Qu'on m'excuse cette entrée en matière misérabiliste, ce dès le titre, mais voilà : je suis malade. Il n'est pas forcément dans mes intentions de vous imposer jérémiades et récriminations, mais mâle je suis, et en tant que tel, je me dois de me conformer à certains usages. Adoncques voilà : j'ai un rhume, par conséquent je vais mouriiiiiiiiiiiiir !

J'ai bien conscience du peu d'intérêt que la nouvelle peut déclencher chez vous, j'ai tenu pourtant à vous l'assener afin que vous ne vous inquiétiez pas de l'absence temporaire de mise à jour ici. Oh bien sûr, d'aucun me diront qu'un rhume n'empêche guère d'écrire. Wuais ben si !

Celui là en tous cas, il m'empêche de faire pas mal de chose : voilà trois jours que je suis dans un état déplorable et que je me liquéfie peu à peu, et ça commence à avoir un certain effet, ne serait-ce que la fatigue (je me réveille plusieurs fois par nuit à cause de mon nez qui coule,) partant le manque de concentration. Et donc je suis à peu près inapte au boulot, inapte à la musique, inapte au surf sur le Net, je suis même inapte au regardage de conneries à la télé : je ne réussis pas à suivre.

Alors voilà, maintenant qu'un passage au toilettes m'a fait me rendre compte de l'étendue des dégâts[1] et que j'en suis à me demander si je ne vais pas prendre demain le troisième jour de congé maladie de ma carrière, j'ai décidé de vous prévenir : je risque de fonctionner au ralenti quelques jours, ne m'en veuillez pas.

Ça va être beau pour notre concert samedi, tiens.

Notes

[1] Non, aucun problème digestif : j'y suis allé pour me passer de l'eau sur le visage, vu que je me suis tellement mouché que j'ai le nez rouge d'une pommette à l'autre et du front à la bouche, atrocement irrité et douloureux. Et j'en ai profité pour faire peur à un collègue qui découvrait mon été et mes yeux injectés de sang (car je me mouche tellement que même mes yeux eux même se liquéfient.)