petit pendant que Julie fait son grand nettoyage d'avant départ, et elle a bien du mérite, vu la place que prenne mes affaires dans l'appart.

Nous n'y passons pas la journée non plus car il est vite temps de partir pour l'aéroport : l'organisation nous a demandé d'être là bien en avance, ce qui m'arrange bien, parce que je n'ai vraiment pas envie de recommencer comme la dernière fois et de me retrouver loin de Julie pendant tout le vol, surtout que celui-ci est censé durer onze heures ! Bon, tout le monde[1] était là à l'heure (à part un désistement de dernière minute et un jeune couple que nous appellerons pour simplifier Chico et Roberta, qui arrivera deux bonnes heures après tout le monde) mais c'est égal, le destin étant ce qu'il est, nous ne ferons pas l'enregistrement nous même, ça a été fait par l'organisateur.

Le résultat ? Et bien nous sommes disséminés en petits groupes de deux ou trois - nous sommes dix neuf en tout - dans l'avion, sauf moi, bien entendu, qui me retrouve coincé tout le voyage entre le hublot et deux japonaises qui vont passer leur temps à dormir alors que je vais passer le mien à avoir envie d'aller au toilettes, et surtout envie de péter la gueule à tout le monde, le terme me tournant dans la tête tous le trajet à propos de tous ceux qui sont plus ou moins responsables de ma séparation temporaire d'avec Julie étant sales connards de merde. Non pas que je sois un garçon foncièrement malpoli, mais pour le coup, j'étais foncièrement énervé.

C'est sans doute en partie à cause de l'état de mes nerfs, et en partie parce que dormir dans les transports, décidément, j'en suis incapable, que j'ai royalement réussi à dormir une heure sur les onze que compte le trajet, dont la majeure partie sera faite de nuit. Heureusement qu'il y a des télés avec programme individuel sur tous les sièges tiens, ça me permet au moins de passer un peu le temps, même si j'ai du mal à me concentrer... J'aurai au moins eu l'occasion de voir An inconvenient truth, c'est toujours ça de pris.

Notes

[1] Oui, cette année, l'occasion faisant le larron, c'est un voyage organisé. Pas trop notre style, mais toutes les expériences sont bonnes à prendre, et puis le programme n'est pas trop contraignant, il y a du temps libre. Sans compter que c'est Julie qui connaît des gens du groupe, moi je peux me permettre d'être asocial.

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Commentaires

1. Par LeChieur, le 16/11/2006 à 00:31

Tokio ? Ah, Tōkyō... Pardon, 東京

2. Par Pep, le 16/11/2006 à 00:38

Un problème de douane : son neurone devrait arriver plus tard.

Peut-être ...

3. Par LeChieur, le 16/11/2006 à 08:01

Oui, hihihi. Moi, ils m'ont fait le coup avec ma valise. Tu aurais vu l'état de délabrement dans lequel ils me l'ont rendue...

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